On touille en rond
des quatre coins d’une
table
concours de notes
hélas
circonstanciées
pleines de promesses
contingentées
à l’ascension programmée de
l’esprit isolé en cellule de rendement
l’obsession de faire sa
place
dans le respect d’une règle
d’échec garanti par les maths
sur l’échiquier de la fosse
élitaire de la division du temps
par le nombre des places
disponibles
qui élimine fatalement les
moins chanceux des plus méritants1
de plus en plus rares
au fil de la cupidité
ordonnatrice des données d’ajustement conjoncturel
nota bene
la version ci-dessus est le
dernier état du poème que nous connaissons ;
elle figure dans un fichier Word du
6 octobre 2017 à 18 h 38 (V4)
il existe cependant trois versions
précédentes figurant dans les fichiers Word
du 29 février 2016 (V1), celle parue
dans
Poésie pour tous
du 16 mars 2016 (V2)
du 6 octobre 2017 à 18 h 34 (V3)
les quatre versions portant à la fin
du texte la même date : 7 février 2016
ci-après, nous
indiquons les variantes des trois
premières versions
1. dans V1, la suite est composée d'un seul vers :
se raréfiant au fil
de la cupidité ordonnatrice des données d’ajustement conjoncturel ;
dans V2, il en est de même, mais le vers se lit ainsi :
se raréfiant
(raréfaction) au fil de la cupidité ordonnatrice des données d’ajustement
conjoncturel ;
dans V3, la fin du poème est
derniers qui seront les premiers / de plus en plus rares / sur le fil de la
cupidité ordonnatrice des données d’ajustement conjoncturel
éric meyleuc
7 février 2016
paru dans Poésie pour tous
du 15 mars au 14 avril 2016
© ayants-droit d'Éric Meyleuc
