Pedro Vianna, avec Éric Meyleuc absent-présent, propose
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Dans le reflet du miroir des ridules se forment les plus belles qui soient très coquettes même Puis imperceptiblement au fil des larmes amères de la conscience du temps qui file au cours de l’eau telle une bouteille à la dérive des rigoles se creusent suivant la loi de la gravité qui veut que l’eau s'écoule dans le sens de la plus grande pente Dessèchement de la peau qui ne peut plus retenir l’eau acide brûlure de l’angoisse du temps qui coule au fil de l’eau tranchante de la désolation du reflet qui se creuse toujours plus imperturbablement au fil des jours pour épouser parfaitement la forme anguleuse du squelette Face à ce désespoir deux solutions c’est ça ou rien rien vient tout de suite ça c’est accepter la vie donc la mort à venir la déchéance de sa jeunesse physique qui la précède les frustrations d’un désir à jamais inassouvi l’échéance d’un bilan épilogue de la grande question : comment occuper ce temps infiniment court sans nous ennuyer dans une infinissable attente en pensant à la mort à venir par manque d’occupation se vider de cette angoisse du vide Comment occuper tout ce qui nous reste de temps Question qui peut nous amener au pire chaos
éric meyleuc 13 juillet 2002 paru dans Poésie pour tous du 15 juillet au 14 août 2002 in Mots-Miroirs Paris, 2004 © ayants-droit d'Éric Meyleuc
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