Pedro Vianna, avec Éric Meyleuc absent-présent, propose
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Pour Amandine, la vision d’un orage rendu à ma vague précision. le temps suspendu à son bouclier d’ardoise s’élève d’aplomb au-dessus de plateaux découpés et de crêtes qui se joignent en un puy culminant cône rayonnant d’antédiluviennes auges* et planèzes** comme inspirées par un aimant toutes les larmes potentielles sèment là leurs nuées bourgeonnantes circumvolumairement recouvrantes d’une mer ténébreuse lyrique épique lévitation lestée d’une soif tapageuse qui racine l’air de ses lézardes lumineuses et désespère de rendre un jour à cette portion de terre lavique sa jouissance volcanique de jadis étranglée au tréfonds de sa stupeur métamorphique * en fait, anciennes vallées glaciaires en forme d’auge dites auges glaciaires (note de l'auteur)** plateaux de laves anciennes (note de l'auteur)
nota benela version ci-dessus est le dernier état du poème que nous connaissons ;elle figure dans un fichier Word portant la date du 31 août 2016 à 11 h 52 (V3),il existe cependant deux versions antérieures figurant dans des fichiers Word 31 août 2016 à 0 h 25 (V1) du 29 août 2016 (V2), à la fin des trois versions, figure la mention temporelle 23 août 2016 ; les notes ne figurent que dans V2 et V3, identiques dans les deux cas ; compte tenu des nombreuses différences entre les trois versions, nous reproduisons ci-après V1 et V2 V1 Pour Amandine, un orage décrit selon ma précision. le temps s’élève d’aplomb sur des plateaux et des crêtes qui se joignent en un plomb culminant cône rayonnant de préhistoriques vallées glaciaires et de planèzes où viennent s’amasser comme inspirés par un aimant tous les nuages qui se rassemblent se concentrent là circumvolumairement dans un élan passionnément solennel lyrique épique toiture ardoisiaire en lévitation lourde de colère tonitruante qui racine l’air de ses lézardes lumineuses étrange accouplement du ciel et de la terre en échos lointains d’une jouissance volcanique révolue V2 Pour Amandine, la vision d’un orage rendu à ma précision. le temps suspendu à son bouclier d’ardoise s’élève d’aplomb au-dessus de plateaux et de crêtes qui se joignent en un puy culminant cône rayonnant d’antédiluviennes auges et planèzes comme inspirées par un aimant toutes les larmes d’un « pot-en-ciel » sèment là leurs déversoirs circumvolumairement recouvrant d’un toit passionnément solennel ténébreux lyrique épique lévitation lestée d’une colère tapageuse qui racine l’air de ses lézardes lumineuses et désespère de rendre un jour à cette portion de terre lavique sa jouissance volcanique de jadis étranglée au tréfonds de sa stupeur métamorphique éric meyleuc 23 août 2016 inédit © ayants-droit d'Éric Meyleuc
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