je suis un rêve qui suis son1
rêve tout au long d’une longue odyssée2
celui de la vie
et qui marque toute errance
retrouver son monde perdu3
à
jamais introuvable4
à moins d’un miracle celui
de l’humain en éveil
trouver l’humain qui s’éveille
chassé par celui endormi
cette quête imposée par la vie
inconsciente du temps
qui n’a pas conscience de ce qu’elle
impose à ceux qui5
l’ont
vis-à-vis de ceux qui refusent6
d’en avoir une
nota bene
1. ce poème est écrit à l’encre bleue
sur le recto d’une feuille issue d’un carnet de notes à spirale au format 11,4
cm x 18 cm,
aux pages de couleur blanche
contenant des poèmes, des réflexions diverses, des notes prises à partir de
lectures,
le tout écrit entre le début de 2010
et le début de 2017 ; le verso de la feuille est vierge ;
aucune date n’est indiquée ;
néanmoins, compte tenu de certaines indications figurant dans d’autres textes du
même carnet,
ce poème aurait pu être écrit en
2015, une hypothèse renforcée par le fait que le poète avait repris sa pièce
Le monde perdu (cf. la
note 3 ci-après) en vue d’y ajouter un second acte, une tâche achevée en février
2015 ;
par ailleurs nous pouvons rapprocher
le thème de l’odyssée de celui de
Poétrie 2010 (De rêves en odyssées)
une manifestation organisée par
ladite association le 10 avril 2010
et du poème numéroté
35 dans la présente section de
Poésie pour tous
2. dans un premier temps, ce vers et
les deux suivants se lisaient : rêve tout au long d’une longue de la
[sic] vie / celui de toute odyssée ;
ensuite, le poète a barré le mot
odyssée à la fin du deuxième de ces vers, a écrit juste en dessous
errance et a réécrit odyssée en début de vers,
puis par un jeu de flèches et de
parenthèses il a indiqué la disposition que nous reproduisons ici ;
notons que le poète tenu à ce que le
relatif qui continue de renvoyer à rêve et non à odyssée
3. notons que cette idée de monde
perdu à jamais introuvable avait déjà été abordée par le poète
dans sa pièce courte
Le monde perdu, écrite et
jouée en 2003
4. dans un premier mouvement, le
poète avait écrit …perdu / jamais trouvé, mots qu’il a barrés pour écrire
à la suite,
apparemment dans la continuité,
introuvable et ajouter à à la fin du vers précédent
5. dans un premier mouvement, le
poète avait écrit qu’il puis il a changé d’avis et a continué en écrivant
qui l’ont et en mettant le “l”
entre parenthèses, en oubliant de le barrer ensuite
6. on pourrait éventuellement lire
de celui qui refuse
éric meyleuc
inédit
© ayants-droit d'Éric Meyleuc
