frappé de limpidité fraternelle1
par l’éclair de la réflexion2
nota bene
1. ce distique, est écrit au feutre
fin
bleu dans le tiers inférieur du verso d’une fiche de demande de prêt, au
format 9,6 cm x 16,8 cm, non remplie,
de la bibliothèque universitaire où travaillait le
poète ; dans ce verso et dans les deux premiers tiers du recto de la fiche,
figure l’embryon du
poème numéroté 101 dans la section
Les autres poèmes d’Éric Meyleuc de
Poésie pour tous, lequel est daté du 26 janvier 2005,
ce qui indique le terminus poste
quem de l’écriture du distique et qui a une forte probabilité de
correspondre à la date où il a été écrit,
le feutre ayant servi à l’écriture
des deux textes, le distique et l'embryon de poème, étant en apparence le même ;
le distique est séparé de la fin de
l’embryon de poème par un rectangle qui l’encadre, tracé au stylo noir ;
quelques formes aux traits courbes
irréguliers figurent sur le verso de la fiche
par ailleurs, il faut noter que, dans
un premier temps, le poète avait écrit frappé de beauté [lecture
conjecturale] fraternelle,
puis il a barré de plusieurs traits
dans différents sens le mot que nous lisons beauté et a écrit juste
au-dessus limpidité ;
ensuite, il avait écrit en dessous de
fraternelle un mot qu’il a barré d'une façon qui le rend pratiquement
illisible
2.
il nous semble que, dans un premier
temps, le poète a écrit l’éclair, puis qu’il a ajouté par en début
de vers,
probablement après avoir modifié le
premier vers, car ce mot et le premier vers ont été “renforcés” ;
ensuite, le poète a barré les mots
l’éclair et a écrit, à la ligne suivante, la limpidité du tableau,
des mots qu’il a barrés pour écrie en
dessous l’éclair de la réflexion
éric meyleuc
inédit
© ayants-droit d'Éric Meyleuc
