il était là
le bellâtre
plongé dans son image
statufié en narcisse
avec son air de ne pas en avoir l’air
l’air de quoi
au fait
on en restait au mystère nébuleux de son
silence
on aimait être pris en photo
à côté de cette belle icône d’ange déçu
quelque peu figé dans sa raideur anti-ride
certes
mais pour les photos souvenirs
on n’en demandait pas plus
à cette vacance des sens en et moi1
nota bene
la version ci-dessus
est la dernière dont nous disposons ;
elle figure dans deux
fichiers Word l'un du 23 juillet 2015, l'autre du 4 mai 2018 (V2)
et est
celle parue dans Présence d'Éric Meyleuc - Pedro Vianna
une première version du texte
figure dans un fichier Word
du 12 janvier 2014 (V1) ;
l'indication temporelle en
fin de poème est la même dans les deux versions ;
dans la note ci-après, nous indiquons
la seule variante de V1 par rapport à V2
1. dans V1, ce dernier vers se lit
à cette vacance de la vie
éric meyleuc
4 janvier 2014
in
Présence d’Éric Meyleuc – Pedro Vianna
La Ruche des Arts
Les numéros spéciaux
de Plein Sens n° 01
Paris, 2018
© ayants-droit d'Éric Meyleuc
