Pedro Vianna, avec Éric Meyleuc absent-présent, propose
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Esclave de l’argent1 voilà la véritable libération la véritable liberté à atteindre à conquérir plutôt celle qui nous affranchirait de cette dépendance vis-à-vis de l’argent libérer l’esprit de cette entrave mais2 aussi diront les mauvais esprits3 de4 ses ambitions c’est tout un que d’être esclave de ses ambitions et de l’argent ou —> désir de posséder5 à la réflexion c’est sa liberté de parole et d’action dans la parole6 qui est en jeu cela dépend de la nature de ces ambitions si son ambition reste la conquête de cette liberté7 dans le respect de la vie d’autrui,8 être libéré de la peur des autres, conquête de la liberté pour soi et pour tous l’homme doit se libérer de ses angoisses, de sa peur9 l’argent est une contrainte10 d’un point de vue : soucis : ne pas le perdre, gestion —> toujours11 penser à en gagner et [à] la façon d’en gagner plus12 signifie allégeance vis-à-vis d’un monde d’une règle de conduite13 système14 hostile sinon à la liberté de penser qui met en danger ce système15 rentiers aristocrates héritage permet de vivre sans se soucier Si [on] considère l’argent comme16 conquête [de la] liberté d’action et de parole, sauf que17 [cela] conduit à [la] passion de [la] matière de posséder [au] détriment [des] autres le problème18 n’est pas tant de se libérer de ce désir, mais19 en devenir maître pour cela il faut se libérer de ses angoisses pour pouvoir20 assumer ses désirs sereinement, en toute21 liberté. c’est parce qu’ils22 sont cachés, que les désirs sont aliénants [la] véritable liberté c’est d’être soi23 de pouvoir24 partager librement, aimer librement [dans le] respect de la personne de son intégrité, intégralité
nota bene 1. ce texte est écrit à l’encre bleue pour ce que nous désignerons comme sa première partie (jusqu’au vers de cette liberté) et au crayon noir pour ce que nous désignerons comme sa deuxième partie, sur le verso d’un bandeau imprimé (un tiers d’une feuille A4) distribué à l’occasion de la présentation de Si tu veux la paix... souviens-toi de la guerre, montage poétique conçu par Éric Meyleuc, Denise Peyroche et Pedro Vianna pour la XVIIe Journée mondiale de la poésie, organisée le 8 octobre 2005 dans la crypte de l’église de la Mission catholique italienne (Paris VIIIe) par l’association Poesia-2 Ottobre, en partenariat, avec, entre autres, l’association Actes de présence ; une insertion dans la deuxième partie du poème est écrite, dans un sens perpendiculaire à celui du texte imprimé, dans la marge de droite et la marge inférieure du recto du bandeau (cf. la note 10 ci-dessous) ; ce que nous considérons comme la première partie du poème est une mise en forme d’une sorte de brouillon écrit sur le verso d’un autocollant politique, au format 10 cm x 14 cm, probablement recueilli lors d’une des diverses manifestations parisiennes qui, de février à avril 2006, ont eu lieu contre le projet de loi visant à créer le “contrat première embauche (CPE)” et contre son adoption par le Parlement ; rappelons que, après la validation de la loi par le Conseil constitutionnel le 30 mars 2006, le gouvernement, a décidé, le 10 avril, de retirer la loi, considérant que « les conditions [de son application] n[’étaient] pas réunies » ; ce premier brouillon est écrit au feutre fin bleu, de façon non ordonnée, sur les trois colonnes délimitées par les rainures permettant de détacher le papier qui recouvre la partie collante, avec des parties barrées, des reprises et des corrections, aussi bien dans le sens des colonnes que dans le sens perpendiculaire, dont deux lignes écrites au feutre fin rouge ; le texte de ce que nous considérons comme la deuxième partie du poème a manifestement été ajouté dans une étape ultérieure et était destiné à être retravaillé, comme en témoigne, entre autres, la forme de l’écriture qui omet de nombreux mots, notamment des articles et des prépositions que, dans notre transcription, nous avons placés entre crochets, sans en faire l’objet de notes spécifiques ; notons que, tout en haut à droite du verso du bandeau, où figure la presque totalité du poème, il est indiqué, au crayon noir qui a servi à l’écriture de la deuxième partie du texte, le 22/05/06, ce qui semble indiquer la date de la rédaction