perdition dans la nuit sidérale1
à l’interface de deux myriades
constellations stellaire et terrestre2
confondues
dans la perspective d’un clabaudeur
extasié
lui
par cet éclaboussement3
derrière sa lunule
dans le silence assourdissant des réacteurs
imperméable
à la clameur de l’espace
flache-flaque au reflet avide
par où s’engouffre
le vis-à-vis
étoilé
tourbillon fusionnel
d’un siphon neuronal
deux pôles oculaires aspirant l’espace
nota bene
la version ci-dessus est le
dernier état du poème que nous connaissons ;
elle figure dans un fichier
Word portant la date du 13 janvier 2014 (V3),
il existe cependant deux versions
antérieures
figurant dans des
fichiers Word
du 2 juillet 2007 à 20 h 01 (V1),
du 2 juillet 2007 à 20 h 03 (V2),
à la fin des trois versions, figure la
mention temporelle
février 2005
dans les notes ci-après,
nous indiquons les variantes des deux versions précédentes
1. dans V1 et V2, ce vers se lit perdition dans l'immensité sidérale
2. dans V1 et V2, ce vers et les trois suivants se lisent, en deux vers
seulement, respectivement :
constellations
confondues dans la perspective / d'un clabaudeur qui s'extasie
et
constellations
confondues dans la perspective / d'un clabaudeur extasié
3. dans V1, ce vers se lit : de cet éclaboussement
éric meyleuc
février 2005
inédit
© ayants-droit d'Éric Meyleuc
