Pedro Vianna, avec Éric Meyleuc absent-présent, propose
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histoires d’amours d’amitiés enfermées dans l’imagination qui ne sait pas s’ouvrir une porte de sortie sur le monde vers la concrétisation de la rencontre je parle de l’amour en général tout ce sur quoi peut se porter l’amour qui se ramène en fait au délicat et précieux cas particulier amour de soi cette confiance en soi qui donne envie d’aller vers les autres et de concrétiser ses amours ses actes d’amour du particulier au général le problème d’un manque de confiance en soi semble surtout toucher les personnes à partir d’un certain âge ou d’un âge certain la quarantaine passée quoi comme moi-même la pression sociale démange bien avant tous les rejetés là pas dans la norme d’un monde conventionnel sectaire de l’argent roi où l’amour sans argent fait sombrer dans le sordide le plus glauque et l’amour de raison fait sombrer dans la sauvagerie la plus répugnante ah ces renégats qui n’ont pas su jouer les règles du jeu de la réussite sociale égalité des chances pour ceux qui ont de l’argent de la place pour ceux qui sont déjà en place pour les autres faites votre place tous les coups bas sont permis le manquement à cette dernière règle fait tomber dans l’opprobre de la pauvreté « regardez ces ratés ces perdants qui n’ont pas su saisir leur chance » ces êtres révoltés qui passé un certain âge ne sont toujours pas rentrés dans le rang de l’acceptation du rôle d’exemples à ne pas suivre ça en devient obscène dégoûtant à plus de quarante ans vouloir encore faire la révolution ce n’est pas raisonnable remettre en cause les fondements primitifs de la société c’est décadent c’est malsain pathologique pernicieux destructif oui ! oui ! oui ! analysons puis détruisons tout ce qui nuit à l’épanouissement de la confiance en soi et de l’amour
éric meyleuc 27 mars 2011 inédit © ayants-droit d'Éric Meyleuc
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