Pedro Vianna, avec Éric Meyleuc absent-présent, propose
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un pin lambert1 sans pignon port du collet sel baïa2 (sel de la baie) la baie le sel n’y est3 envasée plus ça manque de2 la4 sincérité2 :
de la méchanceté5 le sel de la2 baie de quel (côté)6 vient7/2 est2 la méchanceté
d’où8 vient cette altérité de l’être ce manque de sincérité cette méchanceté
de l’orgueil certainement2 l’orgueil blessé2 / gouvernail de l’esprit9 qui10 n’a pas su dépasser le cap de l’enfance titillée insensément
sincérité ne peut pas être méchante et il n’y a pas de sincérité dans11 l’orgueil qui a besoin de sa cour de délateurs12 drôlateurs13 laudateurs conseiller14 intéressé par son propre orgueil un petit cercle se forme de petits orgueils qui s’autocongratulent et ne donnent pas d’espace2 à la nouveauté incongrue2 à cet entrisme15 florilège2 digne de l’entre-soi16
Difficulté de se sentir2 exister2 exempte de don de soi pour sceller l’amitié et non2 l’adulation.2
nota bene 1. ce poème est écrit à l’encre bleue sur le verso d’une feuille et le recto de la suivante, les deux issues d’un carnet de notes à spirale au format 11,4 cm x 18 cm, aux pages de couleur blanche contenant des poèmes, des réflexions diverses, des notes prises à partir de lectures, le tout écrit entre le début de 2010 et le début de 2017 ; aucune date d'écriture n’est indiquée, mais le recto de la première feuille contient l’embryon du poème numéroté 129 dans la section Les autres poèmes d’Éric Meyleuc de Poésie pour tous, lequel le poète a daté du 23 août 2015 et dont le dernier vers est écrit tout en haut du verso où commence le poème transcrit ici, qui est précédé d’un trait horizontal ; cela indique donc que cette date est le terminus post quem de l'écriture du poème ; en outre, une série d’éléments concrets qui apparaissent dans le texte nous conduit à situer l’écriture du poème au cours de la période du 25 au 28 septembre 2015, lors de notre séjour aux Moutiers-en- Retz, en vue de notre participation au 7e festival Automne de la poésie, qui se tenait à la chapelle de Prigny le 26 septembre ; quelques traits et dessins aux formes irrégulières accompagnent ça et là le texte ; quand cela nous a semblé pertinent, nous l’avons indiqué 2. dans le manuscrit, ces mots, comme tous les mots, groupes de mots ou vers qui, par la suite, sont suivis de ce même numéro d’appel de note, sont réécrits par-dessus à l’identique 3. pour ce vers et le suivant, nous avons tâché de reproduire la manière dont se présente le manuscrit, avec, à gauche, les mots qui figurent à gauche d’une sorte de triangle aux lignes plutôt courbes pointant vers le bas et empli d’hachures horizontales, à droite ceux qui figurent entre ce même triangle et un autre semblable 4. dans le manuscrit, l’article la est écrit dans l'interligne supérieur juste au-dessus de l'espace entre les mots de et sincérité, sans que de ait été barré 5. les mots de la méchanceté sont écrits de manière compressée à gauche du vers, le “a” de l’article la étant même recouvert par le “m” de méchanceté ; ces mots ont probablement été ajoutés à un moment ou à un autre de l’écriture du texte 6. dans le manuscrit, le mot côté, avec les accents clairement indiqués, est mis entre parenthèses ; par ailleurs, dans un premier mouvement, le poète avait écrit quelle, ce qui laisse penser que, au départ, il avait écrit de quelle côte, mais après avoir changé d’avis il aurait ajouté l’accent aigu en oubliant de transformer quelle en quel ; nous corrigeons 7. dans le manuscrit, le mot vient est écrit dans l'interligne supérieur, délimité par une coche dont la pointe se situe entre les mots côté, mis entre parenthèses (cf. la note précédente), et est, sans que ce dernier ait été barré 8. sans doute les mots d’où / vient / cette altérité / de l’être ont-ils été écrits dans un deuxième temps, car ils figurent dans la marge de gauche, de façon légèrement compressée, la dernière ligne étant à la même hauteur que la suite : ce manque… ; par ailleurs, des traits horizontaux légèrement ondoyants apparaissent avant et après cette strophe, le deuxième traversant deux sortes d’ellipses concentriques la plus petite contenant une demi-ellipse qui, les traits étant renforcés, dessine comme une flèche 9. dans le manuscrit, figure cette barre incliné entre les mots blessé et gouvernail, ce dernier, ainsi que de l’esprit étant écrits sur deux lignes légèrement de biais en montant 10. ce vers et les quatre suivants semblent avoir été écrits dans un deuxième temps ; ils figurent de biais, dans la marge de gauche, séparés des vers qui suivent par une ligne courbe irrégulière qui paraît indiquer qu’ils se placent avant insensément 11. dans le manuscrit, la préposition dans est, comme souvent, abrégée en ds 12. dans le manuscrit, une flèche part à droite de délateurs et sa pointe va jusqu’à la fin du mot laudateurs, ce qui pourrait indiquer une intention d’intervertir les deux mots 13. le mot drôlateurs est très clairement écrit, ce qui semble indiquer la volonté du poète de créer ce néologisme à partir de l’adjectif “drolatique”, de manière à rimer avec les deux autres 14. ce vers et les cinq suivants semblent avoir été écrits dans un deuxième temps ; ils figurent de biais, dans la marge de droite, séparés du vers qui suit par une ligne courbe irrégulière qui paraît indiquer qu’ils se placent avant lui ; l’accord au singulier indique que ces vers se réfèrent à sa cour 15. dans un premier temps, le poète avait écrit ce florilège, puis il a transformé le démonstratif ce en cet et ajouté dans interligne inférieur le mot entrisme, délimité par une coche dont la pointe se place entre cet et florilège 16. les mots digne de l’entre-soi semblent avoir été écrits dans un deuxième temps et ils sont encadrés par les extrémités d’une sorte d’entonnoir pointant vers le bas, rempli de traits horizontaux ondulés éric meyleuc inédit © ayants-droit d'Éric Meyleuc
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