Pedro Vianna, avec Éric Meyleuc absent-présent, propose
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peur de sombrer dans le1 silence permanent instinct de survie pulsion de vie vie ramenée2 toujours3 dans le monde de la parole le silence de la honte qui préjuge qui4 juge d’avance ou alors5 qui juge plutôt6 d’après7 l’incompréhension qui vient avant le silence d’après le silence qui ne se fait plus que dans le silence des mots mais pas des sons gestes animés8 pleins9 d’envie de casser ces silences trompeurs froidement le silence fait suite au silence qui n’en finit jamais lancinant silence du jugement couperet la solution serait peut-être d’abolir tout jugement et donc la honte couper les racines10 du jugement qui forme11 la honte c’est réduire au silence12 le jugement13 qui méprise et opprime14 redonner au respect dû à chacun sa pleine et entière liberté d’expression15 y compris au silence bien humain comblé le silence de la liberté16 cette plénitude débarrassée du murmure entêtant du jugement
nota bene 1. ce poème est écrit à l’encre noire dans le dernier tiers de la quatre-vingt-dix-septième page écrite, la totalité de la quatre-vingt-dix-huitième et les deux premiers cinquièmes de la quatre-vingt-dix-neuvième, ainsi qu'au début de la moitié inférieure de la centième page (quatre vers, précédés de la mention suite silence 19 / 03 / 2012, placés après la fin du poème numéroté 240 dans la présente section de Poésie pour tous et séparés de lui par un trait) d’un livre de notes offert au poète lors du 27e Salon du livre de Paris, en mars 2007 (le pays à l’honneur était l’Inde), au format 13,5 cm x 19,6 cm, relié en « toile Monceau Cachemire sur GTI », contenant 200 pages non lignées (dont six pages de garde et de crédits, deux au début et quatre à la fin), soit 100 feuilles, de couleur blanche, au format 12,7 cm x 18,7 cm, mais dont les deux premières feuilles ont été arrachées probablement avant de servir ; ce livre de notes contient un grand nombre de poèmes, des réflexions diverses, des aide-mémoire, des notes personnelles, des notes prises à partir de lectures, le tout écrit entre la fin de 2010 et probablement la fin d’octobre 2014, la presque totalité des textes étant datés ; le dernier texte daté, qui figure dans la cent-quatre-vingt-sixième page écrite du livre, est précédé de la mention le 20/10/2014 ; le poème que nous transcrivons ici est précédé de la date le 19 / 03 / 2012 ; le premier tiers de la quatre-vingt-dix-septième page est occupé par les trois derniers vers du poème numéroté 235 dans la présente section de Poésie pour tous et par une brève réflexion au sujet d’un passage de Le gai savoir de Nietzche, laquelle est séparée des textes des poèmes par des traits variés ; le deuxième tiers tiers de ladite page est occupé par le poème numéroté 236 dans la présente section de Poésie pour tous, écrit le même jour et qui est indiscutablement à rapprocher de celui-ci, ces deux poèmes ayant également des liens avec celui numéroté 33 dans la section Les autres poèmes d’Éric Meyleuc de Poésie pour tous 2. vie ramenée est une lecture conjecturale ; peut-être pourrait-on lire qui ramène, mais dans ce cas, le relatif qui serait très bizarrement écrit, ou encore me ramène, mais alors manquerait le relatif qui 3. dans le manuscrit, toujours est, comme souvent, abrégé en tjrs 4. dans un premier temps, ce vers commençait par un mot que le poète a ensuite barré et qui pourrait être soit mais, abrégé, comme souvent en ms, soit et 5. dans le manuscrit, le mot alors est écrit dans l’interligne supérieur, de biais en montant, en commençant juste au-dessus de l’espace entre ou et qui 6. dans le manuscrit, plutôt est écrit dans l’interligne inférieur, délimité par une coche dont la pointe est placée entre les mots juge et d’après, ce deux derniers ayant ensuite été rejetés à la ligne suivante (cf. la note ci-après) 7. dans un premier temps, les mots d’après étaient les derniers du vers précédent, mais probablement après avoir ajouté le mot plutôt (cf. la note 6, ci-dessus), le poète à indiqué, au moyen d’une flèche tournée vers la gauche, que ces mots devaient être placés seuls à la ligne suivante 8. animés est une lecture conjecturale ; peut-être pourrait-on lire mimés 9. le mot pleins et les cinq vers suivant semblent avoir été ajoutés, les vers en question étant écrits à gauche, légèrement décalés, en commençant à la hauteur de l’interligne qui sépare le vers précédent et le vers froidement 10. dans un premier temps, ce vers était s’affranchir, puis le poète a barré ces deux mots et a écrit à la suite couper les racines 11. forme est une lecture quelque peu conjecturale ; peut-être pourrait-on lire fourni 12. dans un premier temps, le poète avait écrit c’est donner vie au silence du, puis il a barré donner vie et a écrit juste au-dessus rendre, mais ensuite il a également barré ce mot et a écrit réduire dans l’interligne inférieur, en dessous de donner vie ; enfin, il a aussi barré le du qui suivait le mot silence 13. dans un premier temps, presque certainement avant de barrer du à la fin du vers précédent (cf. la note 15 ci-dessus), le poète avait écrit jugement, précédé d’un mot barré de plusieurs traits qui l’ont rendu illisible, puis il a ajouté le dans l’interligne supérieur, au-dessus de l’espace qui sépare le mot barré de jugement ; en outre, le poète avait écrit après jugement, l’adjectif oppresseur, et ce probablement après avoir ajouté les mots indiqués dans la note 14 ci-après, car cet adjectif, finalement barré, est écrit de biais en montant, l’ajout indiqué ne laissant pas de place pour l’écriture à l’horizontale 14. dans le manuscrit, ce vers est écrit sur deux lignes, la première, qui méprise, dans l’interligne inférieur, en commençant sous le mot barré indiqué dans la note précédente, et la deuxième, et opprime, dans la marge de gauche, de biais en montant, en commençant à la hauteur du vers suivant ; ce découpage nous ayant semblé dû à un manque de place, nous avons transcrit ici les mots concernés en un seul vers 15. dans un premier temps, ce vers et les deux suivants étaient redonner la liberté d’expression / y compris du silence bien humain / comblé ; ensuite, dans l’interligne inférieur, le poète a ajouté les mots au respect dû à chacun, délimités par une coche dont la pointe est placée entre redonner et la liberté, puis il a transformé la en sa et a ajouté, dans l’interligne supérieur, les mots pleine et entière, délimités par une coche dont la pointe est placée entre sa et liberté ; enfin, dans le deuxième de ces vers, le poète a transformé du en au 16. ce vers et les trois suivants figurent au début de la moitié inférieure de la centième page, précédés de la mention suite silence 19 / 03 / 2012, placés après la fin du poème numéroté 240 ans la présente section de Poésie pour tous et séparés de lui par un trait éric meyleuc inédit © ayants-droit d'Éric Meyleuc
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