Pedro Vianna, avec Éric Meyleuc absent-présent, propose
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mourir comme le chant1 pour ressusciter à jamais dans l’immortalité et ne plus se soucier de cette putain de mort et ne plus2 la vivre tous les jours3 à travers nos rides, nos flétrissures à chaque4 regard dans5 le miroir bien marquées. Alors que6 le diamètre7 de notre but s’en va en misère s’épuise à petit feu8 jusqu’à transgresser9 pour ne plus parvenir à masquer la froideur de l’âge10 Pouvoir vivre enfin sereinement dans la plénitude de nos11 actes la vie offre tant d’espérances si vite gâchées que la perspective du combat qui s’annonce laisse peu d’alternative et tant d’inconnu Il faut vraiment avoir la foi pour chercher absolument à sauver l’humanité sinon pourquoi vivre si elle ne mérite pas d’être sauvée à quoi rime notre existence à flotter dans les airs à coup d’extasy et alcool en tout genre pour une12 quoi13 déconnexion assurée qui accélère14 la destruction du corps projection15 de longues peurs16 de l’âme à la face des bien-pensants17 qui ne supportent pas qu’on18 dégueule le19 désaveu cuisant de leur soi-disant pensée mal digérée20
nota bene 1. ce poème est écrit au feutre fin noir pour le texte de base ainsi que pour une première série de modifications et à l’encre bleue pour une autre série de modifications, le tout au verso d’une feuille au format A4, dont le recto imprimé ne donne aucune indication permettant de déterminer la période d’écriture du poème 2. dans un premier temps, le poète avait écrit et de, puis, à l’encre bleue, il a barré de, a commencé a écrire un autre mot, qui pourrait être après, qu’il a aussi barré pour écrire ne plus 3. dans le manuscrit, jours est abrégé en jrs 4. dans le manuscrit, les mots à chaque sont précédés d’un mot, qui pourrait être lesquelles, écrit de biais au feutre fin noir, puis barré aussi avec le même feutre 5. dans un premier temps, le poète avait écrit porté (lecture conjecturale ; peut-être pourrait-on lire pointé, voire partagé) dans (abrégé en ds) le miroir, puis, au feutre fin noir, il avait barré porté ; ensuite, à l’encre bleue, il avait écrit sur par-dessus ds pour enfin barrer sur et écrire dans, cette fois-ci en toutes lettres, légèrement de biais dans l’interligne supérieur, entre les mots barrés porté et sur 6. dans un premier temps, le poète avait écrit sont bien marquées, puis, probablement après avoir barré lesquelles au début du vers précédent (cf. la note 4, ci-dessus), il a mis, au feutre fin noir, la forme verbale sont entre parenthèses ; ensuite, les mots bien marquées ont été entourés à l’encre bleue, sans être barrés ; le poète a, aussi au feutre fin noir, ajouté un point après marquées et écrit légèrement de biais, en montant, Alors que avant l’article le qui suit 7. dans un premier temps, poète avait écrit ce que nous lisons cercle, qu’il a ensuite barré, toujours au feutre fin noir, pour écrire dans l’interligne supérieur ce que nous lisons diamètre 8. dans un premier temps, le poète avait écrit s’amenuise, mots qu’il a barrés ; puis il avait écrit au-dessus, toujours au feutre fin noir, dans ce que nous pouvons appeler la marge de droite, sur deux lignes, du bas vers le haut, d’abord n’existant plus à, des mots qu’il a aussi barrés, puis s’en va en misère ; ensuite, il a écrit encore au-dessus, cette fois-ci à l’encre bleue et entre parenthèses, s’épuise à petit, la suite, feu, étant écrite également à l’encre bleue au début du vers suivant dans le bloc de texte principal ; la lecture des mots barrés est en partie conjecturale 9. sans doute après avoir écrit feu, le poète a-t-il ajouté, à l’encre bleue, avant ce mot, jusqu’à transgresser dans le même temps, puis barré les quatre derniers mots 10. dans un premier temps, le poète avait écrit pour masquer les microfissures de notre visage / notre mirage, puis il avait barré tous ces mots, sauf pour ainsi que les trois dernières lettres du mot visage, et écrit en dessous la froideur de l’, ajoutant un accent circonflexe sur le a de la terminaison age, le tout au feutre fin noir; dans un deuxième temps, à l’encre bleue, le poète a mis entre parenthèses le mot pour écrit au feutre fin noir et, toujours à l’encre bleue, il a d’abord écrit dans l’interligne inférieur pour être parvenu dans un, puis a barré les trois deniers mots, a écrit par-dessus pour être les mots pour ne et a écrit dans l’interligne inférieur plus parvenir à, donnant ainsi au vers, la forme que nous transcrivons ici ; la lecture des mots barrés est en partie conjecturale 11. dans un premier temps, le poète avait écrit au feutre fin noir ses, puis il a écrit par-dessus, à l’encre bleue, nos 12. dans le manuscrit, les mots pour une sont écrits au feutre fin noir dans l’interligne supérieur, le premier commençant dans la marge de gauche 13. dans le manuscrit, quoi est écrit à l’encre bleue dans l’interligne qui sépare les deux vers, dont les derniers mots sont alignés, en raison de ce qui est indiqué dans la note précédent ; ne sachant pas à quel vers rattacher ce quoi, probablement une exclamation interrogative, nous avons choisi de reproduire ici la disposition du manuscrit 14. accélère est une lecture conjecturale 15. dans un premier temps, le poète avait écrit en symbiose avec, mots qu’il a barrés pour écrire juste en dessous, toujours au feutre fin noir, projection 16. longues peurs est une lecture conjecturale 17. dans un premier temps, le poète avait écrit au feutre fin noir, en trois vers, à la fois des croyants / qui pensent en vain / qui font des pensées, puis il a barré, toujours au feutre fin noir, le mot croyants, ainsi que les deux vers qui suivaient, et a écrit bien-pensants juste au-dessus du mot croyants barré; la lecture des mots barrés est en partie conjecturale 18. dans un premier temps, les mots qu’on étaient suivis d’un mot qui pourrait être leur, mais la lecture de ce mot, barré par de nombreux traits, est hasardeuse 19. dans un premier temps, le poète avait écrit ce qui pourrait être le mot un, puis il a écrit par-dessus, toujours au feutre fin noir, le 20. dans un premier temps, le poète avait écrit de leur fausse pensée, puis, toujours au feutre fin noir, il a barré le mot fausse, pour écrire juste au-dessus soi-disant et, en dessous du mot barré et de pensée, les mots mal digérée éric meyleuc inédit © ayants-droit d'Éric Meyleuc Retour en haut de la page |
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