Pedro Vianna, avec Éric Meyleuc absent-présent, propose
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un homme torturé1 enfermé lutte pour sa survie et celle des autres dans2 de vraies3 situations tyranniques mais4 affublé de vieillards5 adroits6 hyènes7 sous de jeunes8 yeux pleins de lueurs9 tyrannisés par l’esclavage consumériste leurs quotas10 de viande avariée11 pour apaiser leur ressentiment
le renard glapit12 mais13 vous aussi poussez des glapissements de hyènes seriez-vous donc des hyènes captieuseté14 et ingéniosité rivalisent d’apparences trompeuses sous leur fard15 de séduction leurs robes à paillettes pour capter la lumière et la vider de tout esprit critique16 plaire à n’importe quel prix17 et gagner le gros lot le grelotàgroslot18 attaché au collier de la chaîne de chienne19
Esclaves de leur ressentiment20 sont dominés toute21 la journée se jettent22 du venin
nota bene 1. ce poème est écrit à l’encre noire au verso d’une feuille au format A4, dont le recto contient, en haut et à gauche, une photocopie d’une carte relative à un programme de fidélité d’une compagnie aérienne, auquel le poète avait adhéré le 29 novembre 2017 ; cette date est donc le terminus post quem de l’écriture du poème ; les deux tiers supérieurs de ce recto sont occupés par des dessins de la main du poète ; en haut, dans le prolongement des lignes imprimées de la carte mentionnée ci-dessus et en les encadrant, ces dessins pourraient représenter des fusées spatiales stylisées en position horizontale ; les autres dessins représentent des oiseaux différemment orientés, dont les trois plus gros sont posés sur une sorte de nuage quadrillé, comme un treillis ; dans le verso de la feuille, outre le poème, on trouve dans le premier tiers de la page, à gauche des trois derniers vers et précédant le début du poème (cf. la note 20 ci-dessous), une sorte de voie de chemin de fer stylisée, dont le point de fuite est situé en haut, traversée sur toute sa hauteur par une flèche qui pointe vers le bas ; dans le côté droit de la page, vers la fin du premier tiers de celle-ci, des traits formant comme deux losanges et un rectangle ouverts chacun sur un de ses côtés “encadrent” la fin du deuxième vers et le début du troisième, écrits dans la marge (cf. la note 16 ci-dessous) ; enfin, dans la partie inférieure droite de la page, une sorte de triangle isocèle aux côtés légèrement courbés, à l’intérieur hachuré et dont l’un des sommets va presque jusqu’au coin de la page, prend place entre le dernier vers écrit de biais (cf. la note 12 ci-dessous), les quatre vers qui suivent et les vers écrits dans la marge de droite (cf. la note 16 ci-dessous) par ailleurs, dans le manuscrit, homme est, comme souvent, abrégé en un simple h 2. dans le manuscrit, la préposition dans est, comme souvent, abrégée en ds 3. de vraies est une lecture conjecturale ; on pourrait éventuellement lire les pires 4. mais est une lecture conjecturale, car ce qui est écrit dans le manuscrit nous a semblé être cette conjonction abrégée, comme souvent, en ms 5. on pourrait également lire vicelards, mais alors le mot comporterait une faute d’orthographe (deux “l” à la place d’un seul) assez surprenante 6. adroits est une lecture conjecturale 7. le mot hyènes est écrit dans l’interligne, juste au-dessus de yeux sans que rien n’indique qu’il doive s’insérer dans le vers suivant ; nous avons donc choisi dans la transcription de le laisser ainsi isolé 8. jeunes est une lecture conjecturale 9. lueurs est une lecture conjecturale 10. ce vers et les trois suivants sont écrits dans la marge de gauche, de biais, sauf le dernier mot du quatrième de ces vers (ressentiment) qui, faute de place se trouve dans l’interligne précédant le vers qui commence par tyrannisés 11. on pourrait éventuellement lire assurés, qui s’accorderait alors avec quotas 12. ce vers et les quatre suivants sont écrits de biais en montant 13. dans le manuscrit, la conjonction mais est, comme souvent, abrégée en ms 14. captieuseté n’est pas un mot créé par le poète ; même si les dictionnaires actuels ne le répertorient pas nous l’avons trouvé dans le volume II du Littré en sept volumes éditée chez Jean-Jacques Pauvert en 1956 : « qualité de ce qui est captieux » ; en ligne, quelques dictionnaires comme le Wikitionary (https://fr.wiktionary.org/wiki/captieuset%C3%A9) enregistrent ce mot, et nous l’avons trouvé, en outre, dans deux ouvrages anciens sous la forme “captieusité” : et 15. on pourrait éventuellement lire fonds 16. ce vers et les trois suivants sont écrits dans l’étroite marge de droite de la page, dans le sens perpendiculaire à celui du corps du poème, sur deux lignes tournées vers l’extérieur, le premier de ces quatre vers est séparé du deuxième par une petite flèche et le deuxième du troisième par un espace ; le quatrième vers est écrit en dessous des trois derniers mots du précédent, comme nous l’avons transcrit ici 17. dans le manuscrit, ce vers est réécrit par-dessus à l’identique 18. les quatre mots, que nous lisons grelot à gros lot, sont écrits attachés, manifestement de façon volontaire 19. ce vers est écrit dans le prolongement des trois précédents (cf. la note 16 ci-dessus), mais dans l’étroite marge supérieure, dans le même sens que le celui du corps du poème, sur une seule ligne tournée vers l’extérieur 20. ce vers et les deux suivants sont écrits tout en haut de la page dans le même sens que le celui du corps du poème, sur trois lignes tournées vers l’intérieur ; il nous a semblé qu’ils concluaient le texte, vu l’espace qui les sépare de ce que nous avons considéré comme le début du poème, placé un peu avant le milieu de la page, après le dessin de la voie ferré stylisée indiqué dans la note 1 ci-dessus en outre, il convient de noter l’absence manifeste des pronoms personnels sujets ou d'un article pluriel, défini ou indéfini, en début de vers 21. dans le manuscrit, le mot toute est, comme souvent, abrégé en tte 22. dans le manuscrit, la forme verbale jettent est abrégé en jtt éric meyleuc inédit © ayants-droit d'Éric Meyleuc
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