Pedro Vianna, avec Éric Meyleuc absent-présent, propose
La rubrique Poèmes du mois de ce site créé le 14 avril 2001 a déjà publié 2 448 poèmes de 176 poètes de 31 origines nationales, sans compter ceux de P. Vianna Et la fête continue ! Bonne navigation ! pour accéder directement à l'ensemble des recueils de P. Vianna (texte intégral au format ".pdf") cliquez sur RECUEILS (PDF) ET RÉFÉRENCES DE PUBLICATIONS DE P. VIANNA ET DE É. MEYLEUC et pour connaître ses prochaines activités artistiques cliquez sur |
dégradé de bleu ® bleu plus intense1 plus2 foncé et vers l’est le bleu se délave au fur et à mesure qu’on3 se rapproche de l’horizon côté soleil en fait, le soleil semble assombrir4 le ciel. une question d’épaisseur d’air traversée par le soleil au-dessus presque à la verticale lorsque l’on regarde vers l’horizon à l’opposé d’où5 brille le soleil notre regard6 traverse plus7 d’air à l’horizontale que tourné directement8 à la verticale avec9 droit au-dessus de notre regard le firmament délavé10 Du coup au coucher du soleil c’est l’effet inverse qui se produit puisque le soleil rejoint l’horizon en s’éloignant de notre regard et donc reste plus11 longtemps jour12 contrairement à son opposé sa lumière reste encore13 perceptible longtemps alors qu’il fait déjà nuit à l’est et bien longtemps après qu’il se soit couché comme14 si l’horizon s’éloignait avec ce coucher qui n’en finit pas de se coucher en se rétrécissant toujours15 plus jusqu’à n’être plus qu’un point infiniment petit une petite lueur jusqu’à rien16. Et à minuit il y a encore une lueur au loin
nota bene 1. ce poème est écrit à l’encre bleue dans les quatre derniers cinquièmes de la quarante-cinquième page et la totalité de la quarante-sixième d’un carnet de notes à spirale portant le logo “rfi”, offert à P. Vianna le 2 mai 2015 lors de sa participation à une émission sur les ondes de Radio France Internationale ; ce carnet, au format 13 cm x 14 cm, contient 96 pages lignées, soit 48 feuilles, de couleur blanche, entre deux couvertures en papier cartonné plastifié, l’une aux carrés multicolores, l’autre rouge, la deuxième et la troisième de couverture étant blanches ; outre dix-sept poèmes et les embryons des poèmes numérotés 46, 47 et 128 dans la section Les autres poèmes d’Éric Meyleuc de Poésie pour tous, ce carnet de notes contient des réflexions diverses, des aide-mémoire, des notes personnelles, des notes prises à partir de lectures, le tout écrit, entre, probablement, notre retour d’un séjour à Valencia (Espagne) du 10 au 14 juin 2016 et, sans aucun doute, le 17 mars 2017, date d’un relevé de tension artérielle figurant dans la quatre-vingt-onzième page du carnet, dont les cinq dernières pages sont restées vierges ; le poème que nous transcrivons ici n’est pas daté ; toutefois, il est postérieur à une note sur le quotidien, qui figure à la trente-neuvième page du carnet, précédée de la mention hier soir Dimanche 10 jt et indiscutablement antérieur à notre retour à Paris après nos vacances dans le Trégor (Bretagne), au moulin de Ker Anio, du 27 juin au 17 juillet 2016 ; nous pouvons donc affirmer que ce poème a été écrit entre le 10 et le 17 juillet 2016 ; le début du poème est séparé par une ligne horizontale ondulante qui traverse la page presque d’un extrême à l’autre, suivie d’un trait horizontal limité par un petit trait vertical de chaque coté, de la fin du poème numéroté 306 dans la présente section de Poésie pour tous, lequel occupe les deux derniers tiers de la quarante-troisième page, la totalité de la quarante-quatrième et le premier cinquième de la quarante-cinquième du carnet de notes ; par ailleurs, dans le manuscrit, dans ce premier vers, plus est, comme souvent, abrégée en + 2. dans le manuscrit, comme dans le vers précédent, plus est, comme souvent, abrégée en + 3. il semblerait que, dans un premier mouvement, le poète avait écrit qui, mot que, probablement dans le même mouvement, il a transformé en qu’on 4. il semblerait que, dans un premier mouvement, le poète avait eu l’intention de commencer ce vers par un autre mot, dont la première lettre aurait été “f” ou “p” ou “l”, dont il n’a tracé que le fût, celui-ci traversant ensuite le “a” initial de l’infinitif assombrir 5. il semblerait que, dans un premier mouvement, le poète avait écrit du, qu’il a, probablement dans le même mouvement, transformé en d’où 6. le poète avait écrit dans un premier temps le regard, puis il a barré ces mots et a écrit dans l’interligne inférieur notre regard 7. dans le manuscrit, plus est, comme souvent, abrégée en + 8. dans un premier mouvement, le poète avait écrit directement vers le, puis il a barré vers le pour, probablement dans le même mouvement, commencer le vers suivant par les mots à la verticale 9. dans le manuscrit, on voit clairement que, après les mots à la verticale, le poète avait écrit les trois premières lettres d’un mot commençant indiscutablement par un “f” et dont les deux autres lettres pourraient être “a” et “i”, mais, probablement dans le même mouvement, il a barré ces trois lettres pour écrire à la suite avec droit 10. délavé est une lecture conjecturale, car, faute de place à la fin de la dernière ligne de la page, le mot que nous lisons ainsi est écrit de façon très étriquée dans le peu d’espace qui restait sous ladite ligne ; peut-être pourrait-on lire de la vie, voire de la voûte, ce dernier mot étant alors abrégé en vt 11. dans le manuscrit, plus est, comme souvent, abrégée en + 12. la construction reste plus longtemps jour peut surprendre, car on s’attendrait soit à “il fait plus longtemps jour” ou à “il reste plus longtemps éclairé/clair”, mais l’écriture de ce vers est assez lisible… et nous semble avoir du sens 13. il semblerait que le poète avait commencé ce vers par un mot très court qu’il a, à un moment ou à un autre, barré au moyen d’un carré entièrement rempli à l’encre bleue, ce qui l’a rendu illisible 14. dans le manuscrit, comme est, comme souvent, abrégée en un “c” surmonté d’un accent circonflexe 15. dans le manuscrit, toujours est, comme souvent, abrégée en tjrs 16. on pourrait également lire jusqu’au éric meyleuc inédit © ayants-droit d'Éric Meyleuc
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