Pedro Vianna, avec Éric Meyleuc absent-présent, propose
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depuis l’aubade jusqu’à la sérénade1 de l’attente vaine2 je me remords en regrets3 aux quatre sangs dans la peau en fleur4 du pore fermé aux nerfs tendus5 empêchant6 l’ouverture des pores en mal7 de sudations dilatoires8
d’aube en sérénanade9 l’attente vaine ou pas10 assis11 dans le poème12 ou pas13 chercher14 la cure15 se16 découvrir17 le dos crade18 ses cheveux19 souillés20 de remords en regret21
ta fille est le fruit22 de l’éducation que tu lui as donnée et aussi de la société de merde23 narcissique et aliénante24
nota bene 1. ce poème est écrit, en deux colonnes, à l’encre bleue pour la première (première strophe), ainsi que pour la troisième strophe, et à l’encre noire pour le début de la seconde (deuxième strophe), dans la moitié inférieure du verso d’une feuille de brouillon au format A4, dont le recto contient ce qui semble être une version de travail imprimée du poème numéroté 144 de la section Les autres poèmes d’Éric Meyleuc de Poésie pour tous, lequel est daté du 2 mai 2016, cette version de travail semblant être celle du 28 août de la même année, ce qui indiquerait le terminus post quem de l’écriture du poème ; dans la marge de gauche de chacune des deux colonnes, à mi-hauteur, figure un dessin quelque peu géométrique ; par ailleurs, dans un premier temps, le poète avait écrit d’Aubade en sérénade, puis il a barré, d’une part, le d’ et, d’autre part, l’en pour écrire dans l’interligne inférieur, en dessous des mots barrés, respectivement depuis l’ et jusqu’à 2. dans un premier temps, le poète avait écrit de la vacuité, puis il a barré les mots la vacuité et écrit la suite telle que nous la transcrivons ici 3. dans un premier temps, le poète avait commencé ce vers par qui, un mot qu’il a barré, probablement immédiatement, pour écrire je me morfonds en regrets / qui me remordent [lecture conjecturale] aux quatre sangs, puis il barré le pronom je et la forme verbale morfonds, de même que les mots qui me, et a indiqué, au moyen d’une coche dont la pointe est placée sous la forme verbale morfonds, que celle-ci devait être remplacée par remords, le “s” de la première personne étant écrit par-dessus la terminaison “ent” de remordent ; le poète ayant oublié de réécrire le pronom je, ici nécessaire, nous l’avons ajouté 4. dans un premier temps, le poète avait écrit ce qui nous paraît être la fleur d’acné y suivi d’un d isolé ou alors la fleur décore suivi d’un y puis d’un d isolé ; quoi qu’il en soit, tous ces mots ont ensuite été barrés ; il semblerait également que le poète aurait envisagé d’écrire d’où il, ce dernier mot étant écrit dans l’interligne supérieur, pour finalement barrer ces mots et écrire, dans l’interligne inférieur, dans la, donnant ainsi au vers la forme que nous transcrivons ici 5. il semblerait que, dans un premier temps, le poète avait écrit avec des nerfs tendus, pour ensuite transformer avec des en aux ; par ailleurs, dans le manuscrit, suivent sept vers barrés : dans l’attente / de la dilatation / libératrice / fermentant dans les pores / en sudation / de la dilatation / libératrice 6. ce vers et les deux suivants sont écrits à gauche des cinquième, sixième et septième vers barrés (cf. la note précédente) 7. il semblerait que, avant d’écrire en mal, le poète avait écrit enfin dilatés, des mots qu’il a barrés pour écrire à la suite rétractés, mot qu’il a également barré pour enfin écrire en mal 8. après ce vers, le poète avait écrit à la ligne suivante libératrices, puis il a barré ce mot 9. dans le manuscrit, ce mot est nettement écrit comme cela : sérénanade, ce qui semble être une plaisanterie du poète, calquée sur la répétition enfantine d’une syllabe ; toutefois, nous ne pouvons pas totalement exclure l’hypothèse d’un “dérapage” du stylo et que l’intention du poète eût été d’écrire simplement sérénade ; par ailleurs, notons que ce vers est le premier de la deuxième colonne du texte 10. la lecture de ce vers et des six suivants est en grande partie conjecturale, comme on pourra se rendre compte en lisant dans les notes suivantes les diverses lectures possibles de certains mots ; globalement, nous avons fait les choix qui nous ont paru donner une certaine cohérence à l’ensemble, mais à chaque fois avec beaucoup d’hésitation ; tout d’abord, au lieu de ou pas, on pourrait lire auprès, mais il nous a semblé que la suite n’aurait pas alors eu de sens 11. on pourrait également lire aussi ou ainsi 12. dans le poème est une lecture très conjecturale, mais la seule que nous ayons pu concevoir ; si elle est correcte, la préposition dans serait, comme souvent, abrégée en ds 13. là encore, on pourrait lire auprès, mais, de nouveau, il nous a semblé que la suite n’aurait pas alors eu de sens 14. dans un premier temps, le poète avait écrit trouver, puis il a barré ce verbe et écrit juste en dessous chercher 15. on pourrait également lire l’acné ou l’amour 16. on pourrait aussi lire s’en 17. on pourrait également lire retrouver 18. on pourrait aussi lire la mascarade ou la discorde 19. on pourrait également lire ses chemins 20. dans un premier temps, le poète avait écrit un mot qui pourrait être mouillés, puis il l’a barré et écrit juste en dessous souillés 21. on pourrait aussi lire du remords au regret ou encore le remords en regret, voire le remords au regret 22. à partir d’ici, le texte est de nouveau écrit à l’encre bleue, sans que nous puissions savoir s’il a été écrit au même moment que les vers de la première colonne, avant tout le poème ou après celui-ci ; en outre, nous ne pouvons pas être certain que ce passage est relié au poème ; néanmoins, nous avons choisi de le reproduire ici, car aucun trait ni aucun signe ne sépare ces six derniers vers du reste du poème, alors que, chaque fois que le poète écrivait sur un même support différents poèmes ou réflexions indépendants les uns des autres, chacun était, d’une manière ou d'une autre, clairement délimité 23. dans un premier temps, après le mot merde, le poète avait écrit dans laquelle, puis, probablement immédiatement, il a barré ces mots pour conclure le poème à la ligne suivante 24. aliénante est une lecture conjecturale ; peut-être pourrait-on lire décadente, bien que la première lettre du mot ne ressemble à aucune des formes du “d” manuscrit du poète éric meyleuc inédit © ayants-droit d'Éric Meyleuc
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