Pedro Vianna, avec Éric Meyleuc absent-présent, propose
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image du timide1 du héros2 peur de blesser culpabilité de ne pas être à la hauteur honte par3 peur de se briser d’un être exceptionnellement4 supérieur briser le5 destin hors normes le fantasme6 figé sur un visage sans couleurs un masque impassible de fantôme qui ne reflète rien ne se reflète en nulle part en nulle personne ne (reflète) renvoie rien que l’angoisse d’être7 découvert de son imposture de sa faiblesse sur laquelle se jetteraient8 tous les porteurs de masques de loup9 [pardon10 aux loups (dévoyés) insultés pauvres loups si vilipendés]
Hésitation indécision11 entre 3 oui et 2 non 2 oui et un non 3 non et 2 oui entre culpabilité et honte un casse-tête douloureux qui mutile12 le corps de l’intérieur le fait grimacer craquer bulbonner d’excroissances13 multiples le paralyse dans ce refus d’épanouissement décomplexé en pleine confiance ————— attention le temps presse14 il pressure et triture cette vanité illusoire (à la) qui se mesure à l’aune / à l’échelle de l’orgueil et de la gloire15 comme si un but impératif16 imprévisiblement visible avant la mort17 nous18 incombait dans l’urgence perpétuelle dictature19 liberticide oubliant de vivre en pleurs20 de vie fait21 qui décapite le droit de vivre22 la peur23 délite24 le droit de vivre par peur25 ou vanité26
nota bene 1. ce poème est écrit à l’encre noire dans la moitié inférieure de la quatre-vingt-septième page écrite, la totalité de la quatre-vingt-huitième et la moitié supérieure la quatre-vingt-neuvième d’un livre de notes offert au poète lors du 27e Salon du livre de Paris, en mars 2007 (le pays à l’honneur était l’Inde), au format 13,5 cm x 19,6 cm, relié en « toile Monceau Cachemire sur GTI », contenant 200 pages non lignées (dont six pages de garde et de crédits, deux au début et quatre à la fin), soit 100 feuilles, de couleur blanche, au format 12,7 cm x 18,7 cm, mais dont les deux premières feuilles ont été arrachées probablement avant de servir ; ce livre de notes contient un grand nombre de poèmes, des réflexions diverses, des aide-mémoire, des notes personnelles, des notes prises à partir de lectures, le tout écrit entre la fin de 2010 et probablement la fin d’octobre 2014, la presque totalité des textes étant datés ; le dernier texte daté, qui figure dans la cent-quatre-vingt-sixième page écrite du livre, est précédé de la mention le 20/10/2014 ; le poème que nous transcrivons ici est précédé de la date 23 / 12 / 11 ; la moitié supérieure de la quatre-vingt-septième page est occupée par le poème numéroté 226 dans la présente section de Poésie pour tous et la moitié inférieure de la quatre-vingt-neuvième par la date le 26 / 12 / 11, entourée de traits courbes dont la partie inférieure rappelle une grande aile d’oiseau, mais qui n’est pas suivie d’un texte, et par le poème numéroté 228 dans la présente section de Poésie pour tous, qui, lui, est précédé de la date le 27 / 12 / 11 ; dans la quatre-vingt-huitième page, avant le vers Hésitation, ont lit suite 23 / 12 / 11, sans qui nous puissions déterminer le jour où cette suite a été écrite, même si nous pensons pouvoir affirmer qu’elle est antérieure au 26 décembre, en raison des dates figurant dans la quatre-vingt-neuvième page et que nous avons mentionnées ci-dessus ; dans la même quatre-vingt-huitième page, presque toute la suite du poème est bordée à gauche de traits verticaux irréguliers qui s’imbriquent parfois ; dans la quatre-vingt-neuvième page, les huit derniers vers du poème sont bordés à gauche d’un trait incliné légèrement courbe et d’un trait vertical à l’extrémité inférieure bifide surmonté d’un sorte de petit béret ; enfin, une sorte de long “y” couché part à droite sous le mots en pleurs de vie pour bifurquer verticalement en bord de page 2. héros est une lecture en partie conjecturale, fondée sur la manière dont ce mot est écrit dans d’autres poèmes 3. dans le manuscrit, par est écrit par-dessus un autre mot qui pourrait être peur ou quand ou encore que ou qui 4. dans le manuscrit, exceptionnellement est écrit dans l’interligne supérieur en commençant juste au-dessus de l’espace qui sépare être de supérieur 5. dans le manuscrit, le est écrit par-dessus un autre mot qui pourrait être un ou ce 6. il semblerait que, dans un premier temps, le poète avait écrit figé dans un visage sans couleur, puis qu’il avait ajouté les mots l’imagination dans l’interligne supérieur, au-dessus et légèrement à gauche du premier mot, mais qu’ensuite il a barré ces deux mots pour écrire le fantasme dans la marge, juste avant le mot figé 7. dans le manuscrit, à part