Pedro Vianna, avec Éric Meyleuc absent-présent, propose
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les turpitudes du corps blessé1 dans la nuit du photographe corps à trois2 jambes sur lequel se dresse un œil objectif qui recherche la lumière nocturne lumière du jour3 aspiré4 par les ampoules à la faveur de la nuit désespéré5 de ne pouvoir6 se mirer7 dans8 son ciel étoilé
nota bene 1. ce poème est écrit à l’encre verte dans la moitié supérieure du verso d’une feuille au format A5, issue d’un bloc-notes offert par un hôtel bruxellois dans lequel Pedro Vianna avait participé le 15 juin 1995 à un séminaire ; naturellement, les deux poètes ne s’étant connus qu’en 2001, cela ne donne aucune indication sur la période d’écriture du poème, à part le fait qu’elle est postérieure à cette dernière année ; en haut de la page, à droite du début du poème, figure une note écrite également à l’encre verte dans un sens perpendiculaire à celui du poème sur trois lignes tournées vers l’intérieur : Reza, photographe reporter iranien exilé en France ; à gauche du poème, une série de traits courbes forment une sorte de huit irrégulier traversé par des traits courbes perpendiculaires dans sa partie inférieure et bordé, d’un côté et de l’autre, d’un trait courbe descendant vers la gauche ; dans la partie inférieure de la page, figurent, à l’encre noire, le mot com et quelques caractères en persan, ainsi que le dessin stylisé d’un plateau de backgammon par ailleurs, notons que les mots les turpitudes en début de vers sont barrés, puis soulignés, comme pour les rétablir 2. dans le manuscrit, trois est écrit 3 3. dans un premier temps, le poète avait écrit aspiration de la lumière du jour, puis il a barré les trois premiers mots 4. dans l’original, le participe aspiré est bien écrit au masculin singulier ; cela peut être volontaire, ce qui est plausible, d’autant plus que le mot est réécrit par-dessus à l’identique ; dans cette hypothèse, c’est donc le vieil objectif qui est aspiré ; mais cet accord pourrait être le fruit d’une distraction, et dans ce cas, ce serait la lumière du jour qui serait aspirée 5. de même ici, dans le manuscrit, désespéré est bien écrit au masculin singulier ; si c’est volontaire, c’est donc toujours le vieil objectif qui est désespéré ; cela est d’autant plus plausible que le passage à la ligne entre de la et nuit semble contraint par le manque de place sur la page à la fin du vers précédent ; néanmoins, on ne peut pas totalement écarter l’hypothèse d’une distraction, et dans ce cas, ce serait la nuit qui serait désespérée 6. dans le manuscrit, pouvoir est abrégé en pvr 7. mirer est une lecture conjecturale, car tout au long du poème le stylo donne des marques de défaillance et en particulier ici ; on pourrait lire aussi muer ou, en raison d’un trait au-dessus du mot, tuer, trouver, voire, en raison de la présence d’un “gribouillis” un peu avant le mot et détaché de lui, retrouver ; ce “gribouillis” pourrait être également un se répété par distraction 8. dans le manuscrit, la préposition dans est, comme souvent, abrégée en ds éric meyleuc inédit © ayants-droit d'Éric Meyleuc
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