Pedro Vianna, avec Éric Meyleuc absent-présent, propose
La rubrique Poèmes du mois de ce site créé le 14 avril 2001 a déjà publié 2 538 poèmes de 177 poètes de 31 origines nationales, sans compter ceux de P. Vianna Et la fête continue ! Bonne navigation ! pour accéder directement à l'ensemble des recueils de P. Vianna (texte intégral au format ".pdf") cliquez sur RECUEILS (PDF) ET RÉFÉRENCES DE PUBLICATIONS DE P. VIANNA ET DE É. MEYLEUC et pour connaître ses prochaines activités artistiques cliquez sur |
l’histoire d’un problème1 oh ! pardon ! d’un enfant qui n’avait rien demandé même2 pas à naître mais qui était source de beaucoup de soucis et on le3 lui laissait savoir lui à qui on avait tout donné n’avait pas l’once d’un pouce4 de l’obéissance5 que se devait tout enfant reconnaissant cet enfant ingrat qui ne voulait pas reconnaître l’autorité de ses parents si préoccupés du problème que représentait cet enfant si peu compréhensible à l’égard de ces6 parents se sentant7 si peu responsable du problème qu’il générait chez ses parents alors qu’il en était le centre que dis-je l’épicentre cette promesse avortée dont ils auraient tant aimé se débarrasser mais8 qui leur9 collait à la peau où était le temps des areu-areu ! des guili-guili le plus problématique dans cette histoire c’est que lui le problème oh ! pardon ! l’enfant aurait bien aimé prendre le large éloigner10 le problème mais comment “à son âge, on ne fait pas ce qu’on veut”11 avec ces parents qui n’en font qu’à leur tête
nota bene 1. à part un mot ajouté à l’encre noire (cf. la note 3 ci-dessous), ce poème est écrit au feutre fin bleu dans les neuf derniers dixièmes de la vingt-troisième page écrite, la totalité de la vingt-quatrième et le premier quart de la vingt-cinquième d’un livre de notes offert au poète lors du 27e Salon du livre de Paris, en mars 2007 (le pays à l’honneur était l’Inde), au format 13,5 cm x 19,6 cm, relié en « toile Monceau Cachemire sur GTI », contenant 200 pages non lignées (dont six pages de garde et de crédits, deux au début et quatre à la fin), soit 100 feuilles, de couleur blanche, au format 12,7 cm x 18,7 cm, mais dont les deux premières feuilles ont été arrachées probablement avant de servir ; ce livre de notes contient un grand nombre de poèmes, des réflexions diverses, des aide-mémoire, des notes personnelles, des notes prises à partir de lectures, le tout écrit entre la fin de 2010 et probablement la fin d’octobre 2014, la presque totalité des textes étant datés ; le dernier texte daté, qui figure dans la cent-quatre-vingt-sixième page écrite du livre, est précédé de la mention le 20/10/2014 ; le poème que nous transcrivons ici est précédé de la date 27 janvier [2011] ; le premier dixième de la vingt-troisième page écrite est occupé par le distique numéroté 171 dans la présente section de Poésie pour tous ; notons que la fin du poème, écrite au début de la vingt-cinquième page, est précédé de la mention suite 27 janvier, cette précision s’expliquant sans doute par la présence, tout en haut dans la marge de droite de cette page, du tercet écrit à l’encre noire et numéroté 173 dans la présente section de Poésie pour tous, lequel pourrait avoir été écrit ce même 27 janvier, sans que nous en ayons la certitude, même si le stylo noir qui a servi à son écriture est sans doute le même qui a servi à écrire l’ajout indiqué dans la notre 3 ci-dessous ; une série de traits inclinés entourés d’une ligne courbe irrégulière sépare le poème transcrit ici du poème numéroté 174 dans présente section de Poésie pour tous, lequel est précédé de la date 28 janvier [2011] 2. dans le manuscrit, même est, comme souvent, abrégé en un “m” surmonté d’un accent circonflexe 3. dans le manuscrit, le a été ajouté à l’encre noire dans l’interligne supérieur entre on et lui 4. l’once d’un pouce est une lecture en partie conjecturale 5. dans un premier mouvement, le poète avait commencé à écrire reconnai, mais s’est ravisé et a barré ce mot non terminé et écrit à la suite l’obéissance de, mais ensuite il a barré de pour continuer le poème tel que nous le transcrivons ici 6. dans le manuscrit, il est clair que le poète avait d’abord écrit ses parents, puis il a transformé le “s” initial du possessif en “c” pour avoir le démonstratif ces, une logique qu’il va reprendre dans l’avant-dernier vers, et là en écrivant directement ces ; notons également que cinq vers plus bas, comme on pouvait s'y attendre, le poète a employé la forme ses parents 7. dans le manuscrit, ce vers, écrit dans l'interligne, semble avoir été ajouté 8. dans le manuscrit, la conjonction mais est, comme souvent, abrégée en ms 9. dans le manuscrit, ce vers et le suivant sont écrits dans la marge de droite, à la hauteur de l’interligne 10. dans le manuscrit, ce vers et le suivant sont graphiquement disposés tels que nous les reproduisons ici 11. dans un premier temps, le poète avait fait suivre ce vers d’un autre : en ne lui laissant guère de possibilité, mais il a ensuite entièrement barré ce dernier éric meyleuc inédit © ayants-droit d'Éric Meyleuc Retour en haut de la page |
|