Pedro Vianna, avec Éric Meyleuc absent-présent, propose
La rubrique Poèmes du mois de ce site créé le 14 avril 2001 a déjà publié 2 538 poèmes de 177 poètes de 31 origines nationales, sans compter ceux de P. Vianna Et la fête continue ! Bonne navigation ! pour accéder directement à l'ensemble des recueils de P. Vianna (texte intégral au format ".pdf") cliquez sur RECUEILS (PDF) ET RÉFÉRENCES DE PUBLICATIONS DE P. VIANNA ET DE É. MEYLEUC et pour connaître ses prochaines activités artistiques cliquez sur |
se libérer du temps de la1 consommation2
nota bene 1. ce distique est écrit au crayon noir dans le premier cinquième de la cent-soixantième-cinquième page écrite d’un livre de notes offert au poète lors du 27e Salon du livre de Paris, en mars 2007 (le pays à l’honneur était l’Inde), au format 13,5 cm x 19,6 cm, relié en « toile Monceau Cachemire sur GTI », contenant 200 pages non lignées (dont six pages de garde et de crédits, deux au début et quatre à la fin), soit 100 feuilles, de couleur blanche, au format 12,7 cm x 18,7 cm, mais dont les deux premières feuilles ont été arrachées probablement avant de servir ; ce livre de notes contient un grand nombre de poèmes, des réflexions diverses, des aide-mémoire, des notes personnelles, des notes prises à partir de lectures, le tout écrit entre la fin de 2010 et le 20 octobre 2014, la presque totalité des textes étant datés ; le dernier texte daté, qui figure dans la cent-quatre-vingt-sixième page écrite du livre, est précédé de la mention le 20/10/2014 ; le distique que nous transcrivons ici n’est pas daté ; néanmoins, d’une part, il est postérieur à une sorte de récit intitulé Scène de la vie quotidienne, qui reprend sous forme de réflexion une scène vécue dans un supermarché et qui occupe les quatre derniers cinquièmes de la cent-cinquante-quatrième page du livre de notes ainsi que la totalité des deux pages suivantes, la date 17/01/2014 étant inscrite entre le titre et le récit ; d’autre part, il est antérieur à une note de réflexion au sujet du film Philadelphia de Jonathan Demme, laquelle occupe les deux derniers tiers de la cent-soixante-septième page du livre de notes et est précédée de la date 25/02/2014 ; aucun des textes figurant entre le récit et la note n’est daté ; nous pouvons donc situer l’écriture du poème transcrit ci-dessus entre les deux dates indiquées ; il convient cependant de considérer que la totalité de la cent-soixante-quatrième page du livre de notes est occupée par l’embryon du poème numéroté 64 dans la section Les autres poèmes d’Éric Meyleuc de Poésie pour tous, dont la version finale est datée par le poète du 9 février 2014 ; mais il est possible que cet embryon de poème soit antérieur à la date indiquée dans sa version définitive, ce qui nous empêche d’affirmer que le distique transcrit ici est postérieur à cette dernière date ; notons par ailleurs que, dans le manuscrit, le soulignement des mots tel que nous l’avons transcrit ici est fait au stylo bleu, apparemment le même qui a servi à l’écriture de la remarque et de la note auxquelles nous faisons référence par la suite ; le distique est bordé à gauche d’un trait vertical tracé avec le même stylo bleu ; il convient également de noter que le distique semble avoir été écrit avec le même crayon noir que l'embryon de poème mentionné ci-dessus signalons également que le distique est séparé par un trait droit, tiré au crayon noir et légèrement oblique, de la remarque suivante, écrite à l’encre bleue et qui occupe le deuxième cinquième de la page : cf. les voleurs de temps de Machado / Poèmes du mois / 14 février ; il s’agit d’une référence au poème de Carlos Machado Comércio (Commerce), extrait du recueil Pássaro de vidro (Oiseau de verre) et traduit du portugais du Brésil par nos soins, lequel a été publié dans la section Poèmes du mois de Poésie pour tous du 15 février au 14 mars 2014, ce poème étant comprar tempo / em barras / — como ouro / ou sabão — / e estocá-lo / nos armazéns / da cobiça // instituir / o próspero / comércio / da eternidade // e abrir as / portas / para nova / e concorrida / profissão: / ladrão / de tempo (acheter du temps / en barre / — comme de l’or / ou du savon — / et le stocker / dans les entrepôts / de la convoitise // instituer / le commerce / prospère / de l’éternité // et ouvrir les / portes / à une profession / nouvelle / et recherchée : / voleur / de temps) ; enfin, il convient d’indiquer que la remarque mentionnée ci-dessus est séparée par un trait droit légèrement oblique d’une note de réflexion écrite à l’encre bleue et qui occupe les trois derniers cinquièmes de la page ainsi que le premier cinquième de la cent-soixantième-sixième du livre de notes ; cette notre porte sur l’argent et les hiérarchies sociales ; 2. dans le manuscrit, le mot consommation est abrégé en cons° éric meyleuc inédit © ayants-droit d'Éric Meyleuc Retour en haut de la page |
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