Pedro Vianna, avec Éric Meyleuc absent-présent, propose
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le silence de la liberté cette plénitude débarrassée du murmure1 entêtant du jugement question qui scelle2 les chaînes de la sentence
nota benela version ci-dessus est le dernier état du poème que nous connaissons ;elle figure dans un fichier Word du 22 septembre 2013 (V5) dans les cinq versions de ce texte la date d'écriture indiquée est la même ; il existe cependant quatre versions précédentes : la première figure dans un fichier Word du 10 juin 2013 (V1) la deuxième, celle parue dans Poésie pour tous, figure dans un fichier Word du 13 juin 2013 (V2) les deux autres figurent dans des fichiers Word datés du 14 juin 2013 (V3), du 10 juillet 2013 (V4) ci-après, nous indiquons les variantes de ces quatre versions antérieures1. dans V2, V3 et V4, cliquetis au lieu de murmure 2. au lieu de qui scelle, dans V1, on lit qui impose ; dans V2, qui forge ; dans V3, qui (tire) forge dans V4, qui forge (et tire) notons, par ailleurs, qu'une amorce de ce poème figure dans le quatrième cinquième de la centième page écrite d’un livre de notes offert au poète lors du 27e Salon du livre de Paris, en mars 2007 (le pays à l’honneur était l’Inde), au format 13,5 cm x 19,6 cm, relié en « toile Monceau Cachemire sur GTI », contenant 200 pages non lignées (dont six pages de garde et de crédits, deux au début et quatre à la fin), soit 100 feuilles, de couleur blanche, au format 12,7 cm x 18,7 cm, mais dont les deux premières feuilles ont été arrachées probablement avant de servir ; ce livre de notes contient un grand nombre de poèmes, des réflexions diverses, des aide-mémoire, des notes personnelles, des notes prises à partir de lectures, le tout écrit entre la fin de 2010 et probablement la fin d'octobre 2014, la presque totalité des textes étant datés ; le dernier texte daté, qui figure dans la cent-quatre-vingt-sixième page écrite du livre, est précédé de la mention le 20/10/2014 ; cet embryon de poème, placé dans le livre de notes entre deux poèmes datés respectivement du 15 avril et du 16 mai 2012, est le suivant : le silence de la liberté / cette plénitude / débarrassée du murmure / entêtant du jugement ; il est précédé de la mention suite silence 19 / 03 / 2012, un poème qui figure dans le dernier tiers de la quatre-vingt-dix-septième page écrite, la totalité de la quatre-vingt-dix-huitième et les deux premiers cinquièmes de la quatre-vingt-dix-neuvième, ainsi que, au début de la moitié inférieure de la centième page (les quatre vers cités ci-dessus) du même livre de notes et qui est numéroté 237 dans la section Les poèmes d'Éric Meyleuc restés à l'état de manuscrit de Poésie pour tous ; il semblerait donc que, finalement, le poète avait considéré que ces cinq vers constituaient un poème à part entière, et nous les a donnés pour être publiés dans le site, après avoir daté le poème du 19 avril 2012 enfin, signalons que dans un fichier Word du 28 novembre 2013 nommé silence de la liberté raconté nous avons un texte bien plus long qui, bien que la date indiquée à la fin soit toujours celle du 19 avril 2012, est le développement ultérieur des cinq vers ci-dessus le voici le silence de la liberté cette plénitude débarrassée du murmure entêtant du jugement question qui scelle les chaînes de la sentence avons-nous assez confiance en notre conscience pour ne pas nous laisser influencer par le manque de courage ou de conscience des autres |qui nous reprochent d’affirmer la nôtre ne sachant répondre que par le silence moqueur de la gêne, de l’aigreur et du mépris |ce silence pesant de la liberté cette femme avec cette voix rauque grave qui chante une chanson de jean ferrat sur la misère du travail, l’exploitation capitaliste elle ne chante pas très juste avec sa voix grave et sa façon de chanter prête à rire et d’ailleurs la plupart des gens en rigolent avec plus ou moins de gêne sans doute ne font-ils pas attention au texte, dont les paroles n’ont rien de risibles |et me paraissent fort justes à propos dans la voix de cette femme |qui chante la misère des pauvres travailleurs exploités |qu’elle semble porter sur ses épaules voûtées cette femme qui regarde par en dessous pas très rassurée par les sourires moqueurs rencontre-t-elle tout de même le regard de mes oreilles attentives qui essaient de faire abstraction |du bruit de la rame sur les rails peut-être les mots par la simplicité de leur vérité et qui appellent un chat un chat |le capitalisme le capitalisme, le travailleur exploité le travailleur exploité bref cette liberté des mots sans détours, sans manipulation sans travestissement met-elle mal à l’aise |ceux qui n’ont pas le courage de les prononcer, de dénoncer avec |ce qu’ils subissent en silence ou voient subir sans réagir prisonniers d’eux-mêmes trop attentifs à rester dans le bon moule de la normalité ce silence honteux est le silence que provoque la liberté de cette femme qui fait fi des jugements de la normalité, |elle transparaît dans la fadeur ainsi mise à mal du qu’en dira-t-on imposé cette liberté qui ne demande qu’à communiquer à se gonfler d’échange de quel jugement parlons-nous moral intellectuel un jugement constructif
éric meyleuc 19 avril 2012 paru dans Poésie pour tous du 15 juin au 14 juillet 2013 inédit © ayants-droit d'Éric Meyleuc Retour en haut de la page |
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