Pedro Vianna, avec Éric Meyleuc absent-présent, propose
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Fragments (extrait*) il peignait des nuages gris pour égayer le bleu monotone du ciel pour briser l’euphorie des gestes chaque jour répétés... généreux [...] il semait des éclats de miroir sur les voies de traverse de sa vie [...] mais le temps se fane devient cotonneux désespère de retrouver sa consistance refuse d’avancer se perd dans les fondrières bourbiers de l’oubli gémit comme l’heure qui touche à sa fin néant mué en être vide qui s’emplit d’autrui jusqu’au trop plein la mort n’est qu’un… n’en plus pouvoir d’apprendre [qu’] archives débordées souvenirs éparpillés sur le sol
germination entêtée fragmentation débridée ténacité à rebours ne jamais [pou]voir revenir [à] ce qui fut sa vie ce qui sera [...] l’impôt sur la vie le prix à payer le coût du pouvoir d’imaginer invention [...] éternelle rengaine qui vaut l’aller sans retour vers la seule vraie destination connue l’inconnu nu comme la pierre de lave du premier volcan fragile comme l’aurore de la première journée puissant comme la précarité du premier je t’aime l’inconnu face au silence qui l’entoure égaré aux confins du jamais dit souffrant chaque frontière franchie confesseur des heures mortes effacées par les instants sublimes par cette seule seconde où s’échange le dernier regard et d’étranges soubresauts secouent le départ tandis qu’au loin passent les chars charriant le malheur écrasant l’horizon et le viol du temps se prolonge la seconde devient siècle [..................................................................................................................................................] d’angoisse et passion frustrées par le réveil brutal d’une réalité en vert-de-gris pedro vianna Paris, Albarraque, Paris, 7.VI - 10.X.1994 in Fragments * Les crochets et les points qui figurent dans le texte ne correspondent pas à des coupures ou à des suppressions. Ce poème a été volontairement écrit de manière “fragmentaire”. Retour
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