Pedro Vianna, avec Éric Meyleuc absent-présent, propose
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dans la terreur du verre solitaire et sans portée littérale il ne savait comment faire avancer son histoire pourtant il connaissait la technique mettre un pied devant l’autre alternativement l’un après l’autre basculer son centre de gravité de l’un à l’autre pour ne pas tomber mais la technique seule ne faisant pas l’alchimie encore lui manquait-il les ailes de l’envol d’un acte volontaire pour fondre le plomb qui le clouait sur place hermétique au veau d’or sabbat de Tout-en-Hermès1 ou danse des sandales élévatiques le scandale de sa position ne faisait qu’outrager un peu plus sa chaise qui était sur le point de rompre les amarres de la réalité scabreuse qui s’affaissait sous le branle de la panique il se reprochait son manque de sincérité aliénation face à la séduction ridicule de paraître ce désir de plaire cette provocation vaniteuse du sexe en manque d’échanges flagorneurs feinte d’une fuite sans fin creusant son inertie superficialité d’un manque de confiance en soi que guidait sa peur des hommes vers l’assurance d’un contact charnel fraternel apaisant et porteur d’un élan créateur de vie2 soudain il lâcha prise comme il n’était pas écrit pour s’étaler de tout son poids d’éclats de rire à tomber par terre mais finalement tomber ne se révéla pas si négatif il trouva l’humour nécessaire pour se relever il ne resta plus qu’à détordre le rire tordu d’humiliation pour cela à l’aide de pincettes il décocha un pince-sans-rire déridé en clef des champs qu’il prit pour ne plus revenir il savait toutefois qu’il reviendrait un jour à son point de départ départ d’une arrivée au terme de sa recomposition permanente c’est à dire de sa décomposition finale en compost d’une vie future support de cheminements et rencontres vécus par d’autres que lui aussi avait vécus plus d’autres de nouvelles vies en perpétuelles mutations positives ou négatives odyssées de vie(s) de la vie en strates infinies
nota benela version ci-dessus est le dernier état du poème que nous connaissons ;elle figure dans un fichier Word portant la date du 25 octobre 2009 (V2),il existe par ailleurs une version antérieure à V2 figurant dans un fichiers Word du 21 septembre 2008 (V1) ; à la fin de V1, figure la mention temporelle 10 octobre 2007 et à la fin de V2, dont le nom de fichier porte l'ajout suite, figure la mention temporelle 10 octobre 2007/24 octobre 2009 dans la partie commune aux deux poèmes la seule différence entre V1 et V2 porte sur la disposition de deux vers, ce que nous indiquons en note 1 1. dans V1, ces deux vers sont alignés à gauche 2. ici s'arrête le texte de V1 éric meyleuc 10 octobre 2007/24 octobre 2009 inédit © ayants-droit d'Éric Meyleuc Retour en haut de la page |
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