Pedro Vianna, avec Éric Meyleuc absent-présent, propose
La rubrique Poèmes du mois de ce site créé le 14 avril 2001 a déjà publié 2 448 poèmes de 176 poètes de 31 origines nationales, sans compter ceux de P. Vianna Et la fête continue ! Bonne navigation ! pour accéder directement à l'ensemble des recueils de P. Vianna (texte intégral au format ".pdf") cliquez sur RECUEILS (PDF) ET RÉFÉRENCES DE PUBLICATIONS DE P. VIANNA ET DE É. MEYLEUC et pour connaître ses prochaines activités artistiques cliquez sur |
on rêve de puissance et de gloire1 qui nous plongent dans la futilité de nos2 frustrations qui3 se transforment en haines et font tache4 rouge5 comme celui6 de la colère, des yeux injectés de sang comme le sang qui entache votre monde pestilentiel puanteur que cette odeur de cadavre en putréfaction ce liquide écarlate qui en jaillit vient abreuver le sol assoiffé par le soleil brûlant mot7 de tête insupportable après une orgie qui a mal tournée
nota bene 1. ce poème est écrit à l’encre noire, avec quelques modifications au feutre fin rouge, sur les deux tiers supérieurs d’un recto d’une feuille blanche issue d’un carnet de notes au format 12,3 cm x 18,7 cm ; il fait partie d’un ensemble de quatre poèmes qui figurent sur cinq pages (trois feuilles : trois rectos et deux versos) consécutives dudit carnet (voir dans la présente section les poèmes 55, 57, 58) ; cet ensemble est surmonté de la note « Poèmes retrouvés ; livre Comment … déjà ? JL Bory offert en 1992 » ; il s’agit de BORY, Jean-Louis et HOCQUENGHEM Guy ; Comment nous appelez-vous déjà ?, paru en 1977 ; n’ayant pas (encore) retrouvé le livre, peut-être mal classé dans notre bibliothèque, ni les originaux, nous ne savons pas si, au moment de la transcription, les originaux de ces poèmes ont été modifiés ; néanmoins, nous avons bien entendu gardé les corrections d’orthographe faites par l’auteur lui-même, nous avons procédé à certaines qui lui avaient échappées et, dans les notes ci-après, nous indiquons les modifications que l’auteur a apportées au texte après l’avoir transcrit ; compte tenu de la note du poète, nous pouvons raisonnablement supposer que les quatre poèmes ont été écrits au début des années 1990 ; en raison de certaines dates qui figurent sur des pages du carnet de notes, nous pouvons affirmer que la transcription a été faite entre 2007 et 2011 2. ce vers a été écrit au feutre fin rouge, manifestement après la transcription du texte original, et il remplace les trois vers suivants qui, après avoir été transcrits, ont été barrés en rouge : mais tout cela n’est que futilité / comparé aux désirs passionnels / qui nous habitent 3. après avoir fait la transcription du poème, dans ce vers, au feutre rouge fin, le poète a transformé frustrations en frustration, a barré qui et a écrit en dessous un mot devenu illisible, car il a été barré, toujours en rouge ; le poète a ensuite réécrit dans l’interligne inférieur, toujours en rouge, qui, délimité par une coche, dont la pointe se place juste avant se, et il a gardé le verbe qui suit au pluriel 4. dans la transcription initiale on lisait taches, mais le poète a barré le “s” avec le même stylo qui a servi à transcrire le poème 5. comme pour tache, dans la transcription initiale on lisait rouges, mais le poète a barré le “s” avec le même stylo qui a servi à transcrire le poème 6. dans la transcription, on lit bien celui, qui se réfère donc au rouge de la colère et des yeux injectés de sang 7. dans la transcription, on lit bien mot ; il s’agit donc d’un jeu de mots éric meyleuc inédit © ayants-droit d'Éric Meyleuc
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