Pedro Vianna, avec Éric Meyleuc absent-présent, propose
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Enlève tes lunettes noires1 entoilées2 de “stars” Arriver… mais où à quoi pour faire quoi3 à quel prix comment le bonheur à tout prix est-il une façon d’arriver au bonheur Quand on y arrive à ce bonheur à tout prix on en fait quoi s’il n’y a plus personne pour le partager le bonheur (se partage) on n’y arrive pas Il s’apprend mutuellement4 il se partage,5 curiosité qui avance6 joyeuse sur les chemins de l’avenir ce n’est pas une7 question de chance8 il se rencontre partout9 il est là présent il nous entoure où ? où là-bas ?10 (il n’y a) pas besoin de partir Désolé je ne vois rien !11 faut arrêter de fumer la moquette ! le problème (c’est notre) aveuglement à ne pas vouloir le voir, le bonheur,12 caché derrière une13 illusoire gloire sans partage cette jouissance du droit de vie et de mort cette vanité à se prendre pour Dieu14 alors15 qu’il n’existe pas on le sait c’est nous qui l’avons inventé mais16 on préfère continuer à17 croire que savoir18
le bonheur19 sortir de la croyance cette ignorance déifiée en immortalité20 partager le savoir21 le savoir d’être heureux ensemble22 cet amour curieux fou de partage
nota bene 1. ce poème est écrit à l’encre bleue, du premier vers jusqu’aux mots cette vanité, tout comme les deux derniers vers ainsi qu’un vers ajouté (cf. la note 20 ci-dessous), et au feutre fin bleu pour le reste du texte, dans la treizième page écrite et les deux premiers tiers de la quatorzième d’un livre de notes offert au poète lors du 27e Salon du livre de Paris, en mars 2007 (le pays à l’honneur était l’Inde), au format 13,5 cm x 19,6 cm, relié en « toile Monceau Cachemire sur GTI », contenant 200 pages non lignées (dont six pages de garde et de crédits, deux au début et quatre à la fin), soit 100 feuilles, de couleur blanche, au format 12,7 cm x 18,7 cm, mais dont les deux premières feuilles ont été arrachées probablement avant de servir ; ce livre de notes contient un grand nombre de poèmes, des réflexions diverses, des aide-mémoire, des notes personnelles, des notes prises à partir de lectures, le tout écrit entre la fin de 2010 et probablement la fin d’octobre 2014, la presque totalité des textes étant datés ; le dernier texte daté, qui figure dans la cent-quatre-vingt-sixième page écrite du livre, est précédé de la mention le 20/10/2014 ; le poème que nous transcrivons ici est précédé de la date 15 janvier [2011] 2. il semblerait que dans un premier temps le poète avait écrit étoilées, puis qu’il a transformé ce mot en entoilées 3. dans un premier temps, le poète avait écrit à quel prix / pour faire quoi, puis, au moyen d’une flèche, il a indiqué l’interversion de ces deux vers 4. ce vers est écrit dans l’interligne, mais encore au-dessus, le poète avait écrit c’est une curiosité et commencé ce vers par qui ; néanmoins, il a ensuite barré c’est une curiosité ainsi que les deux premières lettre du relatif qui et a transformé le “i” minuscule restant en un “i” majuscule, donnant au vers la forme que nous transcrivons ici 5. après il se partage, le poète avait écrit, à la ligne suivante, il se peut, puis il a barré ces mots et a ajouté, d’une écriture serré, à la suite des mots barrés et dans l’interligne inférieur une amoralité qui environnemente / dont on tombe amoureux, des mots qu’il aussi barrés pour écrire dans la marge de gauche, de biais en montant, sur six lignes dont deux ont été ensuite barrées (cf. la note 7, ci-après), les quatre vers qui suivent et qu’il nous a semblé devoir être placés à cet endroit du poème 6. dans le manuscrit, les mots qui avance ont été écrits au-dessus du vers, délimités par un coche dont la pointe est placée ente les mots curiosité et joyeuse 7. dans un premier temps, après le vers précédent, poète avait écrit sur deux lignes qui s’apprend / mutuellement, deux vers qu’il a barrés pour continuer comme l'indique la transcription 8. dans le manuscrit, le poète avait écrit d’abord il se peut, des mots qu’il a barrés pour écrire à la ligne suivante comme quoi ce n’est pas une / question de chance, puis il a barré les mots comme quoi 9. ce vers, qui semble avoir été ajouté à un moment donné, commence à la suite du vers précédent, sur la même ligne, mais séparé de lui par un espace relativement grand et légèrement décalé à droite pour se terminer, manifestement faute de place, par le mot partout écrit sous il se ; il nous a semblé que, dans l’esprit du poète, il s’agissait d’un vers qui se plaçait à la suite du précédent ; nous avons cependant trouvé bon de garder le décalage à droite 10. on pourrait éventuellement lire ici là-bas ? 11. dans le manuscrit, ce vers et le suivant semblent avoir été ajoutés à un moment donné et sont écrits sur deux lignes dans l’espace libre à droite du vers suivant, mais délimités par un trait horizontal au-dessus et en-dessus ; il nous a semblé évident qu’ils devaient se placer là où nous les avons transcrits 12. dans le manuscrit, le bonheur, est écrit dans l’interligne supérieur, l’article le se plaçant juste au-dessus de l’espace entre voir et caché 13. le poète avait d’abord écrit le vers tel que nous le transcrivons ici, puis il avait mis l’article une entre parenthèses, mais ensuite il a clairement barré les parenthèses 14. dans un premier temps, le poète avait écrit, à l’encre bleue, cette vanité [un ou deux mots illisibles] de Dieu, puis il a encadré le ou les mots que nous ne parvenons pas à lire car ils sont recouverts de plusieurs traits très denses, alors que les mots de Dieu sont barrés de traits simples, et a continué le poème au feutre fin bleu (sauf les deux derniers vers et celui indiqué dans la note 20 ci-dessous, écrits de nouveau à l’encre bleue) en écrivant à se prendre pour Dieu dans l’interligne inférieur et en commençant juste sous les mots encadrés barrés 15. le poète avait commencé ce vers par alors, puis il a barré ce mot, mais l’a ensuite écrit de nouveau 16. dans le manuscrit, la conjonction mais est, comme souvent, abrégée en ms 17. dans le manuscrit, les mots continuer à sont écrits dans l’interligne inférieur, délimités par une coche dont la pointe est placée entre préfère et croire 18. dans un premier temps, le poète avait écrit à savoir, puis il a écrit que, le e étant bien marqué et plus grand que les autres lettres de manière à recouvrir l’accent grave sur le à 19. dans un premier temps, le poète avait écrit connaître le bonheur, puis il a barré ce vers de plusieurs traits et a écrit sur les deux lignes suivantes le bonheur c’est sortir / de la croyance, mais ensuite il placé c’est entre parenthèses pour finalement barrer ces mots et indiquer par une flèche que sortir devait se placer au début du vers suivant 20. dans le manuscrit, ce vers, écrit à l’encre bleue de nouveau, semble avoir été ajouté à un moment donné, car il est écrit dans l’interligne, entre deux vers écrits au feutre fin bleu, comme indiqué dans la note 14 ci-dessus 21. dans un premier temps, le poète avait commencé ce vers par un autre mot qu’il a cependant barré de plusieurs traits très denses qui l’ont rendu illisible 22. dans un premier temps, le poète avait écrit et non fiers [ce dernier mot résulte d'une lecture quelque peu conjecturale], puis il a barré ce vers et écrit les deux derniers de nouveau à l’encre bleue éric meyleuc inédit © ayants-droit d'Éric Meyleuc
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