pourquoi mettre1
un coup d’arrêt
à ce2
qui en soi n’a pas de fin
l’unité3
de sa condition d’être multiple4
mieux se connaître
une barque naviguant5
sous le soleil caché6
de l’immobilité morbide
nota bene
1 ce poème est écrit au crayon noir
sur le recto d’une feuille blanche issue d’un bloc-notes au format 7,4 cm x 14,7
cm, dont le verso est resté vierge ;
après le poème, une ligne courbe
tracée verticalement à gauche du texte va du milieu au bas de la page ;
certains indices laisseraient
supposer que ce poème est postérieur au 11 octobre 2005
(cf. la note 1 sous le poème
numéroté 32 dans la présente section
de Poésie pour tous)
2. dans le manuscrit, nous lisons de
façons très nette cet ; néanmoins, compte tenu du vers suivant,
écrit sans aucune rature tel que nous
le transcrivons ici, nous pouvons supposer
que le poète avait une autre idée en
tête, mais qu’il a changé d’avis en écrivant,
oubliant cependant de transformer le
démonstratif cet en ce ; nous corrigeons
3 dans le manuscrit, les mots
l’unité sont écrits dans l’interligne supérieur, de biais en montant, en
commençant dans la marge de gauche
4. souligné dans le manuscrit, le mot
multiple est écrit dans l’interligne inférieur, sans aucun doute en
raison du manque de place à la fin de la ligne
5. dans le manuscrit, les mots
barque naviguant / sous sont réécrits par-dessus à l’identique
6. d’abord, le poète avait écrit
cachant, mot que, probablement immédiatement vu la suite, il a barré pour
écrire caché juste au-dessus
éric meyleuc
inédit
© ayants-droit d'Éric Meyleuc