les ajouts que nous signalons dans la présente note et dans la suivante, tous les autres mots de ce vers et des cinq suivants sont réécrits par-dessus à l’identique ; par ailleurs, il est permis de supposer que les parenthèses qui encadrent reflète, ainsi que les mots renvoie rien, écrits tout en haut de la quatre-vingt-huitième page, au-dessus de reflète que, sans que ce premier verbe ait été barré, ont été ajoutés dans un deuxième temps, ce que semble confirmer le fait qu’ils ne sont pas réécrits par-dessus 8. dans le manuscrit, les mots se jetteraient, qui ne sont pas réécrits par-dessus, semblent avoir été ajoutés, probablement à la suite des modifications signalées dans la note suivante 9. dans un premier temps, le poète avait écrit tous les [un mot barré de façon à le rendre illisible] autres masques de loup, puis il a barré de plusieurs traits fort denses formant un rectangle le mot devenu illisible, a barré d'un trait le mot autres, et a écrit, en dessous de ces mots barrés, porteurs de ; ensuite, il a mis de masques entre parenthèses, mais a fini par barrer les parenthèses ; dans le manuscrit, tous les mots du vers sont réécrits par-dessus à l’identique, comme nous l’avons déjà signalé dans la notre 7 ci-dessus 10. dans le manuscrit, ce vers et les six suivants, avec les crochets, les parenthèses et le soulignement, semblent avoir été ajoutés dans un deuxième temps, car ils sont écrits dans un espace libre de la partie centrale de la page pour les deux premiers et dans la partie droite pour les cinq autres, le deux parties de l’ajout commençant à la hauteur de la mention suite 23 / 12 / 2011, qui, comme nous avons signalé dans la note 1 ci-dessus, précède le vers Hésitation 11. dans le manuscrit, ce vers et les cinq suivants sont réécrits par-dessus à l’identique 12. dans un premier temps, le poète avait écrit fissure, puis il a barré ce verbe et a écrit juste en dessous mutile 13. dans un premier temps, le poète avait écrit bourgeonner excroissances, puis il a barré le verbe et a écrit en dessous bulbonner — un verbe manifestement inventé par l’auteur à partir de “bulbe” — en réécrivant les deux mots par-dessus à l’identique ; il semblerait que le d’ a été ajouté ultérieurement, car ce mot n’est par réécrit par-dessus 14. dans le manuscrit, ce vers et les deux suivants sont réécrits par-dessus à l’identique 15. dans un premier temps, le poète avait écrit mesure de l’orgueil et de la gloire, tous ces mots, dans le manuscrit, étant réécrits par-dessus à l’identique ; par la suite, le poète a ajouté, sans les réécrire par-dessus, qui se, en début de vers, et a écrit, dans l’interligne inférieur, les mots à l’aune / à l’échelle, délimités par une coche dont la pointe se place entre les mots mesure et de l’orgueil ; enfin, il a ajouté (à la), au-dessus des mots qui se, ajoutés au début du vers, comme une possible solution de rechange : à la mesure à la place de qui se mesure 16. à partir d’ici, l’ordre des vers ainsi que la place de certains mots sont en partie conjecturaux, car plusieurs traits, ronds et flèches rendent le choix des emplacements quelque peu problématique 17. dans le manuscrit, ce vers est réécrit par-dessus à l’identique 18. dans le manuscrit, nous est écrit dans la marge de gauche, relativement éloigné du verbe qui suit ; nous n’avons pas vu une autre place possible pour ce mot 19. dans le manuscrit, ce mot est réécrit par-dessus à l’identique 20. dans le manuscrit, à part en pleurs de tous les autres mots de ce vers sont réécrits par-dessus à l’identique ; par ailleurs, pleurs est une lecture en partie conjecturale 21. dans le manuscrit, fait est écrit dans la marge de gauche un peu plus haut que le vers commençant par qui ; nous n’avons pas vu une autre place possible pour ce mot ; par ailleurs, le mot est réécrit par-dessus à l’identique 22. dans un premier temps, le poète avait écrit qui ôte le droit, ces mots étant réécrits par-dessus à l’identique ; ensuite, le poète a barré ôte et a écrit dans la ligne suivante, nie la joie de vivre, des mots également réécrits par-dessus à l’identique, indiquant au moyen d’une flèche brisée qu’ils devaient remplacer ôte ; dans un deuxième temps, le poète a également barré nie la joie de vivre, a écrit décapite juste en dessous de ôte et, après droit, a ajouté de vivre, sans réécrire par-dessus ces nouveaux mots 23. ce vers et les trois suivants semblent avoir été ajoutés dans un deuxième temps 24. on pourrait éventuellement lire débite 25. on pourrait éventuellement lire jeu 26. on pourrait éventuellement lire vertu éric meyleuc inédit © ayants-droit d'Éric Meyleuc
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