Pedro Vianna, avec Éric Meyleuc absent-présent, propose

poésie pour tous

 

La rubrique Poèmes du mois de ce site créé le 14 avril 2001 a déjà publié

2 493 poèmes de 176 poètes de 31 origines nationales, sans compter ceux de P. Vianna

Et la fête continue !                                                                   Bonne navigation !

Bienvenue Sommaire de la section Sommaire général Les nouveautés Agenda Poèmes du mois É. Meyleuc et son œuvre P. Vianna et son œuvre Poèmes divers Poèmes très courts Acrostiches Poèmes et images Poèmes graphiques Poèmes dits Poèmes en musique Poèmes et sculptures Poèmes en vidéo Des sites à visiter Contact

pour accéder directement à l'ensemble des recueils de P. Vianna (texte intégral au format ".pdf") cliquez sur

RECUEILS (PDF) ET RÉFÉRENCES DE PUBLICATIONS DE P. VIANNA ET DE É. MEYLEUC

et pour connaître ses prochaines activités artistiques cliquez sur

 AGENDA

poèmes d'éric meyleuc manuscrits 21

je voudrais tant1

trouver les mots

capables de ranimer

la volonté perdue

d’un cœur écrasé2

sous des tonnes d’humiliation

et gélifié3 à l’argent (ac)crédité

abolir toutes les insultes4

ce petit pouvoir qu’on se donne

pour mieux cacher sa lâcheté

celle de ne pas5 désigner les vrais coupables

de l’imposture6

les puissants qui veulent nous

faire croire à la fatalité7

d’un monde injuste où le

peuple n’est là que pour admirer

les plus8 méritants qui choses devenues9 étranges

sont toujours les mêmes10 depuis des générations11

la jeune12

qui préfère pointer vers le bas plutôt

que vers le haut son doigt accusateur

 

nota bene

1. ce poème est écrit à l’encre bleue au verso de deux invitations au format A5, tirées en couleurs sur fond noir,

annonçant la XXIe Journée mondiale de la poésie, organisée le 17 octobre 2009

à la salle des fêtes de la mairie annexe du XIVe arrondissement de Paris par l’association Poesia-2 Ottobre,

en partenariat, avec, entre autres, l’association Actes de présence

et au cours de laquelle nous avions présenté les spectacles

Hommage à Pablo Neruda 1904-1973) et Flammes du passé, projections en devenir ;

ce poème est donc presque certainement postérieur à la date indiquée

2. dans un premier temps, le poète avait écrit d’un cœur éteint endormi ; ensuite il a barré les deux adjectifs

et écrit dans l’interligne supérieur écrasé ; par ailleurs, ce dernier mot et le vers suivant

ont été réécrits par-dessus à l’identique

3. dans un premier temps, le poète avait écrit un autre mot qu’il a ensuite barré, de telle forme qu’il est impossible de le lire,

et écrit dans l’interligne supérieur gélifié

4. dans un premier mouvement, le poète avait écrit Arrêter de vous insulter, puis il a barré ces mots,

écrit dans l’interligne supérieur abolir et continué le vers par les mots toutes les insultes

5. dans un premier jet, le poète avait écrit et désigner les vrais coupables, puis il a ajouté dans l’interligne supérieur

celle, transformé et en de et ajouté de biais ne pas

6. dans un premier jet, le poète avait écrit de l’injustice, puis, probablement dans le même mouvement,

il a barré de l’injustice et ajouté de l’imposture

7. dans un premier mouvement, ce mot était suivi de pour, barré sans doute immédiatement, de même que le mot qui commençait le vers suivant

et que l’on peut lire mieux, même si plusieurs traits dans tous les sens le recouvrent

8. dans le manuscrit, plus est écrit +

9. le mot devenues [lecture conjecturale ; peut-être pourrait-on lire de nouveau ou encore moins] est écrit dans l’interligne supérieur,

une coche indiquant sa place entre choses et étranges

10. dans le manuscrit, le mot mêmes est, comme souvent, abrégé en un “m” surmonté d’un trait

11. ici se termine la première page

12. on pourrait également lire la sienne, mais alors on devrait se demander quel pourrait être l’antécédent auquel se référerait le possessif

et on devrait s’interroger sur la possible existence d’un feuillet égaré qui se situerait entre les deux que nous possédons ;

par ailleurs, dans un premier jet, le poète avait écrit comme suite, sur la même ligne, qui n’a pas le courage,

puis il a barré n’a pas le courage, oubliant de faire de même pour qui, et a enchaîné avec le vers suivant en reprenant le qui

horizontal rule

éric meyleuc

inédit

© ayants-droit d'Éric Meyleuc

horizontal rule

Retour en haut de la page                                                                                                                                                                           Poème précédent Poème suivant
Bienvenue ] Sommaire de la section ] Sommaire général ] Les nouveautés ] Agenda ] Poèmes du mois ] É. Meyleuc et son œuvre ] P. Vianna et son œuvre ] Poèmes divers ] Poèmes très courts ] Acrostiches ] Poèmes et images ] Poèmes graphiques ] Poèmes dits ] Poèmes en musique ] Poèmes et sculptures ] Poèmes en vidéo ] Des sites à visiter ] Contact ]

Les textes, les sons et les images qui figurent dans les différentes pages de ce site sont protégés par les lois nationales et les conventions internationales en vigueur. Leur reproduction par quelque moyen que ce soit demeure soumise à l'autorisation de l'auteur. Selon les normes et usages habituels, les courtes citations à objectif pédagogique et non commercial sont autorisées à condition que les sources soient clairement indiquées

Ce site est optimisé pour le navigateur Mozilla Firefox sur un écran plat 19"
avec "taille du texte" ("text size") réglée à “moyenne" ("middle") dans le menu "affichage" ("view")
Pour toute question ou tout problème concernant ce site web, envoyez un courrier électronique à
pvianna@free.fr
en cliquant sur l'adresse ci-dessus si vous utilisez "outlook express" ou sinon à partir de votre messagerie habituelle
© Pedro Vianna                                                    dernière mise à jour : 15 avril 2024