Pedro Vianna, avec Éric Meyleuc absent-présent, propose
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une bûche de bois sur la route1 des toits de tôle2 rouillés coupe d’arbre un filon de lave figé au passé3 figé4 le ruisseau de Fabre5 le prat du fabre6 la montagne de brèche7 des vaches sans cornes les mousses8 apaisantes dans9 les sous-bois le parcours du combattant10 de la bruyère des brèches impressionnantes
un homme11 qui cherche Georges12
un toit en taule13 rouillée pour une chaumière cachée
une machine infernale à tronçonner les arbres
tout cela un peu dans le désordre à vous de refaire le chemin dans l’ordre qui vous convient
nota bene 1. ce poème est écrit au crayon noir dans le quart inférieur gauche du recto d’une feuille quadrillée en gris sur fond blanc détachée d’un bloc-notes au format A4 ; le quart inférieur droit de ce verso contient, écrits au crayon noir et dans le sens perpendiculaire à celui du poème, une note prise pendant la lecture de La vie sur le Mississipi de Mark Twain, un quatrain et un distique numérotés respectivement 144 et 145 dans la présente section de Poésie pour tous ; le verso de la page est resté vierge ; bien que le poème transcrit ici ne soit pas daté, nous pouvons affirmer qu’il est postérieur au 31 juillet 2017, car il fait référence à des choses vues lors d’une randonnée que nous avons faite ce jour-là pendant notre séjour de vacances à Saint-Jacques-des-Blats (Cantal) du 21 juillet au 17 août 2. dans le manuscrit, on lit taule, mais nous pensons qu’il s’agit d’un lapsus du poète, que nous nous permettons de corriger, l’idée d’un éventuel jeu de mots ne nous paraissant pas pertinente ici 3. passé est une lecture conjecturale 4. dans un premier temps, le poète avait écrit arrêté, mot qu’il a barré pour écrire juste après figé 5. le ruisseau de Fabre, un affluent de la Jordanne, traverse Thiézac, Saint-Cirgues-de-Jordanne et Lascelle, trois communes proches de Saint-Jacques-des-Blats 6. le prat du fabre est une lecture conjecturale ; dans le Cantal, prat, un toponyme assez courant, veut dire pré et fabre signifiait jadis forgeron ; par ailleurs, on pourrait éventuellement lire le grand fabre; quoi qu’il en soit, il s'agit ici d’un lieu dit 7. brèche est ici au singulier, car il s’agit d’un type de roche (cf. https://www.cnrtl.fr/definition/brèche ; définition 2) 8. mousses est une lecture conjecturale, car dans le manuscrit le mot est écrit en surcharge recouvrant un autre illisible 9. dans le manuscrit, la préposition dans est, comme souvent, abrégée en ds 10. dans le manuscrit, on pourrait lire con battant, mais il convient de ne pas oublier que, souvent, le poète ne lie pas systématiquement toutes les syllabes d’un mot et que, dans son écriture, parfois le “m” et le “n” peuvent être similaires ; le jeu de mot combattant / con battant ne nous a pas semblé ici avoir sa place, mais on ne sait jamais… d'ailleurs, la version de ce poème publiée dans Plein Sens n° 52, reproduit cette formulation 11. dans le manuscrit, ce vers et les dix suivants figurent dans la marge de gauche de la feuille ; compte tenu de la logique du texte, nous supposons qu’ils ont été écrits après les trois vers qui constituent la chute du poème ; nous nous sommes donc autorisé à les placer là où nous pensons que le poète avait l’intention de le insérer ; il convient d’indiquer que les neuf premiers vers de cet ajout sont écrits dans le même sens que le corps principal du poème, légèrement de biais en montant, à partir de la moitié du texte ; les deux derniers vers supplémentaires sont écrits dans le sens perpendiculaire à celui du reste du poème, tournés vers l’intérieur, à la hauteur de la première moitié du texte ; par ailleurs, dans le manuscrit, homme est, comme souvent, abrégée en un simple h 12. notons que dans le secteur où nous randonnions, il existe un lieu-dit Saint-Georges, situé sur le territoire de la commune de Saint-Projet-de-Salers ; nous ne nous souvenons plus si ce fut ce jour-là qu’un homme nous a demandé d’après un lieu qui serait celui-là ou si, au cours de cette randonnée, nous avons entendu une voix masculine appeler un certain Georges… 13. dans le manuscrit, on lit taule, comme dans le deuxième vers ; l’idée d’un éventuel jeu de mots nous semblant devoir être également écartée ici, nous corrigeons éric meyleuc inédit in Plein Sens, n° 52* septembre-octobre-novembre-décembre 2021 (Chemins) © ayants-droit d'Éric Meyleuc * la version du poème publiée dans ce numéro de Plein Sens présente une différence par rapport à celle figurant dans cette page (cf. la note 10 ci-dessus)
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