Pedro Vianna, avec Éric Meyleuc absent-présent, propose
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Histoires d’amour avortées1 enfermées dans une imagination qui ne sait2 pas s’ouvrir une porte de sortie sur3 le monde vers la concrétisation je parle de l’amour en général tout ce sur quoi peut se porter4 l’amour et se ramène en fait au délicat et précieux cas particulier5 amour de soi qui donne envie d’aller vers les autres et de concrétiser ses amours ses actes d’amour le problème c’est que les autres renvoient cette même6 image et un manque de confiance en soi surtout les personnes d’un certain âge ou d’un âge certain la quarantaine passée quoi comme7 moi-même En fait tous les rejetés pas dans la norme8 d’un monde conventionnel sectaire ou de mondes constamment enclos9 ces renégats10 des jeux11 de la réussite sociale ces ratés ces perdants qui ne veulent pas être des gagnants être révoltés qui passé un certain âge ne sont12 toujours pas rentrés dans le rang ça en devient obscène13 dégoûtant à plus14 ou moins vouloir encore faire la révolution ce n’est pas raisonnable remettre en cause15 les fondements primitifs de la société c’est décadent16 c’est malsain pathologique17 pernicieux destructif oui ! oui ! oui ! détruisons tout ce qui nuit18 à19 l’épanouissement de la confiance en soi et20 de l’amour
nota bene 1. à part les modifications à l’encre noire indiquées dans les notes ci-dessous, ce poème est écrit à l’encre bleue dans le dernier quart de la quarante-sixième page écrite ainsi que dans la totalité de la quarante-septième et de la quarante-huitième d’un livre de notes offert au poète lors du 27e Salon du livre de Paris, en mars 2007 (le pays à l’honneur était l’Inde), au format 13,5 cm x 19,6 cm, relié en « toile Monceau Cachemire sur GTI », contenant 200 pages non lignées (dont six pages de garde et de crédits, deux au début et quatre à la fin), soit 100 feuilles, de couleur blanche, au format 12,7 cm x 18,7 cm, mais dont les deux premières feuilles ont été arrachées probablement avant de servir ; ce livre de notes contient un grand nombre de poèmes, des réflexions diverses, des aide-mémoire, des notes personnelles, des notes prises à partir de lectures, le tout écrit entre la fin de 2010 et probablement la fin d’octobre 2014, la presque totalité des textes étant datés ; le dernier texte daté, qui figure dans la cent-quatre-vingt-sixième page écrite du livre, est précédé de la mention le 20/10/2014 ; le poème que nous transcrivons ici est précédé de la date le 27 mars 2011 notons, par ailleurs que la moitié supérieure de la quarante-sixième page du livre de notes contient la fin du brouillon du poème numéroté 152 dans la section Les autres poèmes d'Éric Meyleuc de Poésie pour tous, dont le début occupe la totalité de la quarante-cinquième page écrite du livre, précédé de la date 20 mars [2011] en outre, il est suivi dans le livre de notes du brouillon du poème numéroté 58 dans la section Les autres poèmes d'Éric Meyleuc de Poésie pour tous, lequel occupe la totalité de la quarante-neuvième page du livre et est précédé de la date le 28 mars 2011, soulignée 2. il semblerait que, dans un premier temps, le poète avait écrit qui ne sens pas, puis que, à l’encre noire, il a transformé sens en sait 3. il semblerait que, dans un premier mouvement, le poète avait écrit de sortie dans, mais que, immédiatement, encore à l’encre bleue, il a transformé dans en sur 4. dans un premier temps, le poète avait écrit l’amour sur tout ce que peut se porter, puis il a barré l’amour sur et que, pour écrire sur quoi, encore à l’encre bleue, juste au-dessus du pronom relatif 5. les mots cas particulier ont été ajoutés à l’encre noire 6. dans le manuscrit, même est, comme souvent, abrégé en un “m”, surmonté d’un accent circonflexe 7. dans le manuscrit, comme est, comme souvent, abrégé en un “c”, surmonté d’un trait 8. dans le manuscrit, ce vers est écrit dans l’interligne au stylo noir ; il convient de noter que, dans un premier temps, le poète avait pensé l’intercaler après le vers d’un monde conventionnel, car il avait commencé à écrire à cet endroit, aussi à l’encre noire, ce nouveau vers : pas dans la nor, mais il a barré ces mots pour écrire le vers complet là où nous le transcrivons 9. les mots de mondes constamment enclos ont été ajoutés au stylo noir à la suite du mot sectaire, écrit initialement à l’encre bleue et isolé dans une ligne ; notons que constamment enclos est une lecture très conjecturale ; à la place de constamment peut-être serait-il possible de lire ouvertement et au lieu d’enclos nous aurions pu lire clos, des lectures qui resteraient malgré tout conjecturales tant ces deux mots sont difficiles à lire 10. ce vers et les sept suivants ont été ajoutés au stylo noir dans la marge de gauche, le premier vers étant écrit à la hauteur de l’interligne qui suit le vers précédent ; toutefois, dans un premier temps, cet ajout commençait par le vers ces rejets, placé à la hauteur du vers qui passé un certain âge, mais que le poète a barré pour écrire juste au-dessus ces renégats, ce dernier mot résultant d’une lecture en partie conjecturale 11. il semblerait que, dans un premier temps, le poète avait écrit de la / réussite, puis il a transformé de la en des jeux et a repris de la de biais en montant avant le début du vers et a ajouté l’adjectif sociale dans l’interligne inférieur, légèrement décalé à droite 12. les mots ne sont ont été écrits au stylo noir par-dessus un ou deux mots devenus ainsi illisibles 13. dans un premier temps, le poète avait écrit, au stylo bleu, ont un aspect obscène, puis, au stylo noir, il a barré les mots ont un aspect et a écrit dans l’interligne supérieur ça en devient 14. dans le manuscrit, plus est, comme souvent, abrégé en + 15. dans le premier jet du poème, les mots en cause étaient soudés ; ensuite, au stylo noir, le poète a mis une barre verticale entre les deux mots et, toujours en noir, a réécrit cause par-dessus 16. dans un premier temps, le poète avait écrit de la société / décadente, ce dernier mot étant placé juste en dessous du mot société du vers précédent, puis, à l’encre noire, il a ajouté c’est devant décadente, sans rien barrer car le “e” final de l’adjectif était, comme souvent, à peine formé 17. dans un premier temps, ce vers était suivi du vers décadent, écrit au stylo bleu ; le poète l’avait barré, encore à l’encre bleue 18. dans un premier temps, le poète avait écrit [un mot illisible] tout ce qui empêche, puis, encore au stylo bleu, il a barré le premier mot, de telle façon qu’il est devenu illisible, et à écrit dans la marge de gauche détruisons ; dans un deuxième temps, au stylo noir, il a barré empêche et a écrit juste au-dessus nuit 19. dans le manuscrit, à est ajouté au stylo noir à la suite de la dernière modification indiquée dans la note précédente 20. dans le manuscrit, et est ajouté au stylo noir éric meyleuc inédit © ayants-droit d'Éric Meyleuc
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