Pedro Vianna, avec Éric Meyleuc absent-présent, propose
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je voudrais tant1 trouver les mots capables de ranimer la volonté perdue d’un cœur écrasé2 sous des tonnes d’humiliation et gélifié3 à l’argent (ac)crédité abolir toutes les insultes4 ce petit pouvoir qu’on se donne pour mieux cacher sa lâcheté celle de ne pas5 désigner les vrais coupables de l’imposture6 les puissants qui veulent nous faire croire à la fatalité7 d’un monde injuste où le peuple n’est là que pour admirer les plus8 méritants qui choses devenues9 étranges sont toujours les mêmes10 depuis des générations11 la jeune12 qui préfère pointer vers le bas plutôt que vers le haut son doigt accusateur
nota bene1. ce poème est écrit à l’encre bleue au verso de deux invitations au format A5, tirées en couleurs sur fond noir, annonçant la XXIe Journée mondiale de la poésie, organisée le 17 octobre 2009 à la salle des fêtes de la mairie annexe du XIVe arrondissement de Paris par l’association Poesia-2 Ottobre, en partenariat, avec, entre autres, l’association Actes de présence et au cours de laquelle nous avions présenté les spectacles Hommage à Pablo Neruda 1904-1973) et Flammes du passé, projections en devenir ; ce poème est donc presque certainement postérieur à la date indiquée 2. dans un premier temps, le poète avait écrit d’un cœur éteint endormi ; ensuite il a barré les deux adjectifs et écrit dans l’interligne supérieur écrasé ; par ailleurs, ce dernier mot et le vers suivant ont été réécrits par-dessus à l’identique 3. dans un premier temps, le poète avait écrit un autre mot qu’il a ensuite barré, de telle forme qu’il est impossible de le lire, et écrit dans l’interligne supérieur gélifié 4. dans un premier mouvement, le poète avait écrit Arrêter de vous insulter, puis il a barré ces mots, écrit dans l’interligne supérieur abolir et continué le vers par les mots toutes les insultes 5. dans un premier jet, le poète avait écrit et désigner les vrais coupables, puis il a ajouté dans l’interligne supérieur celle, transformé et en de et ajouté de biais ne pas 6. dans un premier jet, le poète avait écrit de l’injustice, puis, probablement dans le même mouvement, il a barré de l’injustice et ajouté de l’imposture 7. dans un premier mouvement, ce mot était suivi de pour, barré sans doute immédiatement, de même que le mot qui commençait le vers suivant et que l’on peut lire mieux, même si plusieurs traits dans tous les sens le recouvrent 8. dans le manuscrit, plus est écrit + 9. le mot devenues [lecture conjecturale ; peut-être pourrait-on lire de nouveau ou encore moins] est écrit dans l’interligne supérieur, une coche indiquant sa place entre choses et étranges 10. dans le manuscrit, le mot mêmes est, comme souvent, abrégé en un “m” surmonté d’un trait 11. ici se termine la première page 12. on pourrait également lire la sienne, mais alors on devrait se demander quel pourrait être l’antécédent auquel se référerait le possessif et on devrait s’interroger sur la possible existence d’un feuillet égaré qui se situerait entre les deux que nous possédons ; par ailleurs, dans un premier jet, le poète avait écrit comme suite, sur la même ligne, qui n’a pas le courage, puis il a barré n’a pas le courage, oubliant de faire de même pour qui, et a enchaîné avec le vers suivant en reprenant le qui éric meyleuc inédit © ayants-droit d'Éric Meyleuc Retour en haut de la page |
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