1. ce poème est écrit à l’encre bleue dans le dernier
cinquième de la cent-quarante-cinquième page écrite
et le premier quart de la cent-quarante-sixième d’un livre
de notes offert au poète
lors du 27e Salon du livre de Paris, en
mars 2007 (le pays à l’honneur était l’Inde), au format 13,5 cm x 19,6 cm,
relié en « toile Monceau Cachemire sur GTI »,
contenant 200 pages non lignées
(dont six pages de garde et de crédits, deux au début et
quatre à la fin), soit 100 feuilles, de couleur blanche,
au format 12,7 cm x 18,7 cm, mais dont les deux premières
feuilles ont été arrachées probablement avant de servir ;
ce livre de notes contient un grand nombre de poèmes, des
réflexions diverses, des aide-mémoire, des notes personnelles,
des notes prises à partir de lectures, le tout écrit
entre la fin de 2010 et le 20 octobre 2014,
la presque totalité des textes étant datés ; le dernier
texte daté, qui figure dans la cent-quatre-vingt-sixième page écrite du livre,
est précédé de la mention le 20/10/2014 ;
le poème que nous transcrivons ici n’est pas daté ;
néanmoins, d'une part, il est postérieur à l’embryon du poème numéroté
131
dans la section
Les autres poèmes d’Éric Meyleuc de Poésie pour
tous, lequel est daté par le poète de novembre 2013,
et, d’autre part, il est antérieur à une longue note de
réflexion au sujet du film
Juste cause d’Arne Glimcher, diffusé sur la
chaîne RTL9 le 9 janvier 2014,
laquelle va de la cent-cinquante-et-unième page au tout
début de la cent-cinquante-quatrième du même livre ;
aucun des textes figurant entre ces deux écrits n’est
daté ;
nous pouvons donc situer l’écriture du poème transcrit
ci-dessus entre les deux moments indiqués ;
le début du poème est séparé par un trait droit horizontal
assez marqué de la fin du poème numéroté
279
dans la présente section de Poésie pour tous,
lequel occupe le troisième et le quatrième cinquièmes de la
cent-quarante-cinquième page ;
dans la cent-quarante-sixième page, un espace relativement
important sépare la fin du poème d’une note non datée sur Môjo ou
l’impermanence,
laquelle occupe le reste de ladite page, toute la suivante
et le tout début de la cent-quarante-huitième ;
l’embryon de poème cité ci-avant figure dans le premier
cinquième de la cent-quarante-cinquième page ;
par ailleurs, dans le manuscrit, à part le dernier vers du
poème, tout les autres sont réécrits par-dessus à l’identique
2. dans le manuscrit, deux traits formant une petite
fourche sont tracés au-dessus du mot jugé
et un trait légèrement courbe surmonte le mot avance
3. dans le manuscrit, ce trait, placé à l’endroit où nous
le reproduisons ici,
est légèrement incliné, montant de la gauche vers la
droite
4. dans le manuscrit, le trait qui souligne le mot
innocence est plus éloigné du mot qu’un habituel trait de soulignement
et il est légèrement incliné, montant de la gauche vers la
droite ;
par ailleurs, le fait que ce vers soit le seul qui, dans
le manuscrit, n’est pas réécrit par-dessus à l’identique
pourrait indiquer qu’il a été ajouté, ce qui pourrait
signifier que le trait mentionné dans la note 3 ci-dessus
aurait pu indiquer la fin du premier jet du poème et
expliquerait la reprise d'un trait sous le mot innocence
notons enfin que c’est l’existence de ces traits, ainsi
que les cinq premiers vers réécrits par-dessus,
qui nous conduisent à considérer que les six vers
transcrits ici constituent un seul poème
et non pas deux tercets disjoints
