Pedro Vianna, avec Éric Meyleuc absent-présent, propose
La rubrique Poèmes du mois de ce site créé le 14 avril 2001 a déjà publié 2 529 poèmes de 177 poètes de 31 origines nationales, sans compter ceux de P. Vianna Et la fête continue ! Bonne navigation ! pour accéder directement à l'ensemble des recueils de P. Vianna (texte intégral au format ".pdf") cliquez sur RECUEILS (PDF) ET RÉFÉRENCES DE PUBLICATIONS DE P. VIANNA ET DE É. MEYLEUC et pour connaître ses prochaines activités artistiques cliquez sur |
un vide de vie1 dans la vision de l’autre que l’on s’obstine à faire l’objet de nos désirs qui d’une manière ou d’une autre dans l’absence présente le présent indifférent ne nous lâche pas ne faudrait-il pas considérer l’autre comme2 autre (qu’une)3 chose qu’un objet de désir mais comme un autre vide à remplir libre à chacun de choisir en concertation avec l’autre vide la façon dont il(s) entend(ent) le mot remplir (il ne s’agit) non pas (d’)une simple4 interpénétration les vides qui s’interpénètrent ne donnent qu’un ensemble vide il ne s’agit pas de nihilisme il s’agit bien au contraire5 de trouver l’essence6 de la vie libérer les sens donner du7 corps à la pensée lui donner des ailes de la joie de vivre
nota bene 1. à part les ajouts au crayon noir indiqués dans la note 4 ci-dessous, ce poème est écrit au feutre fin bleu dans les deux derniers tiers de la dix-huitième page écrite, les deux derniers tiers de la dix-neuvième, précédé de la mention suite 20 janvier (après un court poème daté du 21 janvier, qui occupe le premier tiers de cette page et est numéroté 166 dans la présente section de Poésie pour tous) et le premier cinquième de la vingtième d’un livre de notes offert au poète lors du 27e Salon du livre de Paris, en mars 2007 (le pays à l’honneur était l’Inde), au format 13,5 cm x 19,6 cm, relié en « toile Monceau Cachemire sur GTI », contenant 200 pages non lignées (dont six pages de garde et de crédits, deux au début et quatre à la fin), soit 100 feuilles, de couleur blanche, au format 12,7 cm x 18,7 cm, mais dont les deux premières feuilles ont été arrachées probablement avant de servir ; ce livre de notes contient un grand nombre de poèmes, des réflexions diverses, des aide-mémoire, des notes personnelles, des notes prises à partir de lectures, le tout écrit entre la fin de 2010 et probablement la fin d’octobre 2014, la presque totalité des textes étant datés ; le dernier texte daté, qui figure dans la cent-quatre-vingt-sixième page écrite du livre, est précédé de la mention le 20/10/2014 ; le poème que nous transcrivons ici est précédé de la date 20 janvier [2011] 2. dans le manuscrit, comme est, comme souvent, abrégé en un “c” surmonté d’un accent circonflexe 3. dans le manuscrit, les mots qu’une [lecture quelque peu conjecturale] sont écrits entre parenthèses après la fin du vers, sur la même ligne, accompagnés d’une flèche qui part de la parenthèse ouvrante et dont la pointe est placée entres les mots autre et chose ; peut-être l’intention du poète était d’écrire comme autre chose qu’une chose, mais ce n’est là qu’une hypothèse… 4. dans un premier temps, le poète avait écrit il ne s’agit pas d’une simple, puis, au crayon noir, il a ajouté les parenthèses ainsi que, dans l’interligne supérieur, non, délimité par une coche dont la pointe se place entre la première parenthèse fermante et pas, comme si le poète n’avait pas encore arrêté son choix entre il ne s’agit pas d’une simple et non pas une simple 5. les mots au contraire sont écrits dans l’interligne inférieur, délimités par une coche dont la pointe se place entre bien et de, sans que nous puissions savoir si cet ajout est antérieur, postérieur ou concomitant à la modification indiquée dans la note suivante 6. dans un premier temps, le poète avait écrit donner sens, puis il a barré ces mots et a écrit en dessous trouver l’essence (cf. la note précédente) 7. dans le manuscrit, du est écrit dans l’interligne supérieur juste au-dessus de l’espace entre donner et corps éric meyleuc inédit © ayants-droit d'Éric Meyleuc Retour en haut de la page |
|