Pedro Vianna, avec Éric Meyleuc absent-présent, propose
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dépossession de soi1 (aliénation cf. Marx)2 possédé par le mal consommationniste3 de son outil de travail4 de sa force de travail4 de son intelligence5 qui sert à enrichir la classe dominante de son temps d’être de son pouvoir de décision ne participe pas à la façon6 dont il voudrait utiliser cette capacité ne plus être dans « l’aliénation productrice et consommatrice » (cf. Emmanuelle K, p. 13, t. 3, L’obéissance)7 nous sommes dans « la contemplation d’une vie séparée de nous-mêmes »8 (cf. Emmanuelle K, t. 3, p. 14)9 « nous sommes analogues mais non semblables » (p. 31, t. 3)10 « une fonction évaluée par salaire hiérarchiquement » (p. 17)11
nota bene 1. ce poème est écrit à l’encre bleue dans la moitié inférieure de la cent-dix-septième page écrite et dans la moitié supérieure de la cent-dix-huitième d’un livre de notes offert au poète lors du 27e Salon du livre de Paris, en mars 2007 (le pays à l’honneur était l’Inde), au format 13,5 cm x 19,6 cm, relié en « toile Monceau Cachemire sur GTI », contenant 200 pages non lignées (dont six pages de garde et de crédits, deux au début et quatre à la fin), soit 100 feuilles, de couleur blanche, au format 12,7 cm x 18,7 cm, mais dont les deux premières feuilles ont été arrachées probablement avant de servir ; ce livre de notes contient un grand nombre de poèmes, des réflexions diverses, des aide-mémoire, des notes personnelles, des notes prises à partir de lectures, le tout écrit entre la fin de 2010 et probablement la fin d’octobre 2014, la presque totalité des textes étant datés ; le dernier texte daté, qui figure dans la cent-quatre-vingt-sixième page écrite du livre, est précédé de la mention le 20/10/2014 ; le poème que nous transcrivons ici n’est pas daté ; toutefois, nous savons que son écriture est postérieure au 8 février 2013 (date d’écriture du poème qui occupe la totalité de la cent-seizième page du livre de notes, numéroté 250 dans présente section de Poésie pour tous) et le 20 février de la même année (date d’écriture du poème qui occupe le dernier quart de la cent-dix-huitième page dudit livre, numéroté 254 dans présente section de Poésie pour tous), le poème qui précède (numéroté 251 dans présente section de Poésie pour tous) et le poème qui suit (numéroté 253 dans présente section de Poésie pour tous) celui que nous transcrivons ici n’étant pas non plus datés ; un court trait horizontal sépare le début de ce poème de celui qui figure dans la moitié supérieure de la cent-dix-septième page 2. dans le manuscrit, cette remarque figure entre parenthèses, écrite sur deux lignes, en grande partie dans la marge de droite, à la fin du premier vers ; dans notre transcription, nous avons harmonisé la manière de disposer les références, en indiquant à chaque fois la manière dont elles se présentent dans le manuscrit (cf. les notes 7, 9, 10 et 11 ci-dessous) 3. dans le manuscrit, faute de place à la fin de la ligne, les quatre dernières syllabes de consommationniste sont écrites dans la marge, en descendant, dans un sens perpendiculaire à celui du texte 4. dans le manuscrit, dans ses deux occurrences, le mot travail est, comme souvent, abrégé en W 5. dans le manuscrit, ce vers est écrit dans la marge de gauche, sur deux lignes, la première ligne se situant à la hauteur de l’interligne qui suit le vers précédent ; nous avons donc cru bon de le transcrire à cette place, en l’alignant sur les autres vers qui commencent par de 6. on s’attendrait à ce que ce vers commence par un pronom sujet de la troisième personne du singulier, mais, dans le manuscrit, aucun pronom sujet ne figure avant ce vers ; il faut donc considérer soit que que la forme verbale ne participe pas est un présente de l'indicatif, le sujet implicite étant alors le soi / possédé par le mal consommationniste, soit qu'il s'agit d'un impératif, l'injonction étant alors adressée au lecteur, voire au soi / possédé par le mal consommationniste 7. dans le manuscrit, cette référence est écrite dans la marge de gauche, sur trois lignes ; il s’agit, comme pour les références suivantes, du Livre troisième – L’Indépendance du Sourire, du recueil-coffret Quand l’obéissance est devenue impossible, Le Krill éditeur / Les Éditions de la Différence, Paris, septembre 2008, un recueil d’Emmanuelle K., que nous avons acquis en juin 2012 ; ce recueil-coffret est également cité dans le poème numéroté 213 dans la présente section de Poésie pour tous ; le passage complet, cité partiellement dans le poème, est : où nos désirs réels / manipulés, / se perdent en faux besoins / créés pour / — fatalement et sur la totalité de la vie — / perpétuer un ordre / qui vit de notre aliénation / productive et consommatrice. 8. dans le manuscrit, nous-mêmes est abrégé en ns-ms, un accent circonflexe surmontant les deux dernières lettres 9. dans le manuscrit, cette référence, sans parenthèses, est placée en dessous du vers qui la précède, sur deux lignes, la première commençant en dessous des mots nous-mêmes, abrégés comme indiqué dans la note précédente ; les références de l’ouvrage sont indiquées dans la note 7 ci-dessus ; le passage complet, cité partiellement dans le poème, est : Je dis que cette réalité, la nôtre, / est actuellement déviée vers la contemplation d’une vie / séparée de nous-mêmes / 10. dans le manuscrit, cette référence, sans parenthèses, est placée à la ligne qui suit le vers précédent et décalée à droite ; les références de l’ouvrage sont indiquées dans la note 7 ci-dessus ; le passage complet, cité partiellement dans le poème, est : C’est en quoi nous sommes tous analogues, / nous qui partons — dès maintenant — à la conquête de nos / vies / mais non semblables. 11. dans le manuscrit, cette référence, sans parenthèses, est placée à la suite du mot hiérarchiquement, abrégé en hiérarchiqt ; les références de l’ouvrage sont indiquées dans la note 7 ci-dessus ; le passage complet, cité partiellement dans le poème, est : on me demande de nier / que je sois autre chose qu’une fonction / évaluée par salaire / hiérarchiquement. ; notons enfin que, par distraction, le poète avait indiqué p. 16, alors que le passage cité commence au tout début de la page 17 ; nous corrigeons donc éric meyleuc inédit © ayants-droit d'Éric Meyleuc
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