Pedro Vianna, avec Éric Meyleuc absent-présent, propose
La rubrique Poèmes du mois de ce site créé le 14 avril 2001 a déjà publié 2 448 poèmes de 176 poètes de 31 origines nationales, sans compter ceux de P. Vianna Et la fête continue ! Bonne navigation ! pour accéder directement à l'ensemble des recueils de P. Vianna (texte intégral au format ".pdf") cliquez sur RECUEILS (PDF) ET RÉFÉRENCES DE PUBLICATIONS DE P. VIANNA ET DE É. MEYLEUC et pour connaître ses prochaines activités artistiques cliquez sur |
à ces lampadaires1 qui font du tourisme sur place
ils en voient du monde le monde vient à eux2 Ils voudraient bien suivre le mouvement mais bien cloués à leur socle ils ne peuvent que l’éclairer modestement ce monde de leur lumières tamisées artificielles3 s’imposant4 fièrement sur les photos stars incontournables du paysage5 urbain international6 qui veut contrarier7 charmer ou voire assurer le changement décisions du photographe poussées aux sentiments opposés les plus extrêmes8 galerie de lampadaires en goguette
nota bene 1. ce poème est écrit à l’encre noire dans la moitié inférieure de la trente-quatrième page écrite et la presque totalité que la trente-cinquième d’un livre de notes offert au poète lors du 27e Salon du livre de Paris, en mars 2007 (le pays à l’honneur était l’Inde), au format 13,5 cm x 19,6 cm, relié en « toile Monceau Cachemire sur GTI », contenant 200 pages non lignées (dont six pages de garde et de crédits, deux au début et quatre à la fin), soit 100 feuilles, de couleur blanche, au format 12,7 cm x 18,7 cm, mais dont les deux premières feuilles ont été arrachées probablement avant de servir ; ce livre de notes contient un grand nombre de poèmes, des réflexions diverses, des aide-mémoire, des notes personnelles, des notes prises à partir de lectures, le tout écrit entre la fin de 2010 et probablement la fin d’octobre 2014, la presque totalité des textes étant datés ; le dernier texte daté, qui figure dans la cent-quatre-vingt-sixième page écrite du livre, est précédé de la mention le 20/10/2014 ; le poème que nous transcrivons ici est précédé de la date 16 février [2011] ; le dernier cinquième de la trente-cinquième page est resté vierge ; par ailleurs, notons que les trois premiers vers du poème, qui font penser à une dédicace, ne sont présentés sous une telle forme et sont alignés à gauche sur l’ensemble des vers du poème en outre, il semblerait que le poème se réfère à une photo, peut-être prise par le poète lui-même, mais jusqu’à présent, nous l’avons pas repérée enfin, il convient de rapprocher le poème transcrit ici du poème numéroté 60 dans la section Les autres poèmes d’Éric Meyleuc de Poésie pour tous et dont la toute première version, manuscrite, précédée de la date 15 février [2011], occupe la moitié supérieure de la trente-quatrième page du livre de notes mentionné ci-dessus 2. dans le manuscrit, ce vers est écrit dans la marge de droite, sur deux lignes, dont la première est située à la hauteur du vers précédent 3. dans un premier temps, le poète avait écrit artificiellement, puis il a barré le suffixe ment, probablement après avoir écrit le vers suivant (cf. la note 4 ci-après), oubliant d’ajouter un “s” à l’adjectif, ce que nous faisons 4. dans le manuscrit, ce vers est écrit dans l’interligne, en commençant dans la marge de gauche 5. dans un premier temps, le poète avait écrit stars internationales, mais ensuite, probablement dans le cadre des modifications indiquées dans la note suivante, il a écrit dans l’interligne supérieur incontournables du paysage urbain — ce dernier mot étant, faute de place, écrit sous le précédent — puis il a transformé internationales en international, a mis ce mot entre parenthèses et, au moyen d’une flèche, a indiqué qu’il devait être placé après le mot urbain 6. dans le premier jet du texte, après stars internationales (cf. la note précédente), le poème se poursuivait ainsi : déchaînant les haines et les / passions / les plus [abrégé en +] folles / du photographe [dans un premier temps, des photographes] / qui souvent [lecture conjecturale ; peut-être pourrait-on lire sinon] tombe [dans un premier temps, tombent] sous le charme / soit voudrait [dans un premier temps, voudraient] bien / qu’ils disparaissent, puis le poète a entouré ces sept vers et les a barrés de fins traits obliques ; le poème se poursuivait alors par décisions du photographe… 7. dans le manuscrit, ce vers et les quatre suivants sont écrits à droite des traits irréguliers qui entourent les vers supprimés indiqués dans la notre précédente avec, entre ces deux blocs de texte, dans leur partie supérieure, un dessin stylisé qui fait penser à un bonnet haut avec un trait vertical en son milieu ; en outre, dans un premier temps, le poète avait écrit qui veut contrarier ou amuser / le photographe / voire le charmer puis il a barré les mots ou amuser / le photographe / voire le et a continué en écrivant charmer / ou / voire assurer [lecture conjecturale ; peut-être pourrait-in lire amuser] / le / changement [lecture conjecturale pour un mot abrégé en ce que nous lisons chgt et qui suit un mot barré, difficilement lisible mais qui pourrait être dessein ou dessin] 8. dans le manuscrit, ce vers est écrit après la fin du poème et est entouré de traits prolongés d’une flèche indiquant qu’il doit être placé après le vers précédent ; en outre, dans un premier temps, le poète avait écrit aux sentiments extre, mais il semble avoir immédiatement changé d’avis, barré le mot commencé et écrit à la suite opposés, en ajoutant dans l’interligne supérieur, juste au-dessus de extre, les plus [abrégé en les +], mots qu’il a également barrés pour écrire les plus [abrégé en les +] dans l’interligne supérieur, en commençant au-dessus de l’espace qui suivait opposés ; ce vers se poursuivait alors par de son, mais, d’abord le poète a barré le possessif son et a transformé le de en du, pour continuer avec un autre vers : champ de vision du photographe, qu’il a ensuite barré pour écrire à la suite à son égard / poussant le photographe, ce dernier vers étant enfin lui aussi barré, sans que à son égard le soit ; toutefois, nous pensons que cela est le fruit d’un oubli, car nous n’avons pas trouvé où pourraient se placer ces deux mots après les remaniements opérés par le poète éric meyleuc inédit in Plein Sens, n° 51* mai-juin-juillet-août 2021 (Paysages) © ayants-droit d'Éric Meyleuc * le poème est publié dans ce numéro de Plein Sens avec l'omission du dernier vers, l'avant-dernier étant fractionné en deux lignes
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