Pedro Vianna, avec Éric Meyleuc absent-présent, propose
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ronds d’eau pour quatre uns présents-absents1 vie sensuelle2 des vagues moyens3 de l’absence4 étayant5
siphon aspirant6 de l’absence7 désenvoûtant le vague
libérée la vague de l’absence
souffle égayé desséché épuisé
nota bene 1. ce poème est écrit à l’encre bleue sur le verso d’un rectangle de papier au format A6 découpé dans une feuille de brouillon ; le texte est écrit dans le sens du format “paysage” ; aucun indice ne permet de déterminer la période d’écriture de ce poème ; néanmoins, il est à rapprocher du poème numéroté 76 dans la section Les autres poèmes d’Éric Meyleuc de Poésie pour tous, lequel porte la date du 10 janvier 2014 et dans lequel nous trouvons, d’une part, le vers ronds d’eau pour quatre uns (avec un développement qui permet de comprendre le sens de quatre uns) et, d’autre part, le jeu avec les différents sens du mot vague ; cela étant, rien ne permet de déterminer la chronologie relative des deux poèmes ni d’affirmer qu’ils ont été écrits au cours d’une même période ; par ailleurs, dans le manuscrit, les vers sont écrits d’une façon nettement destinée à évoquer les mouvements de l’eau ; en outre, dans la marge de gauche, à la hauteur des deuxième et troisième vers ainsi que de la ligne laissée en blanc qui les suit, on trouve un dessin représentant un bonhomme stylisé, puis, en dessous, dans l’espace laissé en blanc par le décalage des deux vers, figure un rectangle rempli — les rayures semblant recouvrir des mots barrés mais illisibles — surmonté d’un autre rectangle perpendiculaire, aussi plein, le tout pouvant faire penser à un bateau avec son mât ou à un bâtiment avec sa cheminée et vers lequel convergent divers traits horizontaux et verticaux approximativement parallèles dans leur catégorie ; enfin, les trois derniers vers sont séparés les uns des autres par de longs traits horizontaux ondulés et de petits traits droits qui suggèrent des mouvements de l’eau 2. les deux mots que nous lisons vie sensuelle sont presque effacés, notamment le premier, les trois dernières lettres du deuxième mot étant cependant parfaitement lisibles ; il ne semble pas que le poète ait effacé ces mots, mais que cet effacement soit le résultat d’une défaillance du stylo combinée à l’effet du temps (cf. la note 5 ci-dessous) 3. moyens est une lecture quelque peu conjecturale 4. les mots de l’ sont écrits dans l’interligne inférieur, le premier sous moyens et l’ sous l’espace qui sépare les mots moyens et absence 5. dans le manuscrit, le gérondif étayant est réécrit par-dessus, à l’identique ; il paraît ne se rattacher à rien ; toutefois, comme il est écrit juste en dessous des mots presque effacés indiqués dans la note 2 ci-dessus, on pourrait imaginer que le poète ait envisagé de possibles lectures différentes sans avoir tranché ; cette hypothèse est renforcée par l’ajout de de l’ dans le deuxième vers (cf. la note 4 ci-dessus) 6. dans le manuscrit, il semblerait que ce vers est précédé de quelques mots barrés par le poète au moyen d’un dessin (cf. la dernière partie de la note 1 ci-dessus) et qui sont illisibles ; de même, après le mot aspirant, un ou des mots, barrés par un grand nombre de traits, sont illisibles 7. dans le manuscrit, les mots de l’absence sont réécrits par-dessus, à l’identique ; il en est de même pour les mots le vague dans le vers qui suit ; il convient de noter que ces mots, de l'absence, étaient précédés d’un ou des mots que le poète a barrés au moyen d’un grand nombre de traits, les rendant ainsi illisibles ; enfin, le fait que les deux derniers mots du vers suivant aient été aussi réécrits par-dessus, peut suggérer que le poète a voulu créer une double lecture, la première rattachant de l’absence à siphon aspirant, la deuxième rattachant de l’absence à désenvoûtant le vague, grâce à l’ondulation des vers que nous avons signalée au début de la dernière partie de la note 1 ci-dessus éric meyleuc inédit © ayants-droit d'Éric Meyleuc
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