Pedro Vianna, avec Éric Meyleuc absent-présent, propose
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plus ça va1 et plus on s’en préoccupe du temps lui dont on ignorait jusqu’à l’existence nous apparaît maintenant de plus2 en plus2 insupportable à notre corps qui s’irrite aux variations de ces changements3 de cycles rallongeant les froids, les chauds, accélérant les saisons tout4 en rallongeant leur passage5
désagréments vérités inhabituelles à ce temps qui n’en finit pas de se raccourcir et se concentrer sur les aléas du monde qui va jusqu’à souhaiter sa disparition, sa mort pour qu’il nous laisse vivre en paix ca qui arrive au bout du compte
nota bene 1. ce poème est écrit à l’encre noire sur le recto de deux feuilles blanches au format 7,5 cm x 11 cm, probablement issues d’un bloc-notes ; le verso des deux feuilles est vierge ; aucun indice ne permet d’établir une période pour l’écriture de ce poème 2. dans le manuscrit, dans les deux occurrences, plus est abrégé en + 3. dans le manuscrit, changements est abrégé en chgt 4. dans le manuscrit, tout est abrégé en tt 5. dans le manuscrit, peut-être pourrait-on lire re-passage éric meyleuc inédit © ayants-droit d'Éric Meyleuc Retour en haut de la page |
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