Pedro Vianna, avec Éric Meyleuc absent-présent, propose
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le froid pénètre mon corps1 me glace les veines lorsque tu viens à paraître Pourquoi tant de distance Peut-être est-ce toi qui te trouves dans le vrai Pourtant tu sembles tant marqué par tant de documents Comment cependant fais-tu pour t’oublier à un tel point que tu sembles t’ouvrir2 d’autant plus facilement prendre la vie en dérision J’en suis (presque)3 jaloux mais en même4 temps j’exècre cette attitude qui n’a rien d’humain même4 si quelques défaillances lézardent au fil du temps cette armure de métal derrière laquelle tu aimes tant te cacher Tout cela me déroute et me met mal à l’aise le doute m’envahit en ta présence Je n’ai pas su te prendre du moins t’inspirer le dépit m’envahissant aujourd’hui je mettre de la distance5
nota bene 1. ce poème est écrit à l’encre noire sur le verso d’une feuille blanche et la moitié supérieure du recto de la feuille suivante, toutes deux issues d’un carnet de notes au format 12,3 cm x 18,7 cm ; la moitié inférieure et le verso de cette deuxième feuille sont restés vierges ce poème fait partie d’un ensemble de quatre poèmes qui figurent sur cinq pages (trois feuilles : trois rectos et deux versos) consécutives dudit carnet (voir dans la présente section les poèmes 55, 56, 57) ; cet ensemble est surmonté de la note « Poèmes retrouvés ; livre Comment … déjà ? JL Bory offert en 1992 » ; il s’agit de BORY, Jean-Louis et HOCQUENGHEM Guy ; Comment nous appelez-vous déjà ?, paru en 1977 ; n’ayant pas (encore) retrouvé le livre, peut-être mal classé dans notre bibliothèque, ni les originaux, nous ne savons pas si, au moment de la transcription, les originaux de ces poèmes ont été modifiés ; néanmoins, nous avons bien entendu gardé les corrections d’orthographe faites par l’auteur lui-même, nous avons procédé à certaines qui lui avaient échappées et, dans les notes ci-après, nous indiquons les modifications que l’auteur a apportées au texte après l’avoir transcrit ; compte tenu de la note du poète, nous pouvons raisonnablement supposer que les quatre poèmes ont été écrits au début des années 1990 ; en raison de certaines dates qui figurent sur des pages du carnet de notes, nous pouvons affirmer que la transcription a été faite entre 2007 et 2011 par ailleurs, notons que l’ensemble du poème est rayé de quelques traits irréguliers verticaux au feutre fin rouge 2. dans la transcription, on lit au-dessus de t’ouvrir les mêmes mots, barrés par le poète avec le même stylo noir ayant servi à transcrire le poème ; peut-être dans l’original y avait-il une répétition que l’auteur a décidé de supprimer 3. dans la transcription, presque est clairement mis entre parenthèses ; nous ne savons pas s’il s’agit d’une modification ou si cela figurait déjà dans l’original 4. dans la transcription, dans les deux occurrences, même est, comme souvent, abrégé en un “m” surmonté d’un accent circonflexe 5. dans la transcription, ce vers se présente exactement comme nous le reproduisons ici ; nous ne savons pas si le poète a eu du mal à relire une forme verbale de l’original ou si au départ le vers se présentait tel quel éric meyleuc inédit © ayants-droit d'Éric Meyleuc Retour en haut de la page |
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