Pedro Vianna, avec Éric Meyleuc absent-présent, propose
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je suis perdu1 je me suis perdu dans ce monde de mensonge permanent où règne le chaos mais qui n’en serait pas un d’après ces habitants aux mœurs bizarres ils semblent volontairement2 s’interdire le bonheur se compliquer à loisir3 l’existence dans d’inextricables souffrances tortures mortifications4 de toutes sortes je me sens vraiment désœuvré5 devant tant d’acharnement d’aliénation pour oublier leur droit au paradis terrestre que dis-je universel mais6 peut-être veulent-ils sauter les étapes arriver directement à l’universel mais le problème c’est qu’ils vont détruire la terre d’amarrage de lancement7 avant d’avoir décollé perdre dans un chaos d’orgueil8 le sens humain j’ai beau le chercher9 je ne le retrouve pas10 Ah ! toi aussi tu le cherches Ah ! Et toi aussi cherchons ensemble notre quête n’en sera que plus heureuse11
nota bene 1. ce poème est écrit à l’encre bleue, dans les trois derniers cinquièmes de la quarante-deuxième page écrite et la totalité la quarante-troisième d’un livre de notes offert au poète lors du 27e Salon du livre de Paris, en mars 2007 (le pays à l’honneur était l’Inde), au format 13,5 cm x 19,6 cm, relié en « toile Monceau Cachemire sur GTI », contenant 200 pages non lignées (dont six pages de garde et de crédits, deux au début et quatre à la fin), soit 100 feuilles, de couleur blanche, au format 12,7 cm x 18,7 cm, mais dont les deux premières feuilles ont été arrachées probablement avant de servir ; ce livre de notes contient un grand nombre de poèmes, des réflexions diverses, des aide-mémoire, des notes personnelles, des notes prises à partir de lectures, le tout écrit entre la fin de 2010 et probablement la fin d’octobre 2014, la presque totalité des textes étant datés ; le dernier texte daté, qui figure dans la cent-quatre-vingt-sixième page écrite du livre, est précédé de la mention le 20/10/2014 ; le poème que nous transcrivons ici est précédé de la date 13 mars 2011 2. dans un premier temps, le poète avait écrit qui, puis il a barré ce mot et a immédiatement continué à la ligne suivante avec ce vers tel que nous le transcrivons ici 3. dans un premier mouvement, le poète avait commencé ce vers par un mot qu’il a barré, le rendant difficilement lisible — mais qui pourrait être ah ! ou qui ou encore et — et a continué le vers, tel que nous le transcrivons ici, à la suite du mot barré 4. le mot mortifications est écrit dans l’interligne inférieur, délimité par une coche dont la pointe se place entre tortures et de 5. dans un premier temps, le poète avait écrit perdu, puis, immédiatement ou ultérieurement, il a écrit à la suite ce que nous lisons désœuvré 6. dans le manuscrit, mais est, comme souvent, abrégée en ms 7. dans un premier temps, le poète avait écrit ce que nous lisons d’ancrage, puis il a barré ces deux mots et a écrit juste au-dessus ce que nous lisons d’amarrage et juste en dessous ce que nous lisons de lancement ; nous avons donc décidé de transcrire les deux ajouts à la suite, mais on ne peut pas totalement écarter l’hypothèse que le poète eût l’intention de faire ultérieurement un choix 8. dans un premier temps, le poète avait écrit en trois vers un problème d’orgueil qui / leur aveugle [lecture conjecturale] / le sens humain à jamais ; ensuite dans le premier de ces trois vers, il a barré problème et a écrit juste en dessous chaos ; il a aussi barré ce que nous lisons leur aveugle, pour écrire à la suite fait, qu’il a également barré, éliminant donc le deuxième de ces trois vers ; enfin, dans le troisième vers, le poète a barré à jamais et a écrit juste au-dessus perdre dans, deux mots qu’il a soulignés, en prolongeant vers la gauche le trait de soulignement par une ligne courbe qui passe sous le troisième de ces vers, remonte à gauche et se termine par une pointe de flèche qui se place juste avant un au début du premier des trois vers, indiquant ainsi l'ordre des vers tel que nous le transcrivons ici 9. ce vers est écrit dans la marge de gauche, sur deux lignes, juste à la hauteur du vers suivant 10. le poète avait commencé ce vers par un mot court qu’il a barré et qui n’est pas lisible ; il avait aussi commencé à écrire je ne vous, puis, probablement tout de suite, il a barré vous et a continué le vers tel que nous le transcrivons ici 11. il semblerait que, dans un premier temps, le poète avait écrit, en deux vers, ce sera plus heureux / alors, puis il a transformé ce en n’en, a ajouté de biais en montant que dans l’espace entre sera et plus, a barré alors, a écrit à la suite notre quête et a souligné ces deux mots, faisant partir de ce trait une ligne brisée qui part vers la gauche puis remonte et se termine par une pointe de flèche qui indique le début de ce qui est ainsi devenu un seul vers, tel que nous le transcrivons ici éric meyleuc inédit © ayants-droit d'Éric Meyleuc
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