1. ce poème est écrit à l’encre noire dans le dernier
tiers la soixante-huitième page écrite et dans le premier cinquième de la
soixante-neuvième
d’un livre de notes offert au poète lors du 27e
Salon du livre de Paris, en mars 2007 (le pays à l’honneur était l’Inde),
au format 13,5 cm x 19,6 cm,
relié en « toile Monceau Cachemire sur GTI »,
contenant 200 pages non lignées
(dont six pages de garde et de crédits, deux au début et
quatre à la fin), soit 100 feuilles, de couleur blanche,
au format 12,7 cm x 18,7 cm, mais dont les deux premières
feuilles ont été arrachées probablement avant de servir ;
ce livre de notes contient un grand nombre de poèmes, des
réflexions diverses, des aide-mémoire, des notes personnelles,
des notes prises à partir de lectures, le tout écrit entre
la fin de 2010 et probablement la fin d’octobre 2014,
la presque totalité des textes étant datés ; le dernier
texte daté, qui figure dans la cent-quatre-vingt-sixième page écrite du livre,
est précédé de la mention le 20/10/2014 ;
le poème que nous transcrivons ici est précédé de la date
26 juin [2011] ;
dans la marge de gauche de la soixante-huitième page, sur
toute la hauteur de la page, trois lignes courbes, dont deux s’entrelacent,
bordent le début du poème ainsi que le poème qui le
précède, écrit dans le premier tiers de la même page
et numéroté
211 dans la présente section de Poésie pour tous ;
2. dans un premier temps, le poète avait écrit éclairés
par un don héréditaire, puis il a transformé un en le, a barré
don et a écrit juste au-dessus génie ;
par ailleurs, il convient de noter que, dans l’espace qui
suit par, le poète avait commencé à écrire, légèrement décalé ver le haut,
quelque chose qui pourrait être un “d”, mais qu’il a barré
3. dans le manuscrit, héréditaire est écrit dans
l’interligne inférieur
4. la lecture de ce vers est fort conjecturale ; il
semblerait que le poète avait commencé par écrire qui ne développe son nom,
puis qu’il avait transformé ne en se et
développe en réclame ; toutefois, on pourrait aussi admettre que, dès
le départ,
le second mot était se, mais alors la suite
deviendrait problématique ;
en outre, la lecture du nouveau vers, écrit par-dessus ce
que nous avons lu comme développe, est très incertaine ;
ce qui, en revanche, est sûr, c’est que le poète a barré
son nom en fin de vers et a écrit en dessous le bien nommé
5. dans un premier temps, ce vers et le suivant étaient
et qui serait divin / comme la diarrhée ;
il s’agissait là d’une allusion au commentaire de Salvador
Dali au sujet de l’anagramme de son nom faite par André Breton : avida
dollars ;
Dali avait déclaré que, depuis lors, l’argent était
tombé sur [lui] comme une diarrhée divine ;
ensuite, le poète a barré ces deux vers et a écrit, dans
la marge de droite, en trois vers bordés à droite d’une ligne courbe,
et seraient / divinement masqués / en métempsychose,
puis il a mis masqués entre parenthèses, sans
barrer le mot, et a écrit juste au-dessus habillés
