Pedro Vianna, avec Éric Meyleuc absent-présent, propose
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prendre des désenchantements pour1 des enchantements : telle est l’absurdité de la vie2 de son impuissance à combattre la bêtise humaine avec sa propre bêtise3 se battre pour une chimère l’amour alors que l’amour devrait être l’amour employé4 le comble de l’aveuglement volontaire pour nier l’absurdité de l’existence de par5 sa grande inutilité universelle6 l’amour reste un idéal jamais atteint qui n’est que pur fruit7 de notre cerveau6 Être amoureux d’un être qui n’existe pas vivre l’amour dans8 l’idéal que l’on s’est forgé est le plus sûr moyen de le conserver et de n’être9 jamais déçu
comment dépasser le stade des relations10 charnelles
la femme est accusée de tous les11 mots12 quoi qu’elle fasse : se refuse ou se donne Don quichotte telle une demoiselle pure qui refuse de se donner13 au nom de son amour virtuel14
nota bene 1. ce poème est écrit à l’encre noire sur le verso d’une page au format A5, dont le recto avait servi à l’impression d’une épreuve du verso de l’invitation au vernissage de l’exposition Mutations le 1er octobre 2004, ainsi qu’aux activités associées à cette manifestation organisée par l’association Actes de présence du 1er au 10 octobre, ce qui nous permet de fixer à septembre 2004 le terminus post quem de l’écriture de ce texte ; en haut de la page, surmontant le début du poème, figure un dessin abstrait de nature géométrique et sur la partie gauche de la page, entre les deux passages écrits dans la marge (cf. les notes 9 et 10 ci-dessous), figure le dessin d’une feuille stylisée 2. il semblerait que dans un premier temps, le poète avait écrit telle est l’absurdité / de celui qui n’accepte pas la réalité, puis il aurait barré ce second vers, écrit juste en dessous des mots l’absurdité le relatif dont, qu’il a également barré pour écrire au début de l’interligne inférieur d’un tel, qu’il a encore barré pour finalement écrire dans le même interligne de son impuissance et, juste au-dessus de l’absurdité, les mots de vie, omettant, sans doute en raison du peu de place disponible, l’article la, que nous avons donc ajouté dans la transcription ; enfin, le poète a écrit dans l’interligne inférieur le vers à combattre la bêtise humaine ; naturellement, l’ordre de ces modifications est conjectural 3. dans le manuscrit, ce vers a été ajouté à gauche du texte et, faute de place, écrit, sur trois lignes, tous les mots étant soulignés 4. la lecture l’amour / employé est hautement conjecturale 5. il semblerait que, dans un premier temps, le poète avait écrit due à puis écrit par-dessus de par 6. dans le manuscrit, ces deux mots sont réécrits par-dessus à l’identique 7. on pourrait éventuellement lire pure fuite, mais il nous semble que par distraction le poète a écrit pure fruit 8. dans le manuscrit, la préposition dans est, comme souvent, abrégée en ds 9. ici les mots sont assez serrés et nous avons considéré que poète avait écrit et d’être au lieu de et de n’être, ce qui nous a conduit à corriger le texte, mais il serait aussi possible d’envisager qu’il ait écrit et l’être jamais déçu 10. ce vers et le suivant sont écrits dans la marge de gauche, dans un sens perpendiculaire à celui du corps principal du poème, tournés vers l’extérieur de la page ; ils sont très proches du bord, sans doute en raison de la présence, à gauche du texte, du vers auquel fait référence la note 3 ci-dessus 11. ce vers et les six suivants sont écrits dans le tiers inférieur de la marge de gauche, dans un sens perpendiculaire à celui du corps principal du poème, tournés vers l’extérieur de la page 12. dans le manuscrit, on lit clairement mots ; jeu de mots ou distraction du poète… 13. dans un premier temps, le poète avait écrit se donner pour, puis il a barré pour, sans doute immédiatement, et a poursuivi en allant à la ligne 14. dans le manuscrit, manifestement en raison du manque de place, le mot virtuel est écrit à la ligne suivante, mais le poète l’a relié au mot amour en encadrant celui-ci par un rectangle ouvert à droite et celui-là par un rectangle ouvert à gauche ; nous avons donc cru bon de ne pas les séparer dans notre transcription éric meyleuc inédit © ayants-droit d'Éric Meyleuc
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