Pedro Vianna, avec Éric Meyleuc absent-présent, propose
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comment survivre lorsque l’on est mal fichu c’est fichu mettre ce fichu fichu à la poubelle sacré rituel d’une société canonique tuerie toujours relative qui vous jette en sacrifice à l’humanité apeurée en détestation de l’autre soi un rebut un vulgaire déchet1 froidement fusillé du regard2 martyr ou bouffon sous les feux carnassiers de la trompe rampante du mensonge cette société de surface aveuglante comment s’en dépêtrer comment se raisonner au tréfonds des profondeurs de la réflexion étouffée qu’elle se hait dans le vide intersidéré et formaté des coffres-forts à paillettes qui thésaurisent les ressentiments de ne pas être entre autres l’aimé idéal de l’idéal fantasmé une nuit un esprit en désir empathique voulut percer à jour la couche de mascarade et chercha la parade aux ressorts oppressants de la fossoyeuse* étoffe qui fatalement perdent de leur tenue faire le beau autrement enjouer les mots partageurs tourner en dérision l’angoisse de l’affaissement de surface au moins ne tombe pas en émoi pétrifié par ton reflet qui indéfroissablement se plisse ne te noie pas dans le sentiment d’avoir réduit ta vie en un rébus indéchiffrable griffée dans le miroir muet un point d’interrogation toujours sans réponse quelle fatigue
* autre orthographe possible : faux-soyeuse
nota benela version ci-dessus est le dernier état du poème que nous connaissons ;elle est celle parue dans Poésie pour tous (V4) il existe cependant trois versions précédentes figurant dans des fichiers Word du 3 octobre 2017 (V1) du 9 mars 2018 (V2) du 11 mars 2018 (V3) ci-après, nous indiquons les variantes de V31. dans V3, ce vers se lit : vulgaire déchet 2. dans V3, ce vers se lit : brûlé du regard les versions V1 et V2 étant assez différentes, nous les donnons ci-après V1 comment faire lorsque l’on est mal fichu c’est fichu mettre ce fichu fichu à la poubelle fichu maltraitance d’une société canonique qui vous déteste tel un rebut un vulgaire déchet injustement fusillé du regard martyr ou bouffon des feux de la rampe et pourtant il faut bien s’en dépêtrer de cette société de surface se raisonner dans les profondeurs de la réflexion étouffée qu’elle se trouve dans la nuit des coffres-forts à paillettes qui renferment des trésors de ressentiments une intelligence en émoi qui veut percer à jour cet amas de mascarade cherche la parade aux ressorts de l’étoffe qui fatalement perdront leur élasticité faire le beau autrement tourner en dérision l’angoisse de l’affaissement de surface au moins on ne tombe pas pétrifié sur un miroir qui se flétrit inexorablement en attendant d’avoir 50 ans et d’avoir le sentiment d’être passé à côté de sa vie griffée dans le miroir V2 comment faire lorsque l’on est mal fichu c’est fichu mettre ce fichu fichu à la poubelle sacré rituel d’une société canonique en sacrifice à l’humanité apeurée en détestation de l’autre soi tuerie toujours relative vous jette tel un rebut un vulgaire déchet froidement fusillé du regard martyr ou bouffon sous les feux carnassiers de la trompe rampante du mensonge cette société de surface étincelante comment s’en dépêtrer comment se raisonner au tréfonds des profondeurs de la réflexion étouffée qu’elle se hait dans le vide intersidéré des coffres-forts à paillettes qui trésorisent les ressentiments un esprit en désir empathique voulu percer à jour la couche de mascarade et chercha la parade aux ressorts de la faussoyeuse étoffe qui fatalement perdent de leur tenue faire le beau autrement tourner en dérision l’angoisse de l’affaissement de surface au moins ne tombe pas en émoi pétrifié par ton reflet qui inexorablement se plisse et avec le sentiment d’être passé à côté de ta vie griffée dans le miroir de l’imaginaire zéro fatidique quelle fatigue éric meyleuc 30 septembre 2017 paru dans Poésie pour tous du 15 mars au 14 avril 2018 © ayants-droit d'Éric Meyleuc
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