à Pedro qui ne ménage pas l’œuvre de son
ménage
lame inclinée de soleil froid
sur le verre
vert de bouteille
scintillant de poussière
l’éclat brisé des tessons d’une bombonne
explosée par l’artiste
pour exposer sa propre chair
l’absence d’une caresse
gravée au corps de l’oubli déchiqueté
d’un cimetière de pierres monnayées
nota bene
la version ci-dessus est
la dernière en date dont nous disposons ;
elle figure dans un fichier
Word
du 17 décembre 2017 (V2)
et est celle parue dans Présence
d'Éric Meyleuc - Pedro Vianna
la première version (V1) figure dans
un fichier Word
du 13 avril 2014 et est celle parue
dans Le Manoir des poètes
la seule différence entre les deux
versions est celle-ci :
dans V1 les deuxième et troisième
vers n'en font qu'un
notons par ailleurs que dans Le Manoir des poètes, en raison de
contraintes graphiques,
le cinquième vers apparaît sur deux lignes sans indication de coupure
enfin, il convient de signaler que ce poème fait référence
à la sculpture-poème
Entre avant et après de Pedro Vianna
éric meyleuc
9 février 2014
in Le Manoir des poètes, n°
22, 2014
repris in
Présence d’Éric Meyleuc – Pedro Vianna
La Ruche des Arts
Les numéros spéciaux
de Plein Sens n° 01
Paris, 2018
puis in Poésie 13, n° 146,
mars 2021
sous le titre
Lame incliné
ajouté par la revue
© ayants-droit d'Éric Meyleuc