de cette deuxième partie ; la première partie aurait donc été écrite entre le 7 février, date de la première manifestation contre le CPE, et le 22 mai 2006, date de l’écriture de la deuxième partie ; enfin, signalons que, dans le premier brouillon, Esclavage de l’argent semble jouer le rôle d’un titre, ce qui nous a conduit ici a transcrire ces mots dans une police d'un corps supérieur à celui du reste du texte 2. dans le manuscrit, mais est, comme souvent, abrégé en ms 3. dans le manuscrit, les mots diront les étaient écrits à la fin de vers précédent ; le poètes les a barrés et, probablement immédiatement, les a repris au début de ce vers 4. dans le manuscrit, le poète a écrit à ses ambitions, en reprenant la préposition à qui, dans une autre construction, figurait dans le premier brouillon ; nous nous sommes autorisé la correction vu la suite du texte 5. dans le manuscrit, l’ensemble ou —> désir de posséder, souligné, a été ajouté au crayon, probablement lors de l’écriture de la deuxième partie et ou est écrit au-dessus de la flèche 6. dans le manuscrit, l’ensemble dans la parole, souligné, a été ajouté au crayon, probablement lors de l’écriture de la deuxième partie, dans l’interligne inférieur, une flèche indiquant sa place dans le texte ; comme souvent, dans est abrégé en ds 7. ici se termine la première partie écrite à l’encre bleue 8. dans le manuscrit, ce vers et les deux suivants, qui constituent le début de la deuxième partie écrite au crayon noir, commencent avec les mots dans le respect de la vie placés à la suite du vers précédent et se poursuivent sur une seule ligne, tournée vers l’extérieur, écrite dans la marge de droite, dans le sens perpendiculaire à celui du corps du texte 9. dans le manuscrit, ce vers, souligné, est écrit tout en haut du verso du bandeau, avec les deux derniers mots placés, la marge étant atteinte, en dessous des mots précédents, le chiffre 1 entouré d’un cercle indiquant sa place dans le texte ; l’homme est, comme souvent abrégé en l’h 10. dans le manuscrit, ce vers et les quinze suivants sont écrits, sur vingt-cinq lignes, dans la marge de droite et la marge inférieure du recto du bandeau imprimé dans un sens perpendiculaire à celui du texte imprimé ; une étoile entourée d’un cercle indique leur emplacement dans le texte ; même s’ils ne constituent pas la fin du poème, ces vers semblent avoir été les derniers écrits 11. dans le manuscrit, toujours, précédé d’une flèche, est, comme souvent, abrégé en tjs 12. dans le manuscrit, plus, est, comme souvent, abrégé en + 13. dans un premier temps, le poète semble avoir écrit d’un monde / d’un syst, puis il a écrit dans l’interligne supérieur les mots règle de conduite, délimités par un trait brisé, et a transformé d’un en d’une 14. dans le manuscrit, système est abrégé en syst, dès le premier jet, comme indiqué dans la note précédente 15. dans un premier temps, le poète semble avoir écrit hostile / qui, puis avoir barré qui et donné au vers la forme que nous transcrivons ici, le mot système étant de nouveau abrégé en syst 16. dans le manuscrit, comme est, comme souvent, abrégé en un “c”, surmonté d’une barre 17. l’expression sauf que peut sembler ici déplacée, mais nous pensons qu'il faut lire [cela] conduit à [la] passion de [la] matière de posséder / [au] détriment [des] autres comme une longue incidente, chose relativement fréquente dans les textes du poète 18. dans le manuscrit, problème est, comme souvent, abrégé en pb 19. dans le manuscrit, mais est, comme souvent, abrégé en ms ; le mot désir, qui précède, est souligné 20. dans le manuscrit, pouvoir est abrégé en pvr 21. dans le manuscrit, toute est, comme souvent, abrégé en tte 22. dans le manuscrit, le point après liberté est nettement indiqué ; par ailleurs, il semblerait que dans un premier mouvement, le poète avait commencé à écrire qu’elle — la liberté, donc — mais s’est immédiatement ravisé et a transformé qu’elles en qu’ils (les désirs) 23. dans le manuscrit, ce vers et les quatre suivants figurent sur deux lignes tournées vers l’extérieur, écrites dans la marge de gauche, dans le sens perpendiculaire à celui du corps du texte 24. dans le manuscrit, pouvoir est une fois encore abrégé en pvr éric meyleuc inédit © ayants-droit d'Éric Meyleuc
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