Pedro Vianna, avec Éric Meyleuc absent-présent, propose

poésie pour tous

 

La rubrique Poèmes du mois de ce site créé le 14 avril 2001 a déjà publié

2 493 poèmes de 176 poètes de 31 origines nationales, sans compter ceux de P. Vianna

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poèmes d'éric meyleuc manuscrits 206

et pourtant je ne suis pas1

en prison

comme ces enfants qui naissent

en prison

pauvres enfants de mères2

qui ne veulent plus3 savoir

mais par peur de leur ignorance

avec4 toute confiance

en leur instinct maternel

pour smasher5 les questions embarrassantes

pauvres enfants

toutous de compagnie

pour femme en mâle

de solitude

selon certains

retrouver peut-être

la part d’humanité

perdue

humaniser la prison6

drôle de

paradoxe

serait-il plus juste7

de les supprimer

les prisons

option optimiste

pauvres enfants8

encore et toujours

prétexte

promis à un bel avenir

de bouc-émissaire

rarement volonté

d’engendrer

une humanité

digne de ce nom

Ah la belle humanité

qu’on nous prépare !

pauvres enfants

élevés en prison

(dans la sagesse)9

(il est certain10

qu’ils sont ben sages)

de ne pas avoir l’envie d’y retourner11

ou (dans les puits12)

révolutionnaires

avec l’envie de détruire toutes les

bastilles du monde

il leur faudra beaucoup

d’amour

pour leur faire oublier

l’oppression angoissante

des barreaux

drôle d’apprentissage de la vie13

tout14 de même15

que de naître emprisonné

peut-être

protégé de la vie extérieure

mais est-ce un cocon

si confortable

la prison

pauvres enfants

moi

qui ne suis pas né en prison

et pourtant…

Et pourtant16

j’ai bien cette envie irrépressible

de les abattre

toutes17

ces prisons

impropres et figurées

 

nota bene

1. ce poème est écrit à l’encre noire, avec des ajouts et modifications au feutre fin noir, dans la totalité de la cinquante-huitième et de la cinquante-neuvième

pages écrites d’un livre de notes offert au poète lors du 27e Salon du livre de Paris, en mars 2007 (le pays à l’honneur était l’Inde), au format 13,5 cm x 19,6 cm,

relié en « toile Monceau Cachemire sur GTI », contenant 200 pages non lignées

(dont six pages de garde et de crédits, deux au début et quatre à la fin), soit 100 feuilles, de couleur blanche,

au format 12,7 cm x 18,7 cm, mais dont les deux premières feuilles ont été arrachées probablement avant de servir ;

ce livre de notes contient un grand nombre de poèmes, des réflexions diverses, des aide-mémoire, des notes personnelles,

des notes prises à partir de lectures, le tout écrit entre la fin de 2010 et probablement la fin d’octobre 2014,

la presque totalité des textes étant datés ; le dernier texte daté, qui figure dans la cent-quatre-vingt-sixième page écrite du livre,

est précédé de la mention le 20/10/2014 ;

le poème que nous transcrivons ici est précédé de la date 24-25 avril 2011, -25 ayant été ajouté au feutre fin noir de biais en montant,

le reste de la date, initialement écrit au stylo noir, ayant été réécrit par-dessus, à l’identique, au feutre fin noir ;

il est donc permis de supposer que le premier jet du poème date du 24 avril et que les ajouts et les modifications au feutre fin noir ont été faits le 25 ;

2. ce vers et les cinq suivants, sont écrits au stylo noir dans la marge de gauche, dans le sens

perpendiculaire à celui du reste du poème, sur cinq lignes tournées vers l’intérieur de la page ;

dans un premier temps le poète avait écrit ainsi les quatre premiers de ces vers :

pauvres enfants de mères / qui ne veulent pas savoir / mais pensent savoir / préfèrent,

puis, dans le deuxième de ces vers, il avait écrit ont par-dessus ne, avait barré veulent pas et avait écrit juste en dessous peur,

mais ensuite il a également barré ces nouveaux mots, ainsi que savoir et a écrit à la même ligne, avec un décalage à droite, le vers tel que nous le transcrivons ici ;

