Pedro Vianna, avec Éric Meyleuc absent-présent, propose
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la solitude m’envahit à ta pensée1 mais ce n’est pas seulement toi c’est aussi tous les regards dont je tombe amoureux les belles âmes que2 j’ai peur de salir par ma solitude maupassantienne,3 Aussi envole-toi, pars, vis ton désir découvre le monde et ne te laisse pas envahir par ce qui est tendance et fait plaisir à Papa et Maman Tu es jeune, le temps4 des ratés qui n’en sont pas5, des recommencements profites-en mais sans jamais perdre pied avec la réalité celle des humains, et donc6 sans jamais te perdre dans de fausses illusions, des illusions tout court sauf celle, car la vie est un songe qui ne dure pas7, de mener ta vie avec toutes les responsabilités que cela implique notamment envers toi8-même et ta9 réalité, c’est-à-dire assumer ses10 rêves, tout au long de sa10 vie, et donc assumer11 ses responsabilités par rapport à ses rêves d’une société plus juste12 ; encore une fois13 sans illusion, sauf celle, car la vie est une illusion14, de manger la vie et d’être pleinement dedans en faisant15 face à la réalité tu te moques et tu as bien raison16 je me donne des couleurs de vieux sage.17 la cause en revient à la douceur de ton regard ces18 cieux bleus dans19 l’humanité solidaire et tolérante
qu’il en soit de même pour tous ceux que ton regard réveillera par sa clarté lumineuse
si j’écris ces lignes que tu m’inspires20 c’est plus pour moi, même si c’est pour me rappeler à mes rêves21.
nota bene 1. ce poème est écrit à l’encre verte sur le verso de deux feuilles au format A5 issues du découpage de deux feuilles de brouillon au format A4, qui, toutes deux, portent sur le côté imprimé la motié supérieure d’un même document en date du 26 mai 2005, ce qui fixe le terminus post quem de l’écriture de ce texte ; en outre, la référence à Maupassant (cf. la note 3 ci-dessous) peut donner une indication quant à la période de l’écriture du texte : entre février et mai 2005 nous avions travaillé sur notre spectacle Pour rester zen : des contes à méditer et à faire sourire, douze contes traditionnels réécrits à la lumière de notre temps par Éric Meyleuc et Pedro Vianna, parmi lesquels figurait une adaptation de La Parure ; ce spectacle avait été créé le 26 mai 2005 à la Médiathèque de groupe hospitalier Bichat-Claude Bernard à Paris XVIIIe ; aussi à partir de juin 2005 avions-nous travaillé sur un autre de nos spectacles, Désir, amour, plaisir : quelques vers pour rêver - 500 ans de poésie érotique française, montage poétique comprenant 69 poèmes de 36 auteurs (dont trois anonymes), parmi lesquels Guy de Maupassant, qui y figurait avec deux poèmes et deux extraits de poèmes ; ce deuxième spectacle avait été créé le 13 octobre 2005 au même endroit que le précédent ; pendant six mois donc, nous avions lu un grand nombre de contes et de poèmes de Maupassant ; en haut de la première page du manuscrit, au-dessus du premier vers et dans les marges, flanquant les trois premiers vers, on trouve de nombreuses lignes courbes irrégulières ; 2. dans un premier mouvement, le poète avait écrit le mot dont, qu’il a ensuite barré pour écrire que dans l’interligne supérieur 3. dans le manuscrit, la virgule est suivie d’un mot et de deux autres vers barrés : même / si les origines sont de natures différentes / sans être de la nature de maupassant 4. le premier jet de ce vers était : tu as encore le temps de faire ; dans un deuxième temps, les mots tu as encore ont été barrés et au-dessus le poète avait écrit c’est, des mots qui ont ensuite été également barrés, de même que de faire 5. les mots qui n’en sont pas sont écrits dans l’interligne supérieur, qui, écrit de biais en montant, étant placé dans un espace situé entre ratés et la virgule 6. dans un premier mouvement, le poète avait écrit ne pas avoir, des mots qu’il a remplacés, probablement sur le moment, par et donc 7. les mots car la vie est un songe qui ne dure pas ont été ajoutés dans l’interligne supérieur, dans un premier temps sous la forme car la vie est un songe dans [abrégé, comme souvent, en ds] le néant, ces trois derniers mots ayant ensuite été barrées et les mots qui ne dure pas ajoutés, sur trois lignes, de façon très serrée, dans ce qui restait de marge à droite 8. dans un premier jet, le poète avait écrit sa, puis le “t” a été écrit par-dessus le “s” 9. ici aussi, dans un premier jet, le poète avait écrit sa, puis il a écrit un “t” par-dessus le “s” ; en outre, les mots et ta réalité ont été ajoutés, écrits dans l’interligne supérieur, le et étant écrit de biais, avant la virgule 10. en revanche, dans ce vers, les deux occurrences du possessif, ses et sa, n’ont pas été transformés en “tes” et “ta” ; peut-être est-ce un oubli, peut-être un choix délibéré de manière introduire déjà la forme plus impersonnelle qui reviendra dans les deux vers qui suivent avec les possessifs de la troisième personne ; par ailleurs, dans ce vers, tout est abrégé en tt 11. dans un premier jet, le poète avait écrit prendre, qui a été barré et remplacé, juste au-dessus, par assumer 12. dans un premier mouvement, le poète avait écrit de justice, puis, probablement sur le moment, il a barré ces mots et a ajouté d’une société plus juste, écrit d’ailleurs + juste 13. dans un premier mouvement, ce vers commençait par à ce rêve, des mots barrés probablement sur le moment 14. les mots car la vie est une illusion ont été ajoutés dans l’interligne supérieur 15. dans un premier jet, le poète avait écrit et faire, mots qu’il a ensuite barrés pour les remplacer par les mots en faisant, écrits dans l’interligne supérieur 16. dans un premier jet, à la place de ce vers, on lisait sur deux lignes : non dans les apparences du confort matériel / des choses ; le nouveau vers est écrit sur quatre lignes dans l’étroite marge de gauche, avec les mots soulignés et réécrits par-dessus avec le même stylo vert qui a servi à l'écriture du poème 17. le point est clairement marqué dans le manuscrit 18. dans un premier mouvement, le poète avait écrit dans ses, mais, probablement sur le moment, dans a été barré et le premier “s” de ses a été transformé en un “c” 19. dans un premier jet, le poète avait écrit de l’humanité ; ensuite, de a été transformé en dans ; notons que cette correction pourrait aussi se lire d’une, mais alors l’auteur aurait oublié de barrer le l’ 20. les mots que tu m’inspires ont été ajoutés dans l’interligne supérieur, délimités par une coche dont la pointe est placée entre les mots lignes et c’est 21. dans un premier jet, ce vers était c’est toi qui me les inspires et me rappelles à mes rêves, puis le poète a barré toi qui me les inspires et, a ajouté pour dans l’interligne inférieur et a transformé en “r” le “s” final de rappelles, oubliant d’ailleurs de supprimer le second “l” dans l’infinitif du verbe ; nous corrigeons donc éric meyleuc inédit © ayants-droit d'Éric Meyleuc
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