Pedro Vianna, avec Éric Meyleuc absent-présent, propose
La rubrique Poèmes du mois de ce site créé le 14 avril 2001 a déjà publié 2 529 poèmes de 177 poètes de 31 origines nationales, sans compter ceux de P. Vianna Et la fête continue ! Bonne navigation ! pour accéder directement à l'ensemble des recueils de P. Vianna (texte intégral au format ".pdf") cliquez sur RECUEILS (PDF) ET RÉFÉRENCES DE PUBLICATIONS DE P. VIANNA ET DE É. MEYLEUC et pour connaître ses prochaines activités artistiques cliquez sur |
cette frustration aux origines narcissiques venue du tréfonds de l’enfance dévoyée et qui taraude l’esprit commande le désir en besoin de reconnaissance de sentir qu’il existe qu’il est l’égal de l’autre plutôt son supérieur qu’il peut partager plutôt thésauriser qu’il est digne de recevoir et de donner. plutôt s’accaparer1 cette enfance dévoyée mise en échec d’épanouissement donnée en pâture à la folie des adultes qui se voudraient tous adulés reconnus dans leur dignité ne pas être humiliés devant leurs enfants ne pas être moqués des enfants qui voudraient eux faire la fierté de leurs parents orgueil figé en miroir d’une lobotomie sociétale où règne la bataille des egos affûtés où l’apparat de la richesse est mis à l’étal de la soumission une telle mise en indignité l’être poétique n’y tient plus s’évanouit et avec lui enfoui2 son sens du droit commun de s’épanouir pour le bénéfice de tous et bla et bla et bla bla bla tout cela ne fait pas une jolie histoire qui permettrait à tout le monde de s’endormir paisiblement dans la paix des justes mais hélas ma propre histoire et celles de milliers d’autres de milliards d’autres même ne permettent pas que l’on puisse s’endormir en paix si vous voulez je peux commencer par l’histoire de ce petit garçon né d’une mère violée par la bouteille à l’entournure d’une stalle d’étable où encore cette petite fille... mais vous en auriez pour plus de mille et une nuits d’insomnies à moins que vous soyez tous des pervers en manque de matières cauchemardesques3 et chacun de rester toujours monté sur son coquelet perchoir et tous de persister dans nos ergots Bon ça en fait du discours Ah vous voulez donc une histoire eh bien racontons-la ensemble cette histoire histoire commune histoire de tous oui vivons-la ensemble sans calcul froid au chaud de la parole échangée sans s’échauffer à l’ombre d’un cerisier d’un figuier d’un baobab en partageant un couscous une moussaka un msouki une paëlla un pot au feu en buvant l’eau de co-propriété pour mieux danser dans les vapeurs de la décomplexion où chacun oublie d’où il vient pour mieux se mirer dans le sourire des yeux dans l’éclat joyeux des langues qui claquent au souffle de salam alaykoum shalom alekhem la paix soit avec vous cette histoire de la construction d’un paradis qui nous ouvrira l’univers indifférent aux querelles hiérarchiques incendiaire perpétuel de la réflexion stellaire éblouissant de curiosité
nota benela version ci-dessus est le seul état du poème que nous connaissons ;elle figure dans un fichier Word portant la date du 28 juin 2018,postérieure donc au décès d'Éric Meyleuc,mais qui lui est naturellement antérieure sans qu'il soit possible de la déterminer ;cette incertitude est due au fait qu'une manipulation informatiquea provoqué une sauvegarde du fichier dans lequel figure cette version du poèmesans cependant que le texte ait été modifiétoutefois, dans la rubrique Propriétés du fichier la date de création du fichier indiquée est celle du 9 mai 2018 ;nous pouvons donc en conclure que cette date est celle de l'unique dactylogramme du poème,le texte du poème n'est pas suivi d'indication temporelle ci-après, dans les notes 1 et 3, nous indiquons deux éléments qui pourraient laisser penser que l'auteur avait l'intention de retravailler ce texte 1. le verbe accaparer est suivi de trois astérisques rouges 2. en toute rigueur, la forme participiale enfoui n'est pas fautive ici, mais peut-être s'agit-il d'une faute de frappe et faudrait-il lire enfouit 3. les mots en manque de matières cauchemardesques sont en rouge éric meyleuc inédit © ayants-droit d'Éric Meyleuc Retour en haut de la page |
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