dans le troisième de ces vers, le poète a barré pensent savoir et, à la même ligne, avec un décalage à droite, il a écrit la suite du vers : par peur de leur ignorance ;

quant au quatrième de ces vers, le poète a barré le mot qui le commençait, préfèrent, et a écrit, à la suite, le vers tel que nous le transcrivons ici ;

notons que, dans un premier temps, le poète avait, au moyen d’un trait brisé partant de la gauche do bloc constitué de ces six vers,

indiqué qu’ils devaient être placés après le vers selon certains, mais, dans un deuxième temps, au feutre fin noir,

il a barré le segment final de ce trait et, au feutre fin noir, a indiqué, au moyen d’un trait vertical se terminant par une flèche horizontale

tournée vers la droite, que les vers en question devaient être placés encore plus loin, après le vers prétexte,

et enfin, toujours au feutre fin noir, il a barré ce dernier trait et, au moyen d’un trait courbe bordant à droite les cinq vers

et se prolongeant par un trait vertical terminé par une flèche horizontale tournée vers la droite,

indiqué que les vers en question devaient être placés là où nous les avons transcrits

3. plus est une lecture en partie conjecturale ; nous pourrions aussi lire pas

4. avec est une lecture conjecturale

5. smasher est une lecture conjecturale

6. ce vers et les cinq suivants sont écrits au feutre fin noir dans un espace disponible dans la partie droite de la page,

le premier d’entre eux commençant juste au-dessus de la fin du mot optimiste qui termine le deuxième vers qui suit les vers ajoutés

7. juste est une lecture en partie conjecturale

8. dans le manuscrit, ce vers est réécrit par-dessus, à l’identique, avec le même stylo noir qui avait servi à l’écriture initiale

9. dans le manuscrit, ce vers est écrit à droite, entre parenthèses, légèrement décalé vers le haut par rapport au vers qui suit dans notre transcription ;

en outre, il semblerait que, dans un premier temps, le poète avait écrit et la sagesse, puis qu’il avait transformé le et en un d

et avait complété le mot dans écrit de biais vers le bas à droite

10. dans le manuscrit, ce vers et le suivant sont mis entre parenthèses, tels que nous les transcrivons ici

11. dans un premier temps, le poète avait écrit n’ayant pas envie d’y retourner, puis, au feutre fin noir, il a barré n’ayant pas et a écrit juste au-dessus de ne pas avoir l’

12. dans le manuscrit, dans les puits est mis entre parenthèses et ou a été ajouté au feutre fin noir en début de vers ;

en outre, puits est une lecture en partie conjecturale ; on pourrait éventuellement lire nuits

13. à partir d’ici, tous les vers sont écrits au feutre fin noir et ont donc probablement été ajoutés le 25 avril (cf. la partie finale de la note 1 ci-dessus)

14. dans le manuscrit, tout est, comme souvent, abrégé en tt

15. dans le manuscrit, même est, comme souvent, abrégé en un “m”, surmonté d’un accent circonflexe

16. dans le manuscrit, ce vers est écrit dans la marge de droite, bordé à droite d’une parenthèse fermante

prolongée d’un trait horizontal qui indique que le vers doit être placé là où nous le transcrivons

17. il semblerait que, dans un premier temps, le poète avait écrit toutes ces prisons, puis qu’il avait ajouté de biais en montant un ou des mots,

avec une sorte de coche indiquant qu’ils devaient se placer après le mot toutes, les mots ces prisons étant soulignés d’un trait horizontal

d’où part une flèche horizontale tournée vers la gauche et dont la pointe indique qu’ils devaient être placés à la ligne suivante, avant le dernier vers ;

ensuite, le poète a barré les mots ajoutés de biais après toutes, les rendant ainsi illisibles ;

en outre, ces est une lecture en partie conjecturale ; on pourrait aussi lire les

horizontal rule

éric meyleuc

inédit

© ayants-droit d'Éric Meyleuc

horizontal rule

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© Pedro Vianna                                                    dernière mise à jour : 15 avril 2024