Pedro Vianna, avec Éric Meyleuc absent-présent, propose
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je ne sais1 dissensus et consensus des sensibilités interprétation et traduction représentation et politique subjectivation
je voudrais écrire des oxymores aussi beaux que le désert de la mer des vergers2 je suis submergé dans3 le4 vide immergé dans5 le désert du temps noyé qui passe au- dessus d’une montagne d’indifférence absurde6 processus7 de l’incompréhension — sens commun8 du vivre ensemble en paix en bonne entente
rompant le rapport de domination qui instaure un consensus autour de ce que doit être le réel l’interprétation du réel, sa fatalité en niant la9 capacité de tous les citoyens à interpréter ce réel différent10 avec d’autres solutions11 réorganisation12 égalité entre artistes et spectateurs et ne pas présumer13 des effets des soupçons14 des sensibilités réprimées en susceptibilités15
nota bene 1. ce poème est écrit au crayon noir dans les trois derniers quarts de la quatre-vingt-cinquième page et la totalité de la quatre-vingt-sixième d’un carnet de notes à spirale portant le logo “rfi”, offert à P. Vianna le 2 mai 2015 lors de sa participation à une émission sur les ondes de Radio France Internationale ; ce carnet, au format 13 cm x 14 cm, contient 96 pages lignées, soit 48 feuilles, de couleur blanche, entre deux couvertures en papier cartonné plastifié, l’une aux carrés multicolores, l’autre rouge, la deuxième et la troisième de couverture étant blanches ; outre dix-sept poèmes et les embryons des poèmes numérotés 46, 47 et 128 dans la section Les autres poèmes d’Éric Meyleuc de Poésie pour tous, ce carnet de notes contient des réflexions diverses, des aide-mémoire, des notes personnelles, des notes prises à partir de lectures, le tout écrit, entre, probablement, notre retour d’un séjour à Valencia (Espagne) du 10 au 14 juin 2016 et, sans aucun doute, le 17 mars 2017, date d’un relevé de tension artérielle figurant dans la quatre-vingt-onzième page du carnet, dont les cinq dernières pages sont restées vierges ; le poème que nous transcrivons ici n’est pas daté ; toutefois, il est postérieur au 28 janvier 2017, date indiquée par le poète au-dessus d’un relevé de tension artérielle figurant dans la quatre-vingt-deuxième page du carnet, à côté d’un autre daté du jour précédent, et antérieur au 27 février 2017, date inscrite au-dessus d’une note personnelle écrite dans la moitié inférieure de la quatre-vingt-neuvième page du carnet ; nous pouvons donc supposer que le poème transcrit ici a été écrit entre les deux dernières dates indiquées ; le premier quart de la quatre-vingt-cinquième page du carnet est vierge de texte, mais il contient un dessin aux traits courbes multiples faisant penser à des feuilles stylisées dont les pétioles, de fins traits courbes, descendent jusqu’au bord inférieur de la page ; en outre, de multiples traits croisés remplissent l’espace entre ces pétioles et le texte, à partir de la ligne du dernier vers de la première strophe jusqu’au bas de la page ; une ligne ondulée figure dans l’espace qui sépare les deux premières strophes jusqu’à un peu plus que le milieu de la largeur de la page ; dans la quatre-vingt-sixième page, à gauche du dernier vers de la deuxième strophe, allant de l’espace qui sépare celui-ci du premier vers de la troisième, figure un dessin représentant une sorte d’arc, dont la partie ogivale est tournée vers l’extérieur de la page et sur la corde duquel se trouve ce qui pourrait représenter un luth dont le manche est tourné vers l’intérieur de la page et qui est traversé par la corde de l’arc ; enfin, du sixième au dixième vers de la troisième strophe, un trait très fin borde le texte à gauche 2. vergers est une lecture en partie conjecturale ; peut-être pourrait-on lire vignes, voire vagues ; en outre, dans le manuscrit, ce mot est suivi d’un autre, barré de plusieurs traits assez denses, lequel pourrait être telles 3. dans le manuscrit, dans est, comme souvent, abrégé en ds 4. dans le manuscrit, le est écrit dans l’interligne inférieur, la partie supérieure du “l” étant collée au “s” de l’abréviation ds, le poète ayant sans aucun doute oublié, dans un premier temps, d’écrire l’article le 5. dans le manuscrit, dans est, comme souvent, abrégé en ds 6. absurde est une lecture en partie conjecturale 7. processus est une lecture en partie conjecturale 8. dans le manuscrit, ce vers est réécrit par-dessus à l’identique 9. dans le manuscrit, le poète a oublié l’article la que nous rétablissons ici, car il nous semble indispensable 10. dans le manuscrit, différent est abrégé en un signe d’égalité traversé par une barre verticale ; il est aussi possible d’envisager que le poète eût voulu ainsi abréger l’adverbe différemment 11. dans le manuscrit, ce vers est réécrit par-dessus à l’identique 12. réorganisation est une lecture en partie conjecturale 13. présumer est une lecture en partie conjecturale 14. soupçons est une lecture en partie conjecturale ; peut-être pourrait-on lire surprises 15. la lecture de ce vers est conjecturale ; si elle est correcte, dans le mot susceptibilités manque la syllabe “ti” ; une autre lecture possible de ce vers serait réprimer des sensibilités, mais alors il faudrait admettre, d’une part, une écriture du mot sensibilités assez différente de celle du même mot dans le vers précédent et, d’autre part, une ellipse de “ne pas”, c’est-à-dire ne pas présumer… [ne pas] réprimer éric meyleuc inédit © ayants-droit d'Éric Meyleuc
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