Pedro Vianna, avec Éric Meyleuc absent-présent, propose

poésie pour tous

 

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poèmes divers 95

il grimpait

il était pauvre

mais il grimpait

jusque là où il pourrait passer

pour pas à pas traverser le col

franchir le pas

 

arrivé là-haut

ce fut l’impasse

la passe était bloquée

par des hommes gris

aux armes grises

le cœur grisé de leur pouvoir

 

il passa alors

des mois en prison

on le repassa aux hommes gris

de son pays

où il trépassa

où il fut trépassé

pour être précis

 

il montait

il n’était pas pauvre

il n’était pas riche

et il grimpait

pas à pas pour traverser le col

qu’il savait qu’il pourrait franchir

sans outrepasser la loi

 

arrivé là-haut

pas d’impasse

un passage bien décoré

gardé par des hommes jaunes

au sourire jaune

au cœur vidé

lui permis de passer

moyennant finances

caution et engagement

de repasser avant la nuit

 

il passa alors

une sublime journée

à tout contempler

dans le pays d’à côté

où au fond

tout était comme de l’autre côté

pour être précis

 

il ne grimpait pas

il ne montait pas

il était riche

il volait

il passait partout

parfois grâce aux passe-droits

 

depuis là-haut

fi des impasses

sans colère

il contemplait des formes

grises jaunes vertes multicolores

ces gens qu’il ne comprenait pas

mais la montagne était superbe

 

et souvent

il passait et repassait

toujours pressé

toujours plus riche

toujours lointain

plus tard bien plus tard

il trépassa comme tout un chacun

sans jamais regretter

quoi que ce soit

 

la montagne

ignorait tout ça

mais des hommes et des femmes

ne pouvaient pas l’oublier

 

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pedro vianna

Paris, 2.VII.2020

in Persistances

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© Pedro Vianna                                                    dernière mise à jour : 15 mars 2024