Pedro Vianna, avec Éric Meyleuc absent-présent, propose
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c’est l’automne1 belle journée Dominicale température maximale2 22° C
je pense à cette route de la serra do Gerês entre Pitões das Júnias et Tourém3 cette route traverse un plateau plateau comme4 en apesanteur coupé du monde5 coupé en deux par cette route6 qui le traverse deux ailes7 de papillon8 ravin central9 relevé par des bords abaissées10 crêpelés feuillés11 de châtain12 immense vaisseau désert, calme, planant au-dessus du monde isolé du monde comme13 (protégé) à l’abri14 du monde
nota bene 1. ce poème est écrit à l’encre bleue dans la presque totalité (hormis la première ligne qui contient un vers ajouté au poème numéroté 264 dans la présente section de Poésie pour tous, lequel est séparé du présent poème par un trait horizontal) de la cent-vingt-quatrième page écrite d’un livre de notes offert au poète lors du 27e Salon du livre de Paris, en mars 2007 (le pays à l’honneur était l’Inde), au format 13,5 cm x 19,6 cm, relié en « toile Monceau Cachemire sur GTI », contenant 200 pages non lignées (dont six pages de garde et de crédits, deux au début et quatre à la fin), soit 100 feuilles, de couleur blanche, au format 12,7 cm x 18,7 cm, mais dont les deux premières feuilles ont été arrachées probablement avant de servir ; ce livre de notes contient un grand nombre de poèmes, des réflexions diverses, des aide-mémoire, des notes personnelles, des notes prises à partir de lectures, le tout écrit entre la fin de 2010 et probablement la fin d’octobre 2014, la presque totalité des textes étant datés ; le dernier texte daté, qui figure dans la cent-quatre-vingt-sixième page écrite du livre, est précédé de la mention le 20/10/2014 ; le poème que nous transcrivons ici est précédé de la date le 22/09/2013 2. maximale est une lecture en partie conjecturale, le stylo dont s’est servi le poète étant défaillant et le mot semblant être abrégé en maxl 3. notons que, en août 2013, nous avons séjourné deux semaines dans le Parque nacional Peneda-Gerês, un séjour remarquable, au cours duquel nous avons découvert des paysages, des lieux et des animaux magnifiques 4. dans le manuscrit, comme, abrégé comme souvent en un “c” surmonté d’un accent circonflexe, est écrit dans l’interligne supérieur, juste au-dessus de l’espace entre plateau et en 5. dans le manuscrit, ce vers est écrit dans la marge de gauche, délimité par une coche dont l’extrémité de la branche droite pointe vers l’interligne qui sépare le vers précédent du vers suivant ; cela et le sens général du poème nous ont conduit à transcrire ici ce vers 6. dans un premier temps, le poète avait écrit coupé en deux telles des / ailes vertes de papillon [cf. la note suivante], puis il a barré les mots telles des et a écrit dans l’interligne supérieur les mots par cette route, délimités par une coche dont la pointe est placée dans l’espace qui suit deux ; ensuite, le poète a ajouté dans l’interligne inférieur le vers qui le traverse 7. probablement à la suite des modifications indiquées dans la note précédente, le poète a ajouté le mot deux devant ailes et a barré l’adjectif vertes [lecture en partie conjecturale] qui suivait 8. dans le manuscrit, papillon est suivi d’un mot barré dont la lecture n’est pas aisée, mais qui pourrait être niché 9. dans le manuscrit, ce vers est écrit dans la marge de gauche, sur deux lignes, la première étant située à la hauteur de l’interligne qui sépare le vers précédent du vers suivant ; cela et le sens général du poème nous ont conduit à transcrire ici ce vers 10. dans le manuscrit, le mot abaissés est écrit dans l’interligne supérieur, à cheval sur les mots bords et crêpelés ; il est précédé d’un mot barré que nous pouvons lire soit élevés, soit relevés 11. feuillés est une lecture en partie conjecturale, le stylo dont s’est servi le poète étant défaillant ; par ailleurs, au-dessus de ce mot figure un mot barré que nous ne parvenons pas à lire 12. les mots de châtain, une lecture en partie conjecturale, sont écrits de biais, en montant, à gauche du vers suivant, sur deux lignes, la première étant placée à la hauteur de l’interligne qui sépare le vers précédent du vers suivant ; cela et le sens général du poème nous ont conduit à transcrire ici ce vers 13. dans le manuscrit, comme, est, comme souvent, abrégé en un “c” surmonté d’un accent circonflexe 14. dans le manuscrit, les mots à l’abri sont écrits en dessous de la forme verbale protégé, que le poète a mise entre parenthèses, mais sans la barrer, ce qui pourrait indiquer que, par la suite, il aurait pu soit la supprimer, soit la conserver entre parenthèses, comme il le faisait souvent éric meyleuc inédit © ayants-droit d'Éric Meyleuc
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