Pedro Vianna, avec Éric Meyleuc absent-présent, propose
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se poser hors du temps1 lorsqu’on est entre amis pour une soirée on ne se pose2 pas la question de l’heure à laquelle on doit rentrer et le petit matin arrive et là on se dit qu’on va se coucher le sommeil étant plus fort le sommeil rythme de notre vie et c’est tout3 De même4 lorsque l’on écrit impression d’être dans un no man’s time no time’s land hors du temps et ça repose ça aide à dormir à retrouver le rythme du sommeil
nota bene 1. ce poème est écrit à l’encre bleue dans le dernier quart de la cent-soixante-deuxième page écrite et la moitié supérieure de la cent-soixante-troisième d’un livre de notes offert au poète lors du 27e Salon du livre de Paris, en mars 2007 (le pays à l’honneur était l’Inde), au format 13,5 cm x 19,6 cm, relié en « toile Monceau Cachemire sur GTI », contenant 200 pages non lignées (dont six pages de garde et de crédits, deux au début et quatre à la fin), soit 100 feuilles, de couleur blanche, au format 12,7 cm x 18,7 cm, mais dont les deux premières feuilles ont été arrachées probablement avant de servir ; ce livre de notes contient un grand nombre de poèmes, des réflexions diverses, des aide-mémoire, des notes personnelles, des notes prises à partir de lectures, le tout écrit entre la fin de 2010 et le 20 octobre 2014, la presque totalité des textes étant datés ; le dernier texte daté, qui figure dans la cent-quatre-vingt-sixième page écrite du livre, est précédé de la mention le 20/10/2014 ; le poème que nous transcrivons ici n’est pas daté ; néanmoins, d’une part, il est postérieur à une sorte de récit intitulé Scène de la vie quotidienne, qui reprend sous forme de réflexion une scène vécue dans un supermarché et qui occupe les quatre derniers cinquièmes de la cent-cinquante-quatrième page du livre de notes ainsi que la totalité des deux pages suivantes, la date 17/01/2014 étant inscrite entre le titre et le récit ; d’autre part, il est antérieur à l’embryon du poème numéroté 64 dans la section Les autres poèmes d’Éric Meyleuc de Poésie pour tous, lequel occupe la totalité de la cent-soixante-quatrième page du livre de notes et dont la version finale est datée par le poète du 9 février 2014 ; aucun des textes figurant entre le récit et l’embryon de poème n’est daté ; nous pouvons donc situer l’écriture du poème transcrit ci-dessus entre les deux dates indiquées ; les trois premiers quarts de la cent-soixante-deuxième page sont occupés par deux notes personnelles séparées entre elles par un trait droit horizontal, un autre trait de même nature séparant le poème transcrit ici de la deuxième note ; le troisième quart de la cent-soixante-troisième page du livre est occupé par le quatrain numéroté 283 dans la présente section de Poésie pour tous et le dernier quart de cette même page est resté vierge ; 2. peut-être les mots on ne se pose ont-ils été ajoutés, car, outre l’espace relativement important qui les sépare des mots précédents, dans le manuscrit, le mot pose figure aussi au début du vers suivant ; si cette hypothèse est correcte, dans un premier temps le poète aurait écrit pour une soirée / pose pas la question de l’heure, puis il aurait ajouté on ne se pose à la fin du premier de ces deux vers, en oubliant de supprimer au début du second le mot pose devenu superfétatoire 3. c’est tout est une lecture en partie conjecturale 4. dans le manuscrit, même est, comme souvent, abrégé en un “m” surmonté d’un trait éric meyleuc inédit © ayants-droit d'Éric Meyleuc Retour en haut de la page |
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