Pedro Vianna, avec Éric Meyleuc absent-présent, propose
La rubrique Poèmes du mois de ce site créé le 14 avril 2001 a déjà publié 2 529 poèmes de 177 poètes de 31 origines nationales, sans compter ceux de P. Vianna Et la fête continue ! Bonne navigation ! pour accéder directement à l'ensemble des recueils de P. Vianna (texte intégral au format ".pdf") cliquez sur RECUEILS (PDF) ET RÉFÉRENCES DE PUBLICATIONS DE P. VIANNA ET DE É. MEYLEUC et pour connaître ses prochaines activités artistiques cliquez sur |
reprendre corps dans1 cette carcasse vidé mis en carapace2 où les sens n’ont pas3 plus libre cours sens fossilisés métallisés4 en mécanique de la cadence5 attention, cette peau où est-elle6 cette chair, ces muscles frustrés au rythme de la performance7 de la gloire8 de l’impératif de la réussite possessive9 l’attendrir à la légèreté d’un papillon qui se pose sur les odeurs10 champêtres11 et forestières à la chaleur du bois et de la terre à la caresse de l’eau sur la pierre au bruissements des frondaisons à la passion tempétueuse des éléments qui s’interpénètrent12 à la force13 dans l’harmonie de leurs contours leurs14 contrastes
nota bene 1. ce poème est écrit au feutre fin bleu sur le verso d’une feuille et le premier tiers du recto de la suivante, toutes deux issues d’un carnet de notes à spirale au format 11,4 cm x 18 cm, aux pages de couleur blanche contenant des poèmes, des réflexions diverses, des notes prises à partir de lectures, le tout écrit entre le début de 2010 et le début de 2017 ; il s’agit de la quatrième page et du début de la cinquième d’une série de huit, sur lesquelles figurent huit poèmes qui se succèdent, à part une note de réflexion politique au sujet d’un texte que lisait alors le poète, située entre le quatrième et le cinquième poème ; dans la présente section de Poésie pour tous, nous transcrivons ces poèmes de façon également successive à partir du poème numéroté 103 jusqu’au poème numéroté 110 ; la fin du poème est indiquée par un trait horizontal après lequel commence la note de réflexion mentionnée ci-dessus et qui se termine par trois lignes écrites au verso de la feuille, dans lequel se trouvent les poèmes numérotés 107 et 108 dans la présente section de Poésie pour tous ; aucun indice ne nous permet d’avancer une date pour l’écriture du poème transcrit ici, mais la thématique de cinq des huit poèmes de cette séquence (du deuxième au sixième) et les éléments concrets qu’ils contiennent pourraient conduire à situer leur écriture durant l’été 2015, au cours duquel, logés à Picherande du 3 au 24 août, pendant trois semaines nous avons randonné dans le Massif central, entre Cantal et Puy-de-Dôme ; en outre, la thématique des deux derniers poèmes de la série, numérotés 109 et 110 dans la présente section de Poésie pour tous, recouvre celle du spectacle que nous préparions à cette époque-là, Danger. Urgence !, que nous avons joué en novembre 2015 et dont l’ébauche du début figure dans le même carnet 2. dans un premier temps, le poète avait écrit vidé, suivi de quelques mots recouverts ensuite par un rectangle rempli de traits très denses qui les rendent illisibles, puis des mots de ses, également barrés, mais d’un seul trait ; enfin, commençant au-dessus de ces deux mots, le poète a écrit dans l’interligne supérieur mis en carapace (cf. la note 4 ci-dessous) 3. dans un premier temps, le poète avait écrit à la suite de la première version du vers précédent sens qui n’ont plus, puis il a barré le pronom relatif qui et ajouté les mots où les en début de vers 4. dans un premier temps, le poète avait écrit sens fossilisés en carapaces [lecture conjecturale, mais cf. la note 2 ci-dessus], puis il a barré ces deux mots et a écrit dans l’interligne supérieur, légèrement décalé à droite par rapport au mot fossilisés, l’adjectif métallisés 5. dans le manuscrit, les quatre derniers mots de ce vers sont réécrits par-dessus à l’identique 6. dans le manuscrit, ce vers est écrit en deux lignes dans la marge de gauche 7. dans le manuscrit, ce vers et le suivant sont réécrits par-dessus à l’identique ; par ailleurs, dans un premier temps ce vers se réduisait à de la performance, puis le poète a ajouté dans la marge de gauche, en début de vers, légèrement décalé vers le haut, l’adjectif sclérosés, qu’il a barré pour écrire, juste en dessous, l’adjectif frustrés et ensuite ajouter dans l’interligne supérieur les mots au rythme, délimités par une coche dont la pointe se place entre les mots frustrés et de ; il paraît possible d’affirmer que la réécriture par-dessus mentionnée ci-avant est postérieure à ces modifications, car l’adjectif sclérosés n’avait pas subi ce traitement 8. dans le manuscrit, ce vers est suivi d’un autre, barré de plusieurs traits horizontaux parallèles assez denses, mais dont les derniers mots sont encore lisibles : le plaisir, précédés de ôtant ou peut-être pour, sans que nous puissions savoir si d’autres mots les précédaient encore 9. dans un premier temps le poète avait écrit sociale, mot qu’il a barré de plusieurs traits horizontaux parallèles pour écrire ensuite individuelle, qu’il a également barré de quelques traits horizontaux pour écrire enfin possessive 10. on pourrait également lire les senteurs 11. dans un premier temps, le poète avait écrit florales, puis il a barré ce mot et a écrit à la suite champêtres 12. dans un premier mouvement, le poète avait écrit des éléments sur qui, mais, probablement tout de suite, il a barré la préposition sur et écrit s’interpénètrent dans l’interligne inférieur, en dessous du mot barré et du pronom relatif 13. force est une lecture conjecturale ; peut-être pourrait-on lire forêt ou folie, mais cela nous semble peu probable 14. on pourrait également lire et leurs contrastes ou encore de leurs contrastes, mais dans ce cas il faudrait considérer que le “t” de et ou le “d” de de serait fondu au “l” initial de leurs, ce qui nous semble peu probable éric meyleuc inédit © ayants-droit d'Éric Meyleuc Retour en haut de la page |
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