Pedro Vianna, avec Éric Meyleuc absent-présent, propose
La rubrique Poèmes du mois de ce site créé le 14 avril 2001 a déjà publié 2 538 poèmes de 177 poètes de 31 origines nationales, sans compter ceux de P. Vianna Et la fête continue ! Bonne navigation ! pour accéder directement à l'ensemble des recueils de P. Vianna (texte intégral au format ".pdf") cliquez sur RECUEILS (PDF) ET RÉFÉRENCES DE PUBLICATIONS DE P. VIANNA ET DE É. MEYLEUC et pour connaître ses prochaines activités artistiques cliquez sur |
je m’échappe de la pensée1 pour penser un souvenir alors que je cherche à structurer ma pensée Que voudrais-je décrire comme pensée2 un interminable hiatus s’installe qui ne joint3 aucune4 réponse à travers une pièce de théâtre la vie d’un solitaire qui ne peut supporter l’idée de la souffrance chez ses congénères, et surtout supporter ce sentiment d’impuissance5 à ne pouvoir venir à bout de tant de souffrance à corriger les injustices à l’origine de tant de [souffrance]
nota bene 1. ce poème est écrit à l’encre bleue au verso d’une feuille de brouillon au format A5, issue d’une page A4 et qui porte au recto des mots imprimés en gros caractères, ayant pu servir lors d’un des Ateliers-Rencontres organisés par l’association Actes de présence entre avril 2004 et mai 2010, sans que nous soyons en mesure de déterminer lequel ; il est donc impossible, en l’état actuel de nos recherches, de déterminer la période, même approximative, de l’écriture de ce poème ; en haut de la page, à gauche un dessin du poète figure un visage stylisé 2. faute de place en bout de ligne le mot pensée est écrit au début de la linge suivante et tout le vers est souligné 3. dans un premier temps, le poète avait écrit rejoint, puis il a barré “re” 4. dans un premier temps, le poète avait écrit aucune autre, puis il a barré autre 5. dans un premier temps, ce vers et le suivant se lisaient ainsi : ce sentiment d’impuissance à venir en aide à tant de souffrances ensuite, à l'encre toujours bleue, mais plus claire que celle du premier jet, le poète a barré venir — en oubliant de barrer le à précédant l’infinitif verbal — ainsi que les mots en aide à tant de, qu’il a remplacés, en écrivant juste en dessous, à pouvoir soulager tant de ; ensuite, toujours à l’encre plus claire, il a ajouté dans l’interligne supérieur ne, entre à et pouvoir, a barré soulager, qu’il a remplacé par venir à bout de, écrit en dessous, dans une accolade horizontale, et enfin a écrit, encore en dessous, à corriger les injustices à l’origine de tant de sans reprendre le mot souffrance, probablement en raison du manque de place ; nous avons donc ajouté ce mot éric meyleuc inédit © ayants-droit d'Éric Meyleuc Retour en haut de la page |
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