1. ce poème est écrit à l’encre bleue dans la totalité de
la soixante-dixième page
d’un carnet de notes à spirale portant le logo “rfi”,
offert à P. Vianna le 2 mai 2015
lors de sa participation à une émission sur les ondes de
Radio France Internationale ;
ce carnet, au format 13 cm x 14 cm, contient 96 pages
lignées, soit 48 feuilles, de couleur blanche,
entre deux couvertures en papier cartonné plastifié, l’une
aux carrés multicolores, l’autre rouge, la deuxième et la troisième de
couverture étant blanches ;
outre dix-sept poèmes et les embryons des poèmes numérotés
46,
47 et
128 dans la section
Les autres poèmes d’Éric Meyleuc de Poésie pour
tous,
ce carnet de notes contient des réflexions diverses, des
aide-mémoire, des notes personnelles, des notes prises à partir de lectures,
le tout écrit, entre, probablement, notre retour d’un
séjour à Valencia (Espagne) du 10 au 14 juin 2016 et, sans aucun doute, le 17
mars 2017,
date d’un relevé de tension artérielle figurant dans la
quatre-vingt-onzième page du carnet, dont les cinq dernières pages sont restées
vierges ;
le poème que nous transcrivons ici n’est pas daté ;
toutefois, il est postérieur au 23 août 2016, date
indiquée par le poète pour l’écriture du poème numéroté
128
dans la section
Les autres poèmes d’Éric Meyleuc de Poésie pour
tous, déjà cité ci-dessus
et dont l’embryon occupe la totalité de la
soixante-cinquième page du carnet,
et antérieur au 16 septembre 2016, date indiquée par le
poète pour l’écriture du poème numéroté
46
également dans la section
Les autres poèmes d’Éric Meyleuc de Poésie pour
tous, aussi cité précédemment
et dont l’embryon occupe la totalité de la
soixante-treizième page et la moitié de la soixante-quatorzième du carnet ;
nous pouvons donc supposer que le poème transcrit ici a
été écrit entre les deux dernières dates indiquées ;
au milieu de la marge de gauche de la page, figure sur
quatre lignes une brève note sur un poème de Federico García Lorca
que nous lisions à l’époque en vue de la préparation de
notre spectacle
New York ou la malédiction des poètes
2. erratique est une lecture en partie conjecturale
3. hiératique est une lecture en partie
conjecturale, fondée sur la reprise de ce mot neuf vers plus bas
4. dans le manuscrit, le mot automate, écrit en
début de vers, de biais en montant en commençant dans l’interligne inférieur,
semble avoir été ajouté, probablement après que le poète
eut écrit les vers indiqués dans la note 6 ci-dessous,
ce qui expliquerait l’écriture de biais du mot ajouté
5. peut-être pourrait-on lire inconsciente
6. dans le manuscrit, ce vers et les quatre suivants sont
écrits sur cinq lignes dans la marge de gauche,
de biais en montant, en commençant à la hauteur du vers
automate de l’intelligence mécanique
et s’étendant jusqu’à la hauteur du vers de
narcissique ;
par ailleurs, la lecture des deux premiers de ces cinq
vers est en partie conjecturale ;
dans le premier, peut-être pourrait-on lire abscons
au lieu d’obscur et humilié au lieu d’huilé ;
dans le deuxième, peut-être pourrait-on lire bien
tourné au lieu de lointain et circulaire au lieu de au
ralenti
7. dans le manuscrit, comme est, comme souvent,
abrégé en un “c” surmonté d’un accent circonflexe